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Trouver son chemin dans la vie

(Entretien mené par Internet et par téléphone)

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 2009


Christelle, quand as-tu commencé à te poser des questions sur ton avenir ?

Pendant mon année de Terminale littéraire. Un peu avant de passer le bac, j'ai commencé à me demander ce que j'allais faire comme études. Je cherchais un secteur d'activité qui pourrait m'intéresser: le droit, le tourisme, l'interprétariat ? Je ne savais pas. Alors, juste avant de partir un an aux États-Unis pour parfaire mon anglais, je me suis renseignée auprès d'un centre d'information pour noter des adresses d'universités et d'écoles.

Dans quel état d'esprit te trouvais-tu ?

Plutôt indécise !

Étais-tu tentée de te comparer à d'autres ?

Un peu. Mais connaissant les faits spirituels que l'on trouve dans la Bible et Science et Santé avec la Clef des Écritures, que j'avais étudiés à l'école du dimanche de la Science Chrétienne, depuis toute petite, je savais au fond que nous avons tous une place quelque part.

As-tu rencontré alors des orienteurs professionnels ?

Oui, mais je n'étais pas satisfaite de leurs réponses. Ils me proposaient des orientations, des formations qui ne m'intéressaient pas vraiment. Ces formations ne correspondaient pas aux qualités que je souhaitais exprimer. Par exemple, la formation d'avocat était trop centrée sur le droit, et pas suffisamment sur les langues. (Les langues m'ont toujours beaucoup attirée, car elles permettent d'établir des liens avec des gens d'autres cultures.)

Étais-tu encouragée par ta famille ?

Mes proches cherchaient du mieux possible à me soutenir, mais à dire vrai les conseils ou les remarques que je recevais me troublaient parfois, et j'avais l'impression d'être seule face aux choix qui se présentaient. Je ne voyais pas quelle activité pourrait me permettre de m'épanouir sur le plan professionnel.

Y a-t-il eu un moment où les choses ont changé dans ton approche de la situation ?

Oui, c'était quelques mois avant mon retour en France. Au moment où je me suis mise à faire une longue recherche sur Internet et où j'ai appelé des écoles et des lycées professionnels pour avoir plus de renseignements, j'ai décidé aussi de prier. Jusque-là, je n'avais pas vraiment prié à ce sujet. J'avais simplement la conviction que Dieu est maître de toute situation, car pendant tout le début de mon séjour aux États-Unis, j'avais dû faire face à d'autres types de difficultés qui avaient quelque peu évincé mes questions sur un avenir lointain.

J'allais souvent maintenant dans l'une des salles de lecture de la Science Chrétienne de New York pour y voir plus clair et me débarrasser des craintes que j'avais concernant mon avenir professionnel. Je gardais l'intime certitude que j'étais entourée par Dieu, le Bien infini, et que je trouverais ma voie. Peut-être une voie complètement différente de celles que j'avais explorées jusque-là, mais qui me conviendrait et me rendrait utile, selon ce que Dieu avait préparé pour moi.

J'aime beaucoup certains passages d'un psaume qui m'ont permis — et qui me permettent toujours d'ailleurs — de rester confiante quand les doutes m'envahissaient: « Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien. [...] Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l'éternité ! » (139:14, 24) Savoir que Dieu m'aime pour les qualités admirables qu'll m'a données, et qu'Il trace une voie pour moi et pour chacun de Ses enfants, est très réconfortant. Se tenir prêt humblement à voir et recevoir le bien que Dieu donne sans cesse, c'est déjà prier. Comme le dit Mary Baker Eddy dans Science et Santé, « le désir, c'est la prière... » (p. 1) Les Leçons bibliques hebdomadaires [indiquées dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne], que j'étudiais dès que j'avais un moment dans la journée, me permettaient aussi de maintenir mes pensées tournées vers le bien. Je pouvais alors ressentir la présence de Dieu, du Bien dans ma vie et cela me rendait (et me rend encore) sereine face à toutes les situations qui pouvaient sembler critiques. Ainsi, lorsque je me m'interrogeais sur mon avenir, la lecture de ces leçons, ma découverte et mon acceptation des idées qu'elles contenaient concernant la nature parfaite de Dieu et mon identité spirituelle, déjà complète à Son image, apaisaient régulièrement mes craintes, comme le faisaient certains cantiques de l'Hymnaire de la Science Chrétienne que j'aimais chanter.

Une fois revenue en France, je suis allée à quelques journées portes ouvertes organisées par des écoles afin de me faire une idée sur les formations qu'elles proposaient. Puis, je pris des dossiers à remplir pour envoyer des demandes d'inscriptions dans plusieurs écoles.

L'attente fut dépourvue d'anxiété, car toutes mes craintes avaient cédé. Je savais que Dieu « trace le chemin » et qu'll prend soin de chacun de nous. Aussi, quelle ne fut pas ma joie, quelques semaines plus tard, lorsque j'appris que j'étais admise dans l'une de ces écoles, située à proximité de mon domincile et dont la formation correspondait exactement à ce que je cherchais: une pratique orale et écrite des langues, du droit, de l'économie et des stages à l'étranger.

Après mes études dans cette école, j'ai pu suivre une année supplémentaire en commerce international, puis j'ai fait un stage de quatre mois à Londres, car je commençais à avoir beaucoup d'intérêt pour le commerce Business to Business (B to B) en général et surtout l'importexport, la logistique et les techniques de négociation. Ces études m'ont permis d'être assistante commerciale pour des entreprises internationales où la pratique de l'espagnol et de l'anglais est exigée.

As-tu trouvé du travail facilement après cela ?

Oui, sans aucune difficulté. Le chemin semblait vraiment tout tracé. Deux mois après la fin de mes examens, j'ai effectué quelques missions en qualité d'intérimaire. Avant la fin de la dernière mission, dans un groupe espagnol, on m'a proposé un poste à durée indéterminée dans la filiale française du groupe. Cette expérience fut pour moi une manifestation concrète, palpable des bienfaits donnés par Dieu, car le travail me convenait parfaitement, et j'avais le sentiment d'être vraiment utile. Pour moi, il n'y avait pas là de hasard, mais la direction infaillible de Dieu. Je suis restée dans cette entreprise deux ans et demi.

Puis j'ai changé et je travaille depuis un an en tant qu'assistante commerciale, au siège d'une entreprise possédant des usines à travers le monde. J'ai des responsabilités intéressantes et je suis amenée à voyager en France et en Europe.

Tu as donc le sentiment d'exprimer tes qualités dans ton travail, mais il semble que tu ne t'es pas arrêtée là, tu as eu l'idée que tu avais encore autre chose à donner ?

Oui. L'idée de la création d'une association me vint en 2004. Je sentais le besoin de valoriser la culture africaine que je connais bien, car j'ai vécu au Togo, pays d'origine de ma famille, pendant toute mon adolescence. En France, j'avais remarqué que l'image de l'Afrique était parfois mal reconnue et je souhaitais donner au public une autre vision de ce continent, mais d'une façon originale. Finalement, mon projet s'est dessiné: j'ai créé une association pour la promotion de l'art et de la culture africaine. Cette association aide des artistes plasticiens — peintres, sculpteurs, photographes — à se faire connaître.

Et là aussi tu fais appel aux qualités divines ?

Tout à fait, et cela à tout moment. J'ai constaté que les qualités divines comme le don de soi, la patience, le discernement, l'humilité et l'amour du prochain sont à la base du succès de tout type d'association.

Penses-tu que le travail de prière que tu avais fait (aux U.S.A.) pour percevoir que tes qualités venaient de Dieu et que Dieu t'emploie à les exprimer t'ont aidée à t'épanouir aussi dans cette association que tu as montée ?

Oui, énormément. C'est d'ailleurs une prière qui se fait de façon continue, en fonction des activités et événements que j'organise. Je reste convaincue qu'à partir du moment où la cause est juste et désintéressée (exprimer des qualités divines et, dans ce cas précis, permettre à des personnes talentueuses de partager leurs dons), elle ne peut qu'avancer « dans le bon sens ».

Je prends de plus en plus conscience que Dieu nous entoure et nous guide dans nos actions. Je trouve utile aussi de remettre souvent en question mes actes et de vérifier s'ils sont conformes au Bien. Mary Baker Eddy explique cette idée lorsqu'elle dit: « Nous devons tous apprendre que la Vie est Dieu. Posez-vous ces questions: Est-ce que je me conforme à la vie qui s'approche du souverain bien ? Est-ce que je démontre le pouvoir guérisseur de la Vérité et de l'Amour ? S'il en est ainsi, alors le sentier s'éclairera "jusqu'à ce que le jour soit dans sa splendeur" » (Science et Santé, p. 496).

Chaque fois que je prépare un événement culturel, comme une exposition par exemple, je prie pour comprendre qu'un budget — autrement dit un moyen de réaliser quelque chose qui bénira de nombreuses personnes — n'est pas limité malgré les apparences. Tout simplement parce que Dieu est à l'origine de tout bien, et qu'Il pourvoit abondamment.

La Science Chrétienne m'apporte beaucoup, car ce que je puise dans les leçons hebdomadaires me permet d'affronter de nombreux obstacles et de grandir spirituellement.

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