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LE MONDE DES ENFANTS

ÊTRE EN SÉCURITÉ

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2002


Un jour, il y avait dans ma classe un garçon qui s’appelait David et qui nous faisait tous peur. Même la maîtresse savait qu’il était méchant avec tout le monde, et c’est pour cela qu’elle l’avait placé juste à côté de son bureau. Si un élève s’approchati trop, il lui donnait un coup de poing. David avait fait mal à ma meilleure amie, Karine, en mettant le pied sur le lacet de sa chaussure, ce qui l’avait fait trébucher. Mes amis et moi, nous le surveillions du coin de l’œeil, surtout pendant la récréation, pour voir s’il allait s’attaquer à quelqu’un.

Et puis j’ai repensé à quelque chose que j’avais appris à l’école du dimanche. Je savais qu’il existait une armure si solide que rien ne pouvait la transpercer. David était incapable de l’abimer avec ses poings, et ses méchancetés n’avaient pas le pouvoir de me blesser.

J’ai appris que cette armure est formée par les bonnes pensées. C’est une image que Mary Baker Eddy utilise pour montrer que nous sommes complètement protégés. Voici ce qu’elle dit: « Les bonnes pensées constituent une armure impénétrable; revêtus de cette armure, vous êtes entièrement à l’abri des attaques de l’erreur, quelle qu’en soit la nature. » (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 210)

Je me suis alors demandé si les bonnes pensées pouvaient vraiment me protéger de David.

J’ai décidé de voir si cela marcherait. Mais quand j’ai essayé d’avoir de bonnes pensées pour David, beaucoup de mauvaises pensées me sont venues à la place. Je repassais dans ma tête tout ce qu’il faisait de mal. En fait, je crois que je n’avais PAS UNE SEULE bonne pensée à son sujet.

Je me suis dit que je ferais bien de demander à Dieu quelles étaient les qualités de David pour que je puisse avoir de bonnes pensées à son sujet. J'avais appris dans la Bible que Dieu est le seul vrai Père-Mère et qu’Il nous avait tous créés bons. Au fond de moi, j’ai su alors que David voulait être gentil parce qu’il était l’enfant de Dieu. Je suis contente d’avoir prié comme cela, parce que Dieu a changé ma façon de voir David. Je l’aimais bien maintenant et je priais pour que Dieu le rende plus heureux.

Le lendemain, à l’école, j’ai essayé de trouver des moments où David voulait vraiment être gentil. Cela m’a pris toute la journée, mais j’ai remarqué qu’au moment de sortir de classe, il s’est mis en rang, sans rien dire. Il était gentil et je l’ai vu !

Le lendemain, je l’ai vu jeter quelque chose dans la corbeille à papier au lieu de le lancer exprès à côté. Il a demandé la permission d’aller tailler son crayon, au lieu de se lever sans rien demander. Cela commençait à beaucoup m’amuser de chercher à voir tout ce que David faisait de bien.

Au bout de quelques semaines, je me suis aperçue que David ne se battait plus autant qu’avant et qu’il ne se mettait plus en colère aussi souvent. J’ai dit à mes amis que David voulait être gentil. Ils ne m’ont pas crue. Ils m’ont demandé de leur prouver que je pouvais lui parler sans recevoir de coups. J’ai dû prendre mon courage à deux mains, mais un jour j’ai dit à David: « J’aime bien ta chemise. »

Avant que j’aie le temps de courir me cacher, il m’a répondu: « Merci. J’aime bien aussi comment tu es habillée. » Le lendemain, je lui ai dit que s’il voulait, il pouvait marcher avec moi pour aller à la cantine. Nous n’avions pas le droit de parler dans le couloir, alors il m’a juste dit gentiment merci quand nous sommes arrivés à la cantine. Il s’est mis à être tout le temps gentil avec moi, et mes amis ont voulu essayer aussi. Bientôt, tout le monde voulait être l’ami de David. Au moment des vacances de Noël, David a retrouvé sa place au milieu des autres élèves. Et nous sommes restés amis toute l’année !

Plus tard, j’ai pensé aux adultes qui agissent comme des brutes, de la même façon que David, mais avec des armes plus grosses. Je me suis demandé si les bonnes pensées me protégeraient d’eux. Je ne savais pas, alors j’ai demandé à Dieu. J’ai bien aimé ce que Dieu m’a dit: « Je te donne toujours de bonnes pensées.»

Les mauvaises pensées au sujet de David me rendaient craintive, mais les bonnes pensées m’ont rendue heureuse parce que j’ai su alors que Dieu l’aimait. C’est pour cela que les bonnes pensées pouvaient être mon armure, dans n’importe quelle situation. Chaque fois que j’ai de bonnes pensées, je me sens proche de Dieu. Et je me sens en sécurité.

Je suis heureuse d’avoir une « armure impénétrable » chaque fois que j’en ai besoin. Merci, mon Dieu, de toutes les bonnes pensées que Tu m’envoies !

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