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Explorer la Bible

Le temps de la moisson

La Bible et le cycle des semailles et des récoltes.

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 2009


En lisant l'Ancien Testament, on découvre qu'a partir du moment où les enfants d'Israël traversèrent le Jourdain pour entrer dans le pays de Canaan, ils cessèrent d'étre nomades. Ils s'établirent dans des villes et des villages et devinrent à la fois bergers et agriculteurs. Ce passage spectaculaire de quarante années d'errance dans le désert, après avoir fui l'Égypte où ils étaient esclaves, à un mode de vie sédentaire enrichit la culture juive d'un grand nombre de pratiques et coutumes nouvelles. Avant l'arrivée des Israélites vers 1300 av. J.-C., les Cananéens avaient cultivé la terre fertile de ce pays de plaines et de collines en terrasses pendant près de mille ans. C'est pourquoi les nouveaux arrivants adoptèrent naturellement les pratiques agricoles des Cananéens. Les Israélites apprirent à faire pousser des céréales, à cultiver la vigne et à planter des oliviers. Les collines et les plateaux pierreux proches de leurs villages donnèrent de bons pâturages pour les vaches et les moutons. Ces terres demeurèrent la propriété des Israélites. Au propre et au figuré l'agriculture constitua la base économique et biblique d'Israël. Cette activité exerçait une influence extrêmement importante sur la vie quotidienne, les comportements sociaux, la religion et la loi. Même lorsque la terre était possédée par des particuliers, des membres de la famille royale ou des religieux, les Israélites pensaient qu'elle appartenait à Dieu. Aussi lorsqu'ils labouraient, semaient et moissonnaient, c'était également là le moyen pour chacun d'entrer en relation avec Dieu, qui, en retour, leur garantissait l'abondance dans tout ce qui était essentiel à la vie quotidienne. La religion faisait partie intégrante des activités agricoles des Israélites. Il n'est donc pas étonnant que la Bible utilise à foison des analogies empruntées au vocabulaire du monde rural: planter, semer, moissonner, bergers, brebis, etc. Les Israélites adoptèrent un système de division des saisons agricoles en six périodes de un ou deux mois chacune. La meilleure source concernant cette division est un calendrier daté du Xe siècle av. J.-C., découvert en 1908 sur le site de l'ancienne ville biblique de Gezer, et appelé pour cette raison le calendrier de Gezer. Selon un dictionnaire biblique The Interpreter's Dictionary of the Bible., ce calendrier est peut-être le fruit d'un exercice scolaire dans lequel les mois sont reliés aux saisons. Chaque période est attribuée à Dieu:

Ses deux mois de récolte (olives),
Ses deux mois de semailles (céréales),
Ses deux mois de plantation tardive,
Son mois de cueillette de lin,
Son mois de récolte de l'orge,
Son mois de moisson et de fête,
Ses deux mois de taille de la vigne,
Son mois de fruits d'été.

L'année religieuse des Israélites tournait également autour du travail de la terre. Les fêtes principales avaient une signification à la fois agricole et religieuse. Le jeûne avait lieu au début des semailles et des plantations. C'était une époque de labeur incessant auquel participaient tous les membres de la famille. Des terres pierreuses, des terrains en pente et des pluies imprévisibles rendaient parfois ce travail pénible. Une moisson pauvre était source de lamentations; au contraire, une belle récolte donnait lieu à tant de joie que la célébration de cet événement par des fêtes joyeuses devint la tradition. Chaque homme israélite devait participer à trois grandes fêtes. La fête des pains sans levain succédait à la fête religieuse de la Pâque. Ce jour de fête commémorait la sortie d'Égypte des Israélites, dont le départ précipité ne leur avait pas permis de cuire le pain du jour. À présent installés dans le pays de Canaan, ils célébraient cette fête en même temps que la Pâque, inaugurant dans la joie la saison des moissons. C'était en général en mars ou avril. La deuxième fête annuelle, la fête des sept semaines, avait lieu cinquante jours après le premier jour de la Pâque, Cette fête d'un jour, parfois appelée fête de la moisson, célébrait la fin de la période des moissons, en mai ou en juin. On l'appelait aussi jour des premiers fruits de la terre, car c'était celui où l'on présentait les premiers produits de la récolte. Le Nouveau Testament désigne cette fête sous le nom de jour de la Pentecôte (voir Actes 2:1) Le terme grec pour désigner la fête des sept semaines est pentekoste, qui signifie « cinquantième ». Comme le don du Saint-Esprit survint en ce jour, cinquante jours après la résurrection de Jésus, les chrétiens se réapproprièrent la fête des sept semaines pour commémorer l'achèvement de la mission de Jésus sur terre.

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