Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

« Tu es une bonne mère »

Éduquer les enfants et avoir plein d'incertitudes semblent aller de pair. Ces incertitudes se manifestent le plus souvent lorsqu'on doit prendre des décisions concernant les enfants, que l'on se préoccupe par exemple du rythme de sommeil de son bébé ou bien de la façon dont les adolescents utilisent Internet.

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 2009


« Je ne sais pas quoi faire ! » Cette plainte, je l'ai entendue aussi bien dans la bouche de jeunes mamans dans les jardins publics, que dans celle de couples qui se sont investis avec succès dans une carrière professionnelle pendant des années avant de fonder une famille. C'est comme si l'on naviguait sur des eaux nouvelles sans carte maritime pour être guidé. Mais dans ces moments où il faut savoir anticiper, la prière en Science Chrétienne est devenue pour moi une ressource naturelle vers laquelle me tourner pour trouver réponses et réconfort.

Il y a quelques années, je me sentais incapable d'élever mes enfants correctement. Bien souvent ils ne se comportaient pas comme je l'aurais souhaité – ou comme j'étais sûre que les enfants de leur âge se comportaient ! Prisonnière de mes propres indécisions, j'étais déconcertée et gênée de ne pas savoir quoi faire. J'ai alors connu une longue période de maladie, au point d'avoir du mal à m'acquitter physiquement des tâches liées à l'éducation de jeunes enfants, sans parler de ma disponibilité mentale.

Ayant obtenu auparavant de nombreuses guérisons par la prière, j'ai demandé à une amie de prier pour moi, cherchant principalement une guérison physique. Sans doute a-t-elle deviné que je me sentais dépassée, car le lendemain, quand je l'ai rappelée, elle a terminé notre conversation en disant: « Tu es une bonne mère. »

Avant que j'aie pu dire quoi que ce soit, elle a ajouté sur un ton catégorique: « C'est Dieu qui me l'a dit. »

J'ai ri de bon cœur. Que répondre à cela ! J'ai compris ce qu'elle voulait dire. La Bible explique que la Création – enfants, hommes, femmes – est à l'image de Dieu (voir Genèse 1:27). Alors pourquoi n'exprimerait-on pas naturellement les qualités indispensables pour bien éduquer des enfants, qualités telles que l'intelligence, la confiance, la tendresse et l'humilité ?

La Bible contient de nombreux exemples de directives divines. J'aime particulièrement ces versets: « Confie-toi en l'Éternel de tout ton cœur, et ne t'appuie pas sur ta sagesse; reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers. » (Proverbes 3:5, 6) Une communion paisible avec Dieu m'a apporté les réponses dont j'avais besoin. Mais mon expérience m'a également appris que ce qui m'empêchait d'entendre la Parole de Dieu, c'était ces incertitudes constantes ou le sentiment persistant qu'il existerait un moyen inconnu d'élever ses enfants pour qu'ils développent mieux leurs capacités latentes et prennent véritablement leur essor.

Mais ce jour-là, quand j'ai compris que ma bonne volonté à exprimer des qualités maternelles était voulue par Dieu, ma conception de l'éducation a définitivement changé (ce que j'ai apprécié bien plus encore que la guérison physique qui a résulté de nos prières).

Au cours des années qui ont suivi ce tournant décisif, j'ai réfléchi à ce que signifie le fait d'être divinement guidée et soutenue pour éduquer ses enfants avec confiance. L'un des aspects précieux de la nature de Dieu est qu'll voit la Création uniquement du point de vue de la perfection, dans son intégralité. J'ai appris que mon aptitude à être une mère inspirée et à voir en mes enfants les enfants de Dieu, spirituels, altruistes, matures, paisibles et intelligents, vient naturellement de Lui, et que cette capacité s'accompagne d'une norme de conduite élevée. C'est ce qui me permet aussi de soutenir concrètement mes enfants dans leur propre expression de Dieu.

Ainsi que je le comprends, pour se défaire de ses doutes quand on élève des enfants, il faut être prêt à admettre sa propre nature divine. Si je reconnais que je suis tout à fait capable de mener une activité productive dans la maison, je dois alors m'attendre à une solution spirituelle satisfaisante même lorsqu'un des enfants me déçoit ou me déconcerte par son comportement.

Par exemple, je peux être surprise qu'il faille tant insister pour que l'un de mes enfants fasse son lit comme il faut ou finisse son travail scolaire, mais au lieu de me demander si je suis trop sévère ou trop indulgente, je vais m'épargner des moments de tension en ne me laissant pas duper par les limites du contexte humain et en reconnaissant que tout ce qui est nécessaire à une solution satisfaisante est déjà là, ce qui ne laisse aucune place au doute de soi.

À mesure que s'est renforcée ma conviction que la capacité divine d'élever mes enfants avec tendresse et intelligence est à ma portée, l'inspiration est venue de tous côtés. Résultat: je suis mieux à même de réfléchir aux idées des autres sans me sentir sur la défensive ni incompétente.

Nous devons faire preuve d'humilité et adorer Dieu humblement pour nous affirmer en tant que parents aux capacités infinies. « Vivre de façon à maintenir la conscience humaine en relation constante avec le divin, le spirituel et l'éternel, écrit Mary Baker Eddy, c'est individualiser le pouvoir infini; et c'est cela la Science Chrétienne. » (La Première Église du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 160) On ne saurait être meilleurs parents qu'en «individualisant le pouvoir infini ».

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / octobre 2009

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.