En novembre 2007, alors que je faisais des travaux dans notre maison de vacances, l'échelle sur laquelle j'étais monté s'est effondrée. Je suis tombé lourdement sur le dos. J'ai aussitôt prié en affirmant la vérité absolue de cet énoncé de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy: « ... l'homme à l'image de Dieu n'est pas déchu [N.d.t.: le mot anglais « fallen » signifie à la fois « déchu » et « tombé »], et [il] est éternel. » (p. 476) J'ai pensé qu'il ne pouvait y avoir d'accidents car tout est sous l'empire de l'Entendement divin, Dieu (voir Science et Santé, p. 424, 544). Ma conviction s'appuyait sur les nombreuses guérisons que j'avais obtenues auparavant grâce à la Science Chrétienne.
Néanmoins, je ne pouvais faire un seul mouvement sans ressentir une douleur insupportable. J'ai demandé à un ami qui travaillait avec moi de téléphoner à ma femme afin qu'elle joigne une praticienne de la Science Chrétienne qui accepte de me soutenir par la prière.
Mes proches ont appelé une ambulance, car il paraissait sage que des personnes qualifiées se chargent de me déplacer. On m'a finalement emmené à l'hôpital par hélicoptère. Là, les scanners ont révélé que j'avais sept côtes fracturées, des fractures aux omoplates et cinq vertèbres abîmées. Pendant quelques jours, je suis resté allongé sur le dos. Le moinder mouvement, ne serait-ce que pour me retourner dans le lit, nécessitait l'aide de quatre infirmiers.
Comme j'étais incapable de m'asseoir ou de lire, j'ai axé mes pensées et mes prières sur des passages de Science et Santé et sur des cantiques qui m'étaient familiers. J'ai notamment puisé du réconfort dans les paroles de ce cantique qui parle des disciples de Jésus:
« Comme au lac de Syrie on vit
Des hommes pleins de foi
De leur Maître écouter la voix,
Fais que nous sachions, nous aussi,
Obéir à ta loi. » (Hymnaire de la Science Chrétienne, nº 49)
Le dernier vers, en anglais, dit littéralement: « Nous relever, Te suivre ».
J'étais en communication quotidienne avec la praticienne qui continuait de prier pour moi. Elle a attiré mon attention sur ce passage de Science et Santé: « Tout ce qui existe réellement est l'Entendement divin [Dieu] et son idée, et dans cet Entendement l'être intégral est révélé harmonieux et éternel. Le chemin droit et resserré, c'est voir et reconnaître ce fait, céder à cette puissance et suivre les directives de la vérité. » (p. 151) Elle m'a également indiqué deux autres passages qui invitent à reconnaître la suprématie de l'Entendement, notamment celui-ci: « Il faudra finalement que la maladie, le péché et la mort reculent devant les droits divins de l'intelligence, et alors le pouvoir de l'Entendement sur toutes les fonctions et tous les organes du corps humain sera reconnu. » (p. 384-385) Je me suis efforcé de comprendre cette vérité pour me l'appliquer à moi-même.
Peu de temps après, constatant une amélioration de mon état, les spécialistes ont estimé qu'il n'était pas nécessaire de m'opérer. Au bout de six jours, on m'a autorisé à aller dans un centre de rééducation, à condition que j'accepte de porter un appareil orthopédique 24 h sur 24. Lorsque j'ai demandé pendant combien de temps je devrais le garder, on m'a répondu: « Douze semaines dans le cas d'un jeune homme, quatre mois pour une personne de la cinquantaine, et pour une personne du troisième âge comme vous, il faut attendre de voir comment cela évolue. » Au lieu d'accepter cette limite, j'ai affirmé avec insistance qu'en tant qu'idée spirituelle de Dieu, je ne pouvais vivre que le bien. Aucun nouvel examen n'était prévu avant onze semaines.
L'une des pensées obsédantes qu'il me fallait chasser par la prière était celle-ci: S'il n'y a pas d'accidents dans l'Entendement, alors pourquoi suis-je dans cette situation ?
J'ai fini par conclure que le fait d'admettre la possibilité d'un accident revenait à dire que 2+2=5. Il me fallait donc m'attacher mentalement à mon identité et à ma perfection spirituelles véritables. En général, j'ai une grande activité physique, mais du fait de mon immobilité, j'ai été conduit à prier pour mieux comprendre cette vérité.
Au bout de deux semaines, soit moins de trois semaines après le début de cette histoire, on m'a permis de rentrer chez moi, dans une voiture ordinaire et non dans une ambulance. C'était cinq jours avant Noël.
On m'a prescrit un traitement médical, mais après avoir parlé avec la praticienne, j'ai décidé de remplacer chaque médicament par l'énoncé scientifique de mon être (voir Science et Santé, p. 468). Ce que j'ai fait, non pas en y voyant là un mantra ou une formule, mais la base spirituelle de mon raisonnement, au lieu de me focaliser sur le témoignage physique agressif. J'ai donc adopté aussitôt ce traitement, me passant désormais de tout médicament, sans éprouver de crainte ni d'inquiétude. Je n'ai eu aucune douleur à la suite de ce changement de traitement.
Quelques semaines après mon retour à la maison, on m'a demandé de retourner à l'hôpital pour une visite de contrôle. Apparemment, les premiers scanners avaient montré la présence d'une tumeur interne. Inquiets, les médecins me conseillèrent vivement de me faire opérer pour l'enlever. Je devais passer un nouveau scanner trois semaines plus tard, et j'ai continué de prier dans l'intervalle. Quand je suis retourné à l'hôpital, les médecins ont été surpris de ne voir aucune trace de la tumeur, et ils ne s'expliquaient pas comment elle avait disparu.
Onze semaines après la pose de l'appareil orthopédique, j'allais au premier rendez-vous que le chirurgien avait été en mesure de me fixer. Les radios montraient à l'évidence que les vertèbres étaient parfaitement guéries. Le chirurgien a demandé qu'on m'enlève immédiatement l'appareil et m'a autorisé à reprendre une activité normale sans aucune restriction. Nous étions en février 2008.
Depuis, j'ai pu achever les travaux entrepris dans notre maison de vacances. Pour ce faire, j'ai dû creuser une tranchée pour des canalisations, casser un revêtement de béton, poser un dallage, abattre un arbre, tout cela sans ressentir ni douleur ni gêne. Cette guérison a été complète. Je suis plus prudent aujourd'hui avec les échelles, mais surtout, je prends tout particulièrement soin de prier tous les jours et de réfléchir à ma nature spirituelle véritable en tant qu'expression de Dieu, en m'efforçant de comprendre que cette vérité concerne toute l'humanité. J'ai vraiment beaucoup de raisons d'être reconnaissant !
Melbourne, Australie
