Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

un secours efficace

SE SENTANT IMPUISSANTE FACE À LA SOUFFRANCE QU'ELLE CÔTOYAIT TOUS LES JOURS, UNE ANCIENNE ASSISTANTE MÉDICALE DÉSIRAIT ARDEMMENT TROUVER UNE SOLUTION.

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 2009


Quand j'étais petite, je priais toujours Dieu. C'était comme un compagnon sans que je comprenne qui Il était. Ce n'est que des années plus tard, dans un hôpital à Worms, en Allemagne, que j'ai commencé à Le connaître. D'une certaine façon, j'avais espéré trouver Dieu dans un hôpital, là où tant de gens avaient besoin de réconfort et de guérison.

Auparavant j'avais travaillé dans le laboratoire d'un grand centre hospitalier en tant qu'assistante médicale technique. J'avais finalement quitté ce travail qui me laissait insatisfaite. J'avais l'impression que mes connaissances médicales étaient insuffisantes, et je désirais ardemment pouvoir aider les gens avec une plus grande efficacité. J'ai donc entamé des études de médecine.

Mais la détresse environnante me faisait souffrir quotidiennement. Je me rendais compte de plus en plus que la science médicale ne reposait pas sur un principe ou système de guérison fiable. J'avais entendu parler de la Science Chrétienne par l'une des voisines de ma mère qui avait consacré sa vie à la guérison spirituelle. Nous avions parlé, à l'occasion, de cette Science, mais à l'époque, je ne comprenais pas vraiment cette méthode de guérison. Pour être sincère, cela semblait trop beau pour être vrai, et le fossé était trop grand entre les images terribles de la souffrance humaine que j'avais vues et les idées nouvelles au sujet de l'amour de Dieu dont me parlait cette scientiste chrétienne.

À l'époque, j'étais de plus en plus troublée par un profond sentiment de responsabilité vis-à-vis des personnes dont je m'occupais à l'hôpital. Pendant un temps, j'ai travaillé dans un service de soins intensifs de nouveau-nés. En les voyant, je pensais qu'ils avaient besoin de beaucoup plus que ce que je pouvais leur offrir, et qu'il devait y avoir un autre moyen de les aider. Une fois, un bébé a refusé toute nourriture. Les médecins ont essayé toutes sortes de traitements, mais il ne réagissait pas. Je le prenais dans mes bras et ressentais simplement un profond amour pour lui. Je n'avais pas l'impression d'être à l'origine de cet amour, c'était un sentiment différent de l'amour que j'avais connu jusque-là. Finalement le petit garçon s'est mis à manger. Cela m'a fait réfléchir à ce qui pouvait véritablement aider les gens.

Cette expérience en milieu hospitalier m'a beaucoup affectée mentalement. Mais je ne savais toujours pas exactement pourquoi je me sentais si peu épanouie dans mon activité. Finalement, ce trouble a semblé aggraver un problème physique douloureux que j'avais depuis l'enfance. Cela a accentué ma crainte. Je me suis rendue à une consultation, et l'on m'a dit qu'il faudrait m'opérer. À l'époque, je faisais partie de l'Église luthérienne. J'aimais profondément la Bible, et particulièrement le Psaume 91. Quand je me suis retrouvée sur un lit d'hôpital, à demi endormie à cause des médicaments que l'on m'avait donnés avant l'opération, un verset de ce Psaume m'est venu à l'esprit avec un sens nouveau: « Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir mon salut. » (Psaume 91:16) C'est comme si j'entendais: « Moi, Dieu, Je te ferai voir que tout est déjà bien. » Cela m'a réveillée mentalement. J'y ai vu une promesse de Dieu en laquelle je pouvais avoir confiance. Vous imaginez ce que signifiait pour moi le fait d'entendre ce message de Dieu et d'y croire ! Le jour même, je me suis levée et j'ai signé une décharge pour quitter l'hôpital. Je suis partie libérée de toute douleur et sans opération.

À partir de ce moment, ma vie a changé radicalement. J'ai reconnu que cette inspiration que j'avais eue à l'hôpital se rattachait à ce que j'avais éprouvé lors d'une ancienne conversation avec la voisine de ma mère. Je savais que tout était bien. Désormais, je voulais savoir comment le démontrer, et j'avais très envie de mieux connaître la Science Chrétienne.

J'ai fait six ou sept heures de route pour me rendre à Lüneburg afin de revoir cette dame. Nous n'avons pas beaucoup parlé, mais notre rencontre s'est déroulée dans une atmosphère de gratitude et d'amour. Nous n'avions pas besoin d'échanger beaucoup de paroles. Elle m'a invitée à revenir la voir chaque fois que j'en éprouverais le désir et elle m'a donné un Science et Santé. Elle m'a également proposé de venir chez elle chaque mercredi pour participer à une réunion de témoignage, ainsi que le dimanche pour lire ensemble la Leçon biblique de la Science Chrétienne. Et c'est ce que j'ai fait. (À l'époque, il n'y avait ni église ni société de la Science Chrétienne à Lüneburg. Mais très vite, notre petit groupe a pris suffisamment d'ampleur pour former une société de la Science Chrétienne.) Elle m'a aussi encouragée à chercher mes propres réponses, à étudier notre pasteur (la Bible et Science et Santé) et à faire confiance à l'inspiration qui me venait.

Lorsque j'ai quitté la maison de cette dame ce jour-là, je suis allée m'installer chez ma mère. Je me sentais tout à fait bien, et me suis lancèe dans l'étude de la Science Chrétienne. Pendant près de neuf mois, je n'ai rien fait d'autre. J'ai tout arrêté, mes études de médecine, mon travail, la fréquentation de mes amis, et j'ai rendu mon appartement. J'ai surtout renoncé à mon ancienne façon de penser, car je sentais à présent que Dieu n'était que pur Amour. Ma croyance en un Dieu auteur du mal, incluant la maladie et la mort, avait disparu. J'ai entrevu que Dieu est Tout, ce qui m'a permis de percer à jour la terrible croyance à la réalité du mal et de voir que le mal n'a en fait aucun pouvoir véritable. La crainte avait toujours été mon pire ennemi. J'avais souvent prié Dieu quand j'avais un probléme, mais à vrai dire, Il me faisait peur aussi. Je m'étais toujours interrogée sur mes erreurs, mes fautes, sur ce que Dieu me ferait quand je m'ouvrirais à Lui avec une totale confiance. Je pensais alors préférable de me tenir à une distance raisonnable de Lui et de me contenter de me débrouiller de mon mieux. Bien sûr, j'en éprouvais un sentiment de solitude et de séparation d'avec Dieu. Mais en lisant Science et Santé, j'ai cessé de croire que l'on puisse être séparé de Dieu. C'est cette croyance qui est la cause de toutes les souffrances.

J'ai aussi commencé à rejeter cette fausse image de moi comme étant pécheresse, mauvaise et bonne à rien. Je me suis débarrassée de cette vieille façon de penser. À la place, j'ai appris à m'aimer comme Dieu m'aime. Naturellement, cela ne s'est pas fait en un instant, mais a été le résultat de nombreuses années passées à prier, à me remettre sincèrement en question et à désirer ardemment la vérité.

Mon désir d'aider les autres m'a conduite à m'intéresser à l'activité de nurse de la Science Chrétienne. J'ai fini par suivre une formation de nurse de la Science Chrétienne aux États-Unis. J'ai été témoin de bien des guérisons merveilleuses, notamment de la guérison complète de ce qui était, selon le diagnostic médical, une grave attaque d'apoplexie.

Aujourd'hui, quand je suis assise dans mon église filiale (Première Église du Christ, Scientiste, Hambourg), j'aime me souvenir de mon expérience à Worms, parce que je ressens à nouveau le pouvoir de la Parole de Dieu. Cela ne me quitte jamais, en réalité. Dans sa définition de l'Église, Mary Baker Eddy écrit notamment que c'est une institution qui « réveille des croyances matérielles la compréhension endormie en l'amenant jusqu'à la perception des idées spirituelles et à la démonstration de la Science divine, chassant ainsi les démons, l'erreur, et guérissant les malades » (Science et Santé, p. 583). Pour moi, l'Église apporte cette atmosphère sacrée qui permet plus facilement d'entendre les réponses pleines d'amour de Dieu et de comprendre les sages directives de l'Entendement divin. C'est là la beauté de l'Église pour chaque personne présente aux services. Mais c'est aussi plus que cela. Un jour, j'ai vu clairement que l'inspiration ressentie à l'église devient une prière et que, au-delà des murs de l'édifice, elle embrasse toute l'humanité. J'aime penser que l'église est un lieu où l'on communie individuellement avec Dieu. Et comme un rayon de lumière éclatant, nos prières collectives se propagent dans le monde, et éclairent et réconfortent tous les cœurs réceptifs.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / octobre 2009

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.