La meilleure façon d'attendre

Dans le monde entier, des hommes et des femmes cherchent la lumière de la guérison et de la régénération. Face à ce besoin, nous pensons qu'il est bon de faire vite... et d'attendre !

Qui ne s'est pas levé très tôt, une fois dans sa vie, pour guetter les premières lueurs du soleil ? Si l'horizon est dégagé, on est certain de voir le soleil faire ce qu'il fait merveilleusement bien depuis des millions d'années: apporter lumière et chaleur à tous ceux qui, le matin même, vont commencer une nouvelle journée. On n'en doute pas un seul instant. Le calendrier pourrait nous donner à l'avance l'heure exacte du lever du soleil. Mais cela gâcherait le charme de l'attente, le plaisir d'anticiper avec confiance le déroulement de l'ordre naturel des choses.

Pour profiter au mieux de cette expérience – qui va au-delà de la splendeur et du plaisir visuels – il est bon d'attendre, de se laisser surprendre, d'être patient, prêt à s'émerveiller. Une semblable ouverture d'esprit, ou réceptivité, conduit également à un réveil spirituel et incite à progresser spirituellement dans de nombreux domaines de l'existence. Il s'agit là d'activités à la fois contemplatives et dynamiques, qui impliquent souvent la prière. Pour Mary Baker Eddy, les désirs que l'on confie à Dieu sont une forme de prière. Elle observe que ces désirs ardents ont tout à gagner à être «façonnés et élevés avant de prendre forme en paroles et en actions». (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 1) Dans un tel contexte, la prière traduit le désir de témoigner davantage de la bonté et de l'amour de Dieu. Elle transcende la simple quête personnelle d'argent, de pouvoir, de beauté, de gloire, etc. Celui qui désire connaître Dieu ne saurait être déçu. Toute quête individuelle du bien, quelle qu'en soit la forme, renforce nos prières et porte des fruits.