Au début de 2008, j'ai entendu un témoignage, à l'église filiale de la Science Chrétienne que je fréquente, qui m'a donné à réfléchir. Il s'agissait d'une dent cariée qui avait été complètement guérie par la prière. Grâce à ce témoignage, j'ai pris conscience d'un fait: j'avais été élevée dans une famille scientiste chrétienne, mais je ne m'étais pas appuyée exclusivement sur la prière pour guérir de mes problèmes dentaires.
Quelques semaines plus tard, j'ai été mise à l'épreuve. J'ai commencé à avoir mal à une dent et à la mâchoire. Cette fois-ci, au lieu de consulter un dentiste, j'ai décidé de m'en remettre totalement à Dieu. Cette dent m'avait déjà fait souffrir récemment, et le dentiste chez qui j'étais allée m'avait informée que des soins dentaires importants allaient être nécessaires.
Un passage de Science et Santé auquel je réfléchissais régulièrement s'est fortement imposé à ma pensée: « Chaque jour exige de nous de plus hautes preuves, plutôt que des professions de pouvoir chrétien. Ces preuves consistent uniquement en la destruction du péché, de la maladie et de la mort par le pouvoir de l'Esprit, comme Jésus les détruisait. C'est là un élément de progrès, et le progrès est la loi de Dieu, loi qui exige de nous seulement ce que nous pouvons certainement accomplir. » (p. 233) J'ai compris que si je m'efforçais avec vigueur de prier, en recourant uniquement à la vérité spirituelle pour mon bien-être, je pourrais en effet obtenir la guérison. C'était là l'occasion de guérir physiquement et en plus de faire des progrès spirituels.
J'ai d'abord pris conscience du fait que chaque aspect de mon identité était gouverné par Dieu. J'ai prié seule pendant deux jours, puis j'ai demandé l'aide d'une praticienne de la Science Chrétienne. Nous avons prié ensemble pendant quelques jours. Il n'y avait aucune amélioration sur le plan physique, mais je ne me décourageais pas.
Je me suis bientôt rendu compte que dans mon traitement par la prière, je continuais à me considérer comme matérielle. Science et Santé souligne que « bien commencer, c'est bien finir » (p. 262), et que « la compréhension, semblable à celle de Christ, de l'être scientifique et de la guérison divine renferme un Principe parfait et une idée parfaite — Dieu parfait et homme parfait — comme base de la pensée et de la démonstration » (p. 259). J'ai vu que je devais donc commencer par Dieu, l'Esprit divin, et qu'en tant que Son reflet j'étais entièrement spirituelle. Puis j'ai réfléchi à ce verset de la Bible: « Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu. » (I Corinthiens 6:20) Je voulais rendre gloire à Dieu en L'exprimant à la perfection, en particulier à travers mes pensées.
En continuant à prier, il m'est venu à l'esprit qu'il n'existait pas d'un côté des maladies graves et mortelles et de l'autre des maladies moins importantes. Il n'y a qu'une erreur fondamentale: la fausse croyance qui suggère qu'il existe un pouvoir en dehors de Dieu et que Dieu est incapable de dominer cette croyance. J'ai vu qu'il m'était possible de rejeter chacun de ces mensonges avec une autorité spirituelle.
Puis il m'est venu une idée qui a été à l'origine de la guérison: la carie n'est pas substance en elle-même, mais nie fondamentalement la présence infinie de la Vie divine ou Dieu. J'avais appris de nombreuses années auparavant l'importance de ne pas admettre la mort sous quelque forme que ce soit, de ne pas croire que la mort puisse mettre fin à la Vie ou à tout aspect de la création de la Vie. J'ai vu dans cette idée « la simplicité qui est en Christ » dont parle l'apôtre Paul dans la Bible (II Corinthiens 11:3, d'aprés la version King James), et qui nous avertit de ne pas nous laisser distraire par des hypothèses et des conclusions erronées. Dans cette situation, j'ai compris qu'il ne m'était pas nécessaire de croire que quelque chose d'autre que la Vie avait sa place dans mon existence. Si Dieu n'incluait aucun élément destructeur, alors c'était aussi vrai à mon sujet, puisque j'avais été créée à Son image. Peu de temps après, la douleur a diminué et j'ai senti des picotements dans ma mâchoire et dans ma joue, un signe, à mes yeux, que la guérison se produisait. J'ai continué d'affirmer ces vérités spirituelles pendant le reste de la journée.
Le soir, la douleur avait pratiquement disparu, et j'ai appelé la praticienne pour lui faire part de mes progrès. La dent était encore un peu sensible, mais j'avais la certitude d'être en train d'obtenir une guérison complète. J'en avais la preuve par le fait que je n'avais plus peur et que je n'envisageais plus d'aller chez le dentiste. Quand je me suis réveillée le lendemain matin, j'étais complètement guérie. Considérant qu'il était important de ne pas terminer mon travail de prière simplement parce que la douleur avait disparu, j'ai prié encore pendant quelques jours jusqu'à ce que je sois bien consciente de ma perfection spirituelle. Je n'ai plus eu de problème depuis.
Je suis très reconnaissante pour les vérités glorieuses qu'on trouve dans la Science Chrétienne, qui non seulement nous guérissent, mais nous font progresser spirituellement.
Jamul (Californie), U.S.A.
