Il y a déjà plusieurs années que cette phrase de Science et Santé, « la Science divine porte son plus grand coup aux prétendues bases matérielles de la vie et de l'intelligence », me remplit de gratitude (p. 535). Cette déclaration puissante se situe dans le chapitre qui développe la signification scientifique de certains versets du livre de la Genèse, en commentaire du passage où Ève s'est entendu dire: « Tu enfanteras avec douleur. » (Gen. 3:16) Ce « plus grand coup » qu'assènent les vérités de la Science divine m'a apporté de nombreuses guérisons, qui sont toutes en relation avec le « package » d'Ève, qui prédit des souffrances aux femmes lors de la menstruation, de la grossesse, de l'accouchement et de la ménopause. Lorsque j'ai fait l'expérience pour la première fois de la gêne liée aux règles, pendant l'adolescence, je me suis tournée intuitivement vers ce que j'apprenais à l'école du dimanche de la Science Chrétienne et vers mon étude de la Bible et de Science et Santé, afin de trouver quelque soulagement. J'ai prié avec une déclaration tirée de Science et Santé, qui dit: « Le corps le plus harmonieux est celui où l'accomplissement des fonctions naturelles attire le moins l'attention. » (p. 478) Cette idée m'a aidée à ne pas mettre l'accent sur le problème et à ne pas accepter les croyances largement répandues, non plus que les énoncés généraux concernant la menstruation et d'autres aspects de la puberté: je n'ai tout simplement pas emprunté cette voie. Au fur et à mesure que je me détournais de la croyance que les effets physiques néfastes étaient soi-disant inévitables, et que je laissais un sens plus spirituel de mon identité prendre place dans ma pensée, l'inconfort que j'avais ressenti a disparu et mes années d'adolescence ont connu un développement naturel, et sans douleur.
Dans le même ordre d'idées, les bénédictions que j'ai reçues en me gardant des théories matérielles et physiques se sont poursuivies lorsque je suis devenue enceinte de mon premier enfant. Un praticien de la Science Chrétienne auquel j'avais demandé de prier avec moi, m'a recommandé de ne pas lire d'articles traitant des maladies et des malaises qui accompagnent parfois la grossesse. J'ai reconnu la sagesse de ce conseil, car il encourageait une confiance absolue en ce que Dieu nous révèle perpétuellement au sujet de notre perfection spirituelle, et cela quelles que soient les circonstances.
La grossesse a été harmonieuse et l'accouchement, bien qu'assez pénible, n'a pas été dramatique. Par la suite, mes trois autres grossesses et les naissances qui ont suivi ont été plus confortables. Avec humilité et gratitude, j'ai constaté que chacune de ces occasions m'a permis d'en apprendre davantage au sujet de Dieu, l'Entendement, comme étant le seul Créateur. J'ai également trouvé très précieuse la compréhension plus claire que j'étais en train d'acquérir de la définition de l'homme, en tant qu' « idée composée de Dieu, incluant toutes les idées justes » (p. 475), plutôt qu'un agrégat d'éléments physiques et matériels.
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