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Article de couverture

La présence de Dieu: réelle et tangible

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 2005


Beaucoup aimeraient sentir
la présence de Dieu, le bien,
surtout lorsque le mal semble
particulièrement présent
et menaçant.
Mais est-ce possible ?
Et qu'est-ce que Dieu ?
A quoi ressemble-t-Il ?
Selon la Christian Science,
Dieu est universel, éternel,
infiniment bon, et on peut
en avoir la preuve.

Pour ressentir Sa présence, il faut avoir le désir de spiritualiser sa conscience, et être prêt à baser ses pensées, dans toute la mesure du possible, sur un fondement spirituel, métaphysique. Cet effort doit être constant afin que la pensée s'habitue de plus en plus à abandonner le contexte mortel pour le réalisme spirituel. Il est impossible d'avoir conscience de la matière et de la mortalité tout en étant conscient de la présence de Dieu. Il est essentiel de subordonner l'ego personnel humain et la prédominance du physique à des valeurs supérieures. La personnalité mortelle, liée aux cinq sens physiques, est incapable de ressentir Sa présence ici même.

C'est le rôle du sens spirituel. Chacun peut découvrir cette faculté en luimême. La réceptivité spirituelle est une faculté qui vient de Dieu. Elle est garantie par la proximité même de Dieu, par Sa présence permanente auprès de l'homme, du fait que Dieu et l'homme sont à jamais un. Dieu Luimême pourrait bien nous parler à travers ces paroles de Christ Jésus: «Voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde.» (Matthieu 28:20) Comme cette présence est bien réelle, elle nous aide à éliminer de notre conscience toute pensée contraire. Comme Dieu est universel et que la nature divine est sans fin, il est impossible de ressentir autre chose que Dieu, le bien. De plus, en tant que manifestation de l'Esprit toujours présent, l'homme véritable est incapable de connaître un univers extérieur à Dieu. Il n'y a pas d'autre univers.

Reconnaître ce fait spirituel apporte une réponse à l'inconfort, à la maladie, à l'anxiété, à la tristesse ou aux insuffisances. Cette reconnaissance nous donne le pouvoir d'être des prophètes et des voyants, de percevoir ce qui est, à la place de ce qui semble être aux sens physiques, lesquels ne sont jamais des informateurs fiables.

Dieu, l'Esprit éternel, est infini. Que peut-il y avoir d'autre dont on puisse ressentir la présence ? Dieu est universel. Que peut-on ressentir d'autre que Sa beauté et un état d'être d'où toute douleur est absente ? La Divinité est la Vérité éternelle. Aucune erreur, aucune méprise, aucun mauvais calcul ni aucune erreur de jugement ne peut affecter l'homme à l'image de la Vérité. Dans la présence de l'Esprit, aucune forme de matérialité ne peut toucher l'homme ni être exprimée par lui. Aucune contradiction avec soi-même ne peut apparaître sous le gouvernement ordonné du Principe. D'autre part, «Si l'Entendement est en dedans et en dehors de toutes choses, alors tout est Entendement; et cette définition est scientifique». (Science et Santé, p. 257) La seule présence de l'Entendement est non seulement désirable mais, selon la logique spirituelle, inéluctable.

Si l'on manque d'argent, pour payer son loyer, par exemple, on peut savoir que la plénitude de l'Esprit est déjà avec soi. Il ne s'agit pas d'«obtenir» mais de «reconnaître» ce que l'homme, l'image à jamais préservée de Dieu, inclut dans son être. Il ne s'agit pas non plus d'acquérir le plus vite possible une chose essentielle dont on manquerait. C'est un appel à reconnaître de façon tangible la substance présente ici-même, maintenant, parce que Dieu est présent. Cette approche est efficace, car ce qu'il nous faut avant tout, c'est un changement de pensée. Il faut cesser de croire à un «manque d'argent» pour affirmer que les idées spirituelles sont toujours là, partout avec soi, et qu'il est possible d'en avoir la profonde conviction et de le démontrer. A mesure que l'on reconnaît avec intelligence, au plus profond de soi, la totalité de la Divinité, les besoins légitimes sont comblés (parfois de façon inattendue), car on a surtout besoin de mieux comprendre la nature de Dieu.

La présence divine est une présence qui guérit. Elle neutralise automatiquement l'opposition, elle réfute les arguments selon lesquels la maladie est présente et réelle, ou que des relations personnelles se sont envenimées. C'est la voie menant à une solution pour toutes les difficultés de l'existence.

Faisant appel à sa propre expérience, Mary Baker Eddy explique l'une des implications irrésistibles de la présence de Dieu: «Lorsque j'ai vu le plus clairement et ressenti le plus vivement que l'infini ne reconnaît aucune maladie, cela ne m'a pas séparée de Dieu, mais m'a liée à Lui à tel point que j'ai pu guérir instantanément un cancer qui avait rongé les chairs jusqu'à la veine jugulaire. Dans le même état spirituel, j'ai pu remettre des articulations démises et rendre instantanément la santé aux agonisants.» (Unité du Bien, p. 7)

Un coucher de soleil spectaculaire, un acte d'une extrême gentillesse et d'un désintéressement total, la majesté de sommets couronnés de neige, l'analyse pertinente d'un événement social ou politique, ou de quelque phénomène naturel, tout cela indique l'omni-activité et l'omniprésence de l'Entendement, Dieu. Ressentir la présence de Dieu procure une satisfaction incomparable, et ses effets s'avèrent en définitive plus utiles que ceux des théories humaines, aussi bien intentionnées soient-elles. Semblables à Dieu, dans Sa présence, nous sommes incapables de décliner. Et il ne s'agit pas seulement de déchéance physique, car nous ne pouvons déchoir de cet état de conscience dans lequel nous connaissons et ressentons l'unité de l'homme et de Dieu, dans lequel nous savons et démontrons qu'une santé stable est notre droit divin.

L'impossibilité de vivre dans l'absence du divin a été clairement et simplement affirmée par Christ Jésus: «Moi et le Père nous sommes un.» (Jean 10:30) Cette unité concerne véritablement chacun de nous, dans son identité incorporelle. C'est une grâce inestimable. L'Entendement divin et son idée, l'Âme et ce qu'elle ressent, sont inséparables. C'est là la réalité fondamentale de l'être. Dans la Vérité, on ne peut être conscient d'aucun autre vécu.

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