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Immoralité, alcoolisme et chômage: un changement total

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2002


Après 25 ans de mariage, j'ai divorcé, changé de métier, vendu la maison et je me suis installé dans une grande ville, tout cela en l'espace de quelques mois.

En imaginant profiter de ma liberté, j'ai adopté un style de vie immoral, centré sur la recherche de mon plaisir, et qui allait de pair avec mon penchant pour la boisson. Or, le sentiment de partir à l'aventure qui m'avait d'abord attiré (j'allais découvrir un nouveau cadre de vie et explorer diverses professions) s'est étiolé pour faire place à des crises d'angoisse et à la dépression. C'était comme si j'étais entraîné dans un tourbillon sans jamais pouvoir toucher le sol.

J'avais été élevé dans une famille scientiste chrétienne, mais devenu adolescent j'avais eu l'impression que je ne saurais jamais ce que le monde avait à m'offrir si je pratiquais la Christian Science sérieusement. A présent, des années plus tard, je m'apercevais soudain que j'étais submergé par tout ce que le monde avait à m'offrir et que j'en ressentais les effets désagréables.

Un jour, je me rendais à mon travail, mon troisième emploi en deux ans. Je savais qu'il ne durerait pas longtemps non plus, comme les autres. J'étais épuisé par les nombreux changements dans ma vie et déconcerté par les problèmes auxquels je devais faire face sur mon lieu de travail. Je pensais que je ne pouvais plus faire confiance à mon patron ni à personne. Ce jour-là, au volant de ma voiture, désemparé, je me suis demandé plusieurs fois: « Mais à qui est-ce que je peux faire confiance ? »

Tout à coup, j'ai réalisé que je pouvais faire confiance à Dieu. Je me le suis répété à haute voix, à plusieurs reprises: Je peux faire confiance à Dieu ! Ce fut comme une révélation. Quel soulagement ! Je n'avais plus pensé à Dieu depuis des années. Je me suis mis à dire à haute voix des bouts du psaume 23. Il commence ainsi: « L'Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien. » J'ai aussi repensé à quelques vers du poème de Mary Baker Eddy, « Pais mes brebis »:

Montre-moi comment, Berger,
Te suivre aujourd'hui...
Je veux écouter Ta voix
Pour ne pas errer...
(Voir Écrits divers, p. 397)

Il est certain que j'avais beaucoup erré. Pourtant je me suis senti soudain réconforté, et tout en me rendant à mon travail j'ai éprouvé le sentiment d'être en sécurité, ce qui ne m'était pas arrivé depuis des mois.

Peu de temps après, j'ai perdu ce travail, et je suis resté au chômage pendant environ six mois. Or, pendant cette période, je suis peu à peu revenu à la Christian Science. Même si Dieu était « proche » et prêt à me soutenir, j'avais le sentiment qu'il fallait que je me prépare pour Dieu. Par respect pour ma mère, j'avais toujours gardé dans un coin le Science et Santé et la Bible qu'elle m'avait offerts à la fin de mes études. J'ai cherché des passages que je connaissais bien autrefois, l'« exposé scientifique de l'être » dans Science et Santé (voir p. 468), et la Prière du Seigneur, les Dix Commandements et les Béatitudes dans la Bible. J'avais l'impression de retrouver de vieux amis.

Je me suis mis à assister aux services du dimanche et à lire Science et Santé du début à la fin. Finalement, on m'a présenté à une praticienne de la Christian Science qui s'est montrée très compréhensive. Elle n'a porté aucun jugement sur ma conduite et elle ne m'a pas fait de sermons. Au lieu de cela, elle m'a écouté. Elle m'a assuré que je pouvais avoir confiance en Dieu qui répondrait à mes besoins quotidiens. J'avais cru autrefois que c'était moi qui dirigeais ma vie et qui étais maître de mon avenir. Pas étonnant que je me sois senti dépassé !

Je savais maintenant que Dieu m'aidait même si je pensais ne pas le mériter. La praticienne m'a rappelé que Dieu est Amour. Ensemble, nous avons comparé ma situation à celle de l'enfant prodigue, dans la parabole de Jésus, que son père accueillit à bras ouverts, alors qu'il avait gaspillé tout l'argent de son héritage.

En continuant à prier et à étudier la Christian Science, j'ai acquis peu à peu un tout nouveau concept de la liberté. J’ai appris que la liberté n’est ni l’immoralité ni la recherche incessante du plaisir. Ce style de vie m’avait conduit à devenir esclave de l’alcool, d’anti-dépresseurs, et avait contribué à la dépression dont je souffrais. J’ai commencé à ne plus avoir envie de fumer ou de boire, d’abord pendant quelques jours d’affilée, puis de façon permanente. Mon style de vie s’est amélioré de manière radicale. J’ai ressenti « le bonheur d’abandonner les fausses limites et la joie de les voir disparaître » (Science et Santé, p. 324). Mon état d’esprit est devenu bien meilleur.

J’avais un obstacle à surmonter: la pression de mes amis. Cela m’a d'ailleurs surpris, car je ne m’étais jamais considéré comme quelqu’un qui se contente de suivre. Toutefois, je me demandais comment j’allais pouvoir continuer à voir mes amis si je ne prenais pas un verre avec eux. J’ai finalement compris que s’ils étaient vraiment mes amis, le fait que je ne boive pas n’aurait aucune importance. Et cela a été le cas.

Je me suis engagé à faire confiance à Dieu. Depuis des années, je prenais des médicaments contre les maux de tête, les nausées, les allergies et les insomnies. Un jour, j’ai jeté tous les flacons. Cela s’est passé il y a environ 15 ans. Je n’ai plus eu mal à la tête depuis et toutes ces autres difficultés ont vite disparu. J’ai eu aussi d’autres guérisons. Un mal de dos fréquent a cessé de se manifester, des grosseurs gênantes ont disparu et des foulures ont été rapidement guéries.

Je cherchais du travail depuis plusieurs mois. Mes économies diminuaient et quelquefois la peur m’envahissait. Mais comme je savais que Dieu gouvernait, j’ai été capable de dépasser ces moments de peur.

La praticienne qui priait avec moi au sujet de cette situation m’a fait remarquer que j’étais déjà employé à plein temps par Dieu, en tant que Son représentant. Je savais qu’elle avait raison, mais je ne parvenais pas à y croire tout à fait. Finalement, on m’a pourtant offert un emploi de manière tout à fait inattendue. Je me souviens avoir pensé: « Quand vais-je apprendre à simplement laisser Dieu agir ? » Au début, le poste que j’ai accepté était très modeste par rapport à mon emploi précédent. Cela m’a donné l’occasion de prier au sujet de l’orgueil et de l’autojustification. Au long des années, ce travail s’est en fait avéré stimulant, et il m’apporte beaucoup.


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