D’après vous, le désir d’aider autrui, de pratiquer la guérison, est-il naturel, inné pour chacun de nous, ou bien faut-il l’alimenter afin de le développer ?
C’est un peu des deux. Il est certain que dans mon cas il a fallu nourrir ce désir, mais dès que j’ai compris quelle était la base de mon travail, j’ai vu qu’il est on ne peut plus naturel. Savoir que nous sommes aimés constitue le cœur même de la pratique de la guérison. Lorsque nous ressentons directement l’amour que Dieu nous porte, notre pratique devient le jaillissement même de l’Amour divin. Il arrive souvent que nous découvrions cet amour au beau milieu d’une épreuve déchirante de la vie humaine. La leçon que j’ai dû apprendre, c’était que l’amour de Dieu était non seulement présent dans ma vie, mais aussi qu’il suffisait pour satisfaire les aspirations les plus profondes de mon cœur. Ce qui nous donne l’autorité pour guérir, c’est de savoir que la présence de l’Amour divin inclut la conscience de sa plénitude.
Malheureusement, au lieu d’accepter l’idée que l’Amour divin satisfait nos besoins, nous entendons cet instinct animal frénétique nous suggérer d’être sur le qui-vive, comme des écureuils qui s’agitent en vain pour chercher des noisettes cachées. Mais nous ne sommes pas des animaux. Nous sommes l’expression, la création chérie du Dieu qui se réjouit en nous. La notion que nous sommes Ses enfants, aimés et chéris, nous permet de préserver cet amour chez les autres.
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