Fin juin 1999. Nicole déménage aujourd’hui. Ce n’est pas que son appartement ne lui convienne plus, bien au contraire. Mais ce coin de banlieue où elle habite depuis trente ans est devenu invivable, ce sont ses mots.
Au début, les relations avec la forte proportion d’immigre's de sa cité, principalement des Nord-Africains, étaient bonnes, enrichissantes même et empreintes de respect mutuel. Mais au fil des ans, avec la montée du chômage et d’une nouvelle génération en situation d’échec, les choses se sont dégradées au point que Nicole ne peut plus se sentir bien chez elle. La violence, les menaces, parfois mêlées au fanatisme religieux, sont continuelles. En partant, elle apprend que cinq couples de la cité déménagent pour les mêmes raisons, la même semaine qu’elle. Mais Nicole part sans haine et elle continue de prier pour que cesse la violence.
Comme me l’a expliqué Nicole depuis (ce n’est pas son vrai nom), la population étrangère, avec ses cultures différentes, représente pourtant une richesse pour le pays. Et chacun devrait pouvoir vivre et progresser côte à côte.
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