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Au centre, l’Amour

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 2005


D’après vous, le désir d’aider autrui, de pratiquer la guérison, est-il naturel, inné pour chacun de nous, ou bien faut-il l’alimenter afin de le développer ?

C’est un peu des deux. Il est certain que dans mon cas il a fallu nourrir ce désir, mais dès que j’ai compris quelle était la base de mon travail, j’ai vu qu’il est on ne peut plus naturel. Savoir que nous sommes aimés constitue le cœur même de la pratique de la guérison. Lorsque nous ressentons directement l’amour que Dieu nous porte, notre pratique devient le jaillissement même de l’Amour divin. Il arrive souvent que nous découvrions cet amour au beau milieu d’une épreuve déchirante de la vie humaine. La leçon que j’ai dû apprendre, c’était que l’amour de Dieu était non seulement présent dans ma vie, mais aussi qu’il suffisait pour satisfaire les aspirations les plus profondes de mon cœur. Ce qui nous donne l’autorité pour guérir, c’est de savoir que la présence de l’Amour divin inclut la conscience de sa plénitude.

Malheureusement, au lieu d’accepter l’idée que l’Amour divin satisfait nos besoins, nous entendons cet instinct animal frénétique nous suggérer d’être sur le qui-vive, comme des écureuils qui s’agitent en vain pour chercher des noisettes cachées. Mais nous ne sommes pas des animaux. Nous sommes l’expression, la création chérie du Dieu qui se réjouit en nous. La notion que nous sommes Ses enfants, aimés et chéris, nous permet de préserver cet amour chez les autres.

Le moteur de votre pratique de la guérison c’est le fait de savoir que nous sommes aimés de Dieu plutôt que le désir humanitaire plus évident d’aimer autrui. Pourquoi ?

Je ne pense pas que ces deux sortes d’amour soient distinctes et il me semble clair que les commandements nous enjoignant d’aimer Dieu et d’aimer notre prochain comme nousmêmes s’enchaînent logiquement (voir Matthieu 22:37-40). Le seul moyen d’aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre pensée, de toute notre âme et de toute notre force, c’est de savoir que Dieu répond à chaque besoin de la manière la mieux à même de nous faire progresser. C’est ainsi que nous trouvons notre identité en Christ, notre vrai moi spirituel, sachant que Dieu est la seule source de bien, que cette source est généreuse et que nous n’en avons besoin d’aucune autre. Notre pratique de la guérison découle de cette solide compréhension.

Nous avons tous un instinct «Bon Samaritain» qui nous porte naturellement à aider nos voisins, à prendre dans les bras un enfant qui pleure ou à trouver le moyen de soutenir nos responsables politiques même quand ils s’attirent des ennuis. Cet instinct fait partie de notre relation préexistante avec Dieu, relation qui nous apprend que notre première pensée consciente a été de nous sentir aimés. Même si l’existence humaine tend à nous réserver des chagrins et des épreuves, et à nous remplir d’une lassitude amère qui nous fait douter de ce qui constitue le fond de notre être, nous trouvons néanmoins un magnifique refuge dans la réalité de notre préexistence. Avant même d’avoir rencontré nos parents, nous avons su que nous étions aimés et fêtés par le Dieu qui nous a faits, car Il n’a créé que ce qui Lui était agréable.

Le concept de préexistence est-il fondamental pour la guérison, pour comprendre que la vie est vraiment éternelle ? Pour comprendre que, selon les termes mêmes de Jésus, «avant qu’Abraham fût, je suis» ? (Jean 8:58)

Je pensais aujourd’hui à un passage des Actes des Apôtres: «Le Seigneur qui fait ces choses, et à qui elles sont connues de toute éternité.» (Actes 15:17-18) Vous savez, l’histoire de ma vie est en quelque sorte un mélodrame et je suis tout à fait disposée à abandonner cette définition de moi-même ! Je m’aperçois en effet que je m’en suis vraiment beaucoup détachée. Quelles qu’aient pu être les difficultés de ma jeunesse ou mes épreuves de mère élevant seule ses enfants, il n’en reste pas moins que je sais avoir été aimée depuis toujours; c’est cet amour qui doit m’inspirer.

L’amour de Dieu est si grand qu’en fin de compte nous connaîtrons et aimerons comme Dieu aime et connaît. Le sublime Entendement de l’univers en est également le sublime Amour. La conception égoïste et têtue que nous avons de la création nous donne l’impression de pouvoir chipoter sur le choix de ceux que nous voulons aimer: comme cette conception ferait rire Dieu aux éclats s’Il pouvait la connaître, car Il veut vraiment que nous connaissions la perfection de Sa création ! La pratique de la guérison m’offre le grand avantage de rencontrer des personnes qui parfois touchent le fond des pires épreuves qui soient, mais qui cependant se relèvent d’une manière magnifique. Je tire des leçons formidables de l’exemple de mes patients. Je sens qu’entre nous existe une reconnaissance mutuelle du droit de chacun de pratiquer la guérison: quand je prie pour libérer un patient, je défends vraiment son droit à remplir sa mission et à contribuer à sa propre guérison, contribution qui lui revient à lui seul.

Votre prière pour le patient est-elle en partie la constatation que Dieu effectue réellement le travail, qu’il s’agisse de redonner du courage, de rendre la santé ou de répondre à quelque besoin que ce soit ?

Je répondrai dans les termes du formidable verset de Jean: «le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait.» (Jean 5:20) Cette impulsion divine, «la consolation du Christ», est restée très vivante en moi depuis que j’en ai entendu parler lors d’un prêche dans une église d’une autre confession. L’un des officiants nous avait demandé de réfléchir à la différence qui existe entre l’envie de résoudre des problèmes et le réel désir d’être consolé par le Christ; il voulait souligner que le rythme intense de la vie humaine nous pousse à vouloir aller très vite tout au bout de notre liste des choses à faire. Cependant, on trouve la joie véritable d’une vie en Christ lorsqu’on ressent l’amour de Dieu tout au long du chemin, jusqu’à ce que tout soit résolu. Cet officiant était convaincu que, lorsque nous nous engageons à éprouver la consolation du Christ, les problèmes trouvent leur solution. Or le plus merveilleux, c’est qu’en cours de route, vous ressentez l’amour de Dieu: voilà à mon avis, le traitement idéal par la Christian Science, car lorsque le patient résout son problème, il redécouvre l’amour préexistant et authentique que Dieu lui porte.

Dans l’Ancien Testament comme dans le Nouveau, le terme hébreu traduit par «consolation» signifie «réconfort, apaisement, repos». Mais dans le Nouveau Testament, le même mot en grec revêt également les sens suivants: supplication, être appelé à réconforter, Dieu qui insiste pour que l’homme trouve l’amour, cette préexistante réalité.

À cette lecture, j’ai pu comprendre pourquoi Mary Baker Eddy a dit que le Christ agit comme une Science, et que Dieu nous amène irrésistiblement à savoir que nous sommes aimés et choyés. C’est pourquoi je suis convaincue que tout homme, femme ou enfant va vivre la réalité de la guérison-Christ, quels que soient ses préjugés à cet égard, son appartenance religieuse actuelle ou même si il ou elle nie l’existence de Dieu. Chacun de Ses enfants sans exception est amené à comprendre que la guérison-Christ est simple et inévitable.

Qu’en est-il d’une personne qui pourrait désirer répondre à cet appel de l’amour de Dieu qui lui est exprimé, mais qui, par timidité ou crainte, se dérobe et ne souhaite pas y répondre ? Avez-vous été confrontée à cela ?

C’est ce qui m’est arrivé à chaque fois que j’ai progressé dans ma vie. Je pense que la façon dont vous l’avez exprimé – se dérober à la pratique – est une très bonne définition de l’opposition à la pratique car, lorsque nous nous dérobons à notre pratique de la guérison, ce que nous esquivons c’est notre propre individualité spirituelle, notre identité en Christ. Le fait est que Dieu S’exprime Lui-même en nous et en conséquence notre vie comporte implicitement la guérison d’autrui. Les qualités du Christ coïncident en nous d’une manière unique et ces qualités qui coïncident forment la beauté de notre propre individualité spirituelle. Je pense que le mouvement de la Christian Science aura un radieux avenir car nous allons nous donner mutuellement la permission d’être ce que nous sommes: des personnes à l’individualité unique et merveilleuse. Voici le meilleur conseil que j’aie reçu au début de mon travail de praticienne: chaque jour, ce que la Bible appelle la chair allait essayer de m’éloigner de ma pratique; cette influence du malin essaierait de me persuader de l’existence du manque, de l’incapacité, de la colère et de la peur, afin de détruire mon désir de pratiquer la guérison. Il est possible que la haine du monde à l’égard de la Vérité divine nous donne l’impression d’être écrasés et vaincus dans nos efforts pour guérir, surtout en ces temps où la médecine moderne jouit d’un tel respect. Quand je suis vigilante et que je peux m’en apercevoir rapidement, j’apprends à me réjouir de ce que je ne m’y laisse pas prendre. Aussi, le jour où je dois lutter dans mes prières, suis-je encouragée de savoir que mon travail n’est pas superficiel; je fais face carrément à l’opposition mentale.

Notre défense face à l’opposition à la guérison fondée sur la prière, c’est l’unité avec Dieu, qui nous permet de nous concentrer sans arrêt sur la plénitude de l’amour de Dieu pour l’homme. Cet amour nous procure notre identité en Christ et nous pouvons donc ainsi vraiment abandonner l’idée que nous nous faisons d’une existence qui aurait tout d’un mélodrame. Quand nous admettons que le Christ est le fondement de notre identité, nous exprimons alors la puissance de guérison du Christ: nous voyons la résurrection du Christ à l’œuvre.

Vous nous avez parlé de ce que vous avez appris lorsque des personnes qui, d’une manière ou d’une autre ont «touché le fond», viennent vous demander un traitement. Que dire à ceux qui hésitent à s’engager dans l’activité publique de guérison de peur que les cas qui viendraient à eux soient trop dramatiques ou trop ardus à traiter ?

Les questions fondamentales que je me pose sans cesse à moi-même sont les suivantes: est-ce que je crois que le royaume de Dieu est ici maintenant même ? Que le royaume des cieux est au-dedans de moi ? Est-ce que je crois que «le règne et le gouvernement de l’harmonie universelle» constituent la réalité de la vie ? (Science et Santé, p. 208) Ou alors est-ce que je pense que les enfants de Dieu vivent dans un univers étranger ?

Si vous acceptez l’idée que vous vivez en réalité dans le royaume de Dieu, alors peu importe le rythme intense de votre vie, car ce royaume se manifeste en ce moment même, et s’affirmera de telle manière que vous serez capable de voir le bien qui surpasse le mal. Le verset biblique tiré du Sermon sur la montagne, «à chaque jour suffit sa peine», m’a toujours rappelé que dans chaque journée, il y aura suffisamment de bien pour neutraliser le mal. (Matthieu 6:34)

Quand un patient pèche volontairement, s’il ment par exemple, pour dissimuler qu’il a l’habitude de se droguer, qu’il dépense de l’argent à mauvais escient ou qu’il abuse de sa position professionnelle, il peut sembler très dur de ne pas réagir au péché. Or la leçon que Jésus a voulu transmettre quand il a lavé les pieds de ses disciples a toujours pour moi une grande profondeur: c’est notre propre acceptation d’avoir nos pieds lavés par le Christ qui nous donne le droit de laver les pieds de quelqu’un d’autre. Il se peut que nos péchés semblent aussi graves que ceux du patient, mais ce n’est pas le degré de péché qui compte, c’est la façon dont il est détruit, grâce à l’humanité devant le Christ.

Mary Baker Eddy a écrit que le praticien doit être semblable à la femme qui a lavé les pieds de Jésus, et ne jamais oublier de quelle manière cette femme a été purifiée de ses propres péchés (Science et Santé, p. 365 et 367). L’idée d’ôter la poussière des pieds, se rendre compte qu’il y a là une belle expression de Dieu à honorer, révérer, voilà l’unique base que je connaisse pour pratiquer la guérison. Mes propres luttes contre le péché n’ont pas été des moindres, mais je sais que le fait de m’incliner devant le Christ continuera à me laver les pieds.

Les disciples ont trahi Jésus; Pierre a par trois fois nié le connaître: ces actes semblent être de la plus grande cruauté au regard de ce que Jésus leur avait donné. Quel rapport la crucifixion a-t-elle avec la guérison ? Est-ce parce que Jésus avait été appelé par l’amour de Dieu qu’il était insensible aux coups, qu’il lui était permis de voir au travers des sombres images de maladie et de mort, et de guérir ?

Si Jésus était tombé dans le piège de penser que l’amour qu’il recevait provenait de ses disciples, alors seulement il aurait été vulnérable à leur trahison. Quand on pratique la guérison chrétienne, il est très important de ne pas chercher chez le patient la confirmation du résultat de notre pratique. Nous devons croire en la Parole que Dieu nous a exprimée, croire à ce qui a été révélé lors de notre traitement par la prière. Nous devons croire en nos prières du matin qui nous ont permis de nous préparer avant que n’arrive l’appel pour demander de l’aide. La fidélité à la Parole implique que nous nous attachions à pratiquer cette Parole, et nous nous apercevons que par la suite nous avons moins tendance à réagir.

Si la guérison est lente ou semble inexistante, il est nécessaire d’effectuer une évaluation honnête, et pleine de compassion, de la relation entre le patient et le praticien. Il est très important d’apprécier le progrès mental en cours, mais il ne faut pas s’accommoder d’une absence de progression dans la guérison. Il est nécessaire que se produise un mouvement mental, à la fois pour le praticien et le patient, afin d’adopter une conduite responsable vis-à-vis de la guérison.

Nous avons tous reçu la même tâche à réaliser dans notre salut chrétien: détruire la croyance selon laquelle la matière est réelle et que nous avons un quelconque rapport avec elle. Une idée personnelle de la vie qui nous fait voir les gens en fonction de leur personnalité corporelle n’est pas le royaume. Celui-ci est actif pour chaque enfant de Dieu et il nous aide à comprendre notre identité en Christ. C’est ce qui nous prépare à vivre l’expérience de la guérison-Christ et qui nous permet d’entretenir le respect que chacun doit à la pratique de l’autre, tout en nous aidant à aimer la vraie individualité, ce qui fortifie notre Église et rend notre communauté prospère et dynamique.

La crucifixion a un rapport avec la guérison, mais ce n’est pas simplement parce que le patient a souvent l’impression d’être mis en croix jusqu’à ce que les choses s’arrangent; en effet, pour ceux qui pratiquent la guérison, la crucifixion illustre à quel point nous sommes capables de nous dépasser dans les heures d’angoisse extrême. Jésus a rassuré le criminel qui était à côté de lui; il tenait absolument à ce que l’on prenne soin de sa mère et il a prié pour que ses ennemis soient pardonnés: tout cela nous fait comprendre que Jésus a dû suffisamment sentir l’amour de Dieu pour être lui-même capable d’aimer.

La vie des praticiens et des professeurs de Christian Science n’est pas forcément toute lisse; ce sont des personnes qui continuent à être convaincues de l’amour de Dieu même si elles ont traversé des expériences «crucifiantes». En ce qui me concerne, à l’âge de dix-neuf ans j’ai été contrainte de faire adopter mon enfant, et plus tard j’ai perdu définitivement mon mari. À ces deux occasions mon univers a volé en éclats, me forçant à sonder la substance et le fondement même de ma vie. Seul l’amour de Dieu m’a délivrée d’un sentiment d’indignité, de la colère et du manque de confiance en moi, et m’a rétablie sur le roc.

Pouvez-vous développer ce que vous avez dit tout à l’heure sur le fait d’accepter l’idée que sa propre pratique est l’expression naturelle de l’amour de Dieu ?

J’ai l’impression qu’en ce qui concerne le potentiel de la pratique de la guérison nous n’avons fait qu’effleurer la surface. La puissance du travail de guérison réside dans ce qu’il vous permet de voir sous un angle de plus en plus large à quel point Dieu est omniprésent et omnipotent. À certains moments, nous pouvons nous sentir écrasés par un sentiment d’incapacité, et néanmoins l’esprit du Christ nous relève et nous montre la beauté du royaume de Dieu. Le Christ nous dynamise, nous donne une vigueur nouvelle et nous régénère. Je n’aurais jamais eu assez de force humaine pour le faire moi-même. Dans les moments les plus difficiles de mon existence, me rendre à mon bureau me réconforte et me rassure, et la pratique de la guérison me procure un sentiment de sécurité. Quel soulagement d’aller au-delà de soi-même par la pensée. Lorsque nous sommes absolument à bout et que nous abandonnons le rêve concernant la force et les réalisations humaines, alors seulement nous trouvons vraiment la vie en Christ qui rend la guérison naturelle.

L’ouvrage de Mary Baker Eddy intitulé Non et Oui me parle beaucoup ces jours-ci, notamment par ses réponses à des questions telles que celle-ci: «Le péché est-il pardonné ?» Elle écrit: «C’est la connaissance qu’a la Vérité de sa propre infinitude qui interdit l’existence véritable même d’une prétention à l’erreur.» L’auteur ne nous demande pas simplement de guérir le patient d’un problème physique donné, d’un péché ou d’une crainte, mais d’éliminer de la pensée jusqu’à l’acceptation de la possibilité même du péché, de la maladie et de la mort. Cette idée, a-t-elle expliqué, sert de base pour guérir la croyance à une rechute: «La loi de Dieu atteint et détruit le mal en vertu de la totalité de Dieu.» (Non et Oui, p. 30)

Il arrive souvent qu’un sentiment d’incapacité provienne du fait d’être complètement absorbé par soi-même. Je sais qu’il ne semble pas très compatissant de dire cela, mais nous devons regarder vers le haut, nous évader de nous-mêmes et honorer notre source divine. Il ne s’agit pas vraiment d’être capable ou non d’accomplir le travail, mais il s’agit de savoir comment nous répondons à quelques questions fondamentales: Dieu a-t-il ou non parlé ? Son royaume est-il présent ou non ? Le Christ agit-il comme une Science ? Lorsque nous répondons avec honnêteté, nous nous rendons compte qu’à portée de main nous avons l’aide correspondant à notre désir de guérir et nous n’avons absolument pas à nous compliquer la vie.

Il nous est plus donné que ce qu’il est exigé de nous. Ce que Dieu a fait est tellement plus grand que ce qu’il nous est demandé de faire. La paix que je ressens dans ma pratique provient du fait que je mets Dieu au centre. À l’inverse, je suis mal à l’aise avec mon travail quand je me centre sur la personne, que ce soit moi-même ou mes patients: personne n’en retire rien. Si nous pouvons simplement nous rappeler la promesse que Dieu a faite à Abraham: «Tu seras une source de bénédiction» (Genèse 12:2), alors la pratique de la guérison devient juste: il nous est seulement demandé de partager ce que nous avons reçu.

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