L'année dernière, au collège, je n'avais pas d'amis proches. Les amis que j'avais connus depuis la maternelle prenaient leurs distances. Il y en avait qui se concentraient sur leur travail scolaire, d'autres qui m'ignoraient et d'autres encore qui nouaient de nouvelles amitiés.
À l'heure du déjeuner, je regardais toutes les tables pour trouver quelqu'un à côté de qui m'asseoir. Parfois, je regardais certains de mes camarades de classe et je me disais aussitôt que je ne pouvais pas être amie avec eux parce qu'ils étaient trop différents de moi, ils n'étaient pas le genre de personnes que je voulais fréquenter. Ce jugement m'incitait à me concentrer sur leurs défauts plutôt que leurs qualités. Alors, je me sentais frustrée et je me suis résignée à rester seule pour toute l'année scolaire. Après le retour de notre classe de quatrième d'un voyage scolaire dans les montagnes de Santa Cruz, en Californie, j'étais au bord des larmes. Pendant le voyage, je m'étais sentie très isolée car le groupe dans lequel on m'avait mise formait un vrai clan.
En rentrant au collège, j'étais plus frustrée que jamais. J'ai souvent parlé de ce problème à ma mère, mais je rejetais les citations de la Bible et de Science et Santé qu'elle me signalait et je continuais à penser que je ne trouverais jamais quelqu'un avec qui me lier d'une grande amitié dans ce petit collège.
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