Comment trouver ce que l’apôtre Paul appelait « la simplicité qui est en Christ » ? (voir Il Cor. 11:3, d’après la Bible King James) Ceux qui ont eu l'occasion de participer à différentes activités organisées autour de l'Assemblée Annuelle, à Boston, ont pu constater que la pratique de la Science Chrétienne s'ancre tout à fait dans l'expression de cette simplicité.
Le samedi 31 mai un atelier sur les salles de lecture a eu lieu. L'article XXl du Manuel de L'Église, qui définit le rôle des salles de lecture a été étudié en profondeur. Un présentation de vidéos et de rapports de bibliothécaires du champ a couvert des thèmes comme l'histoire des salles de lecture, les nouvelles techniques, les aspects financiers, et les rapports avec la localité. Des représentants de 98 églises filiales originaires de 8 pays (États-Unis, Australie, Canada, France, Afrique du Sud, Corée du Sud, Grande-Bretagne et Allemagne) ont participé à cet atelier, qui était le trentième du genre a être tenu aux États-Unis et dans le monde ces deux dernières années. Tous ceux qui désirent se renseigner sur l'organisation d'un atelier, peuvent envoyer un e-mail à opendoors@ csps.com
Le dimanche 1er juin, le premier service dominical de L'Église Mère a eu lieu dans l'Extension à 10 heures. Julia Wade, soliste de L'Église Mère, a été accompagnée par Ben Cook qui a joué sur un tout nouveau piano de concert numérique; à midi, un service en espagnol a eu lieu pour la première fois dans le même édifice. Des visiteurs de plusieurs pays assistèrent au service, dont beaucoup ont souligné l'atmosphère chaleureuse et familiale.
À 15 heures, un autre service, dans l'édifice original, rassembla membres et visiteurs. Les Lecteurs, Curt Wahlberg et Beth Schaeffer, étaient tous deux assis à une table, de façon conviviale et informelle. Le premier cantique, « Satisfait », dont les paroles sont de Mary Baker Eddy, fut chanté sur une nouvelle mélodie composée par Andrew D. Brewis. Enfants et adolescents ont pu assister au service. Après la lecture de la Leçon-Sermon, le Premier Lecteur invita les assistants à rédiger sur des cartes remises à l'entrée une prière « offerte pour l'assistance collectivement et exclusivement », comme indiqué dans le Manuel de L'Église, page 42. Ces cartes furent plus tard affichées sur des panneaux pour être lues par tous. Le dernier cantique, « Pour la sainte guerre » (n° 264), fut chanté sur un arrangement joyeux et entraînant, tandis que nombre des assistants battaient des mains en cadence. Les élèves de l'école du dimanche ont assuré l'accueil à ce service comme aux autres activités de cette journée.
La « fête des cantiques de l'Assemblée Annuelle » commença à 16 h 15. Judy Wolff, Présidente du Conseil de Fidéicommissaires, annonça la publication prochaine d'un supplément à l 'Hymnaire de la Science Chrétienne. Julia Wade et Fenella Bennetts, praticienne et professeur de la Science Chrétienne en Angleterre, conduisirent cette réunion de chants de louanges, pris notamment dans ce supplément. Sur la Christian Science Plaza, entre 17 heures et 18 h 30, les jeunes scientistes chrétiens de TMCYouth expliquèrent leurs activités autour de rafraîchissements.
Le quatrième et dernier service eut lieu à 19 heures dans l'édifice original.
Le lundi 2 juin, sous le soleil, les visiteurs de fort nombreux pays ont commencé à se réunir pour l'Assemblée annuelle. À 13 heures, Richard Bergenheim [ci-dessus, en médaillon], Rédacteur en Chef du Christian Science Monitor, ouvrit l'Assemblée dans l'Extension, et annonça qu’il servirait en qualité de Président de L’Église Mère pour cette année. Plus de 3 300 connexions ont permis à des milliers de personnes, individus et groupes dans le monde, de suivre en direct l’Assemblée sur internet. Le Président lut des passages de la Bible et de Science et Santé, et le poème de Hamilton avec lequel Mary Baker Eddy a conclu son livre Rétrospection et Introspection. Après une prière silencieuse et la Prière du Seigneur, il donna la liste des officiers de l’église pour l’année à venir:
Mary Baker Eddy, Pasteur Emeritus
Conseil des Directeurs de la Science Chrétienne:
Thomas Black, Walter Jones,
Margaret Rogers, Nathan Talbot,
Mary Trammell
Secrétaire de L’Église Mère:
Nathan Talbot
Trésorier:
Ned Odegaard
Premier Lecteur:
Curtis Wahlberg,
Deuxième Lectrice:
Beth Schaeffer
De chaleureux remerciements ont été adressés au Président sortant, Mark Swinney.
Ensuite une vidéo a été montrée sur le thème de « la simplicité qui est en Christ », vidéo enregistrée lors d’une visite des Directeurs à São Paulo (Brésil) au mois de mars 2008. Dans cette ville qui porte le nom de saint Paul, les Directeurs ont parlé de ce que l’apôtre avait à dire à propos du Christ: « ...je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard du Christ. » « Certains spécialistes pensent, a expliqué Margaret Rogers, que les paroles de Paul visaient certains états mentaux qu’il avait découverts parmi les membres de l’église de Corinthe. » Les Directeurs ont analysé ces différents états de pensée et montré comment, aujourd’hui dans les églises, « la simplicité qui est en Christ » permet de surmonter chacun d’eux.
Le premier était le laxisme moral. Les Corinthiens ne voyaient pas le lien entre la pureté morale et le christianisme. Ils pensaient qu’il était possible d’avoir l’un sans l’autre.
Le deuxième état mental était la division parmi les membres, suscitant des factions dans l’église. Paul aborda ce problème sous l’angle de la simplicité. Le mot simplicité a le sens ancien de sincérité sans détour. Une version de la Bible traduit même « simplicité en Christ » par « dévotion constante au Christ ».
Le troisième état mental était la crédulité. La vulnérabilité aux influences trompeuses, la croyance à la personnalité, la naïveté, tout cela peut détourner de la dévotion constante au Christ, tandis qu’une pensée pure, semblable à celle d’un enfant, constitue véritablement une protection.
Ensuite, Ned Odegaard et Tom Black ont présenté le rapport du Trésorier. L’ensemble des fonds de L’Église s’élève à 496 millions de dollars. L’Église n’a pas de dettes. 113 millions de dollars ont été dépensés cette année. Le Fonds Général s’élève à 165 millions de dollars, soit 19 millions de dollars de plus que l’an dernier.
Phil Davis, Directeur des Comités de Publication, fit remarquer ensuite que, bien qu’il ne soit pas simple de mener une action auprès des médias et des administrations en vue de corriger les déclarations erronées et les injustices concernant la Science Chrétienne, nos contacts avec les autres peuvent et doivent refléter la simplicité qui est en Christ. L’activité du Comité est basée sur des rapports sincères et profonds avec ces institutions, activité motivée par l’amour pour Dieu et pour l’humanité.
Les rapports du champ furent illustrés par deux vidéos. La première montrait Première Église du Christ, Scientiste, à São Paulo, Brésil. Des membres et des visiteurs y expliquent ce que l’église représente pour eux. Un jeune fait remarquer que l’église n’est pas une obligation mais un plaisir, un endroit pour étudier et apprendre davantage sur Dieu. Pour deux autres jeunes adultes, on trouve à l’église bonheur, amitié, et partage d’idées. La Première Lectrice de cette église, présente à l’Assemblée Annuelle, dit que les gens viennent aux services pour être guéris, et qu’ils sont guéris, car « l’Amour se reflète dans l’amour ». Un membre de longue date déclare qu’il se sent vraiment en famille quand il est à l’église. Une dame qui fréquente l’église depuis presque cinq ans et a été guérie d’une grave dépression, dit qu’elle se sent encore comme un bébé en Science Chrétienne. Selon un autre membre, chacun est comme une pierre prenant sa part dans la structure de l’activité de l’église.
Après le chant du cantique 49, une vidéo célébrant les cent ans de l’activité de nurse de la Science Chrétienne, prévue dans le Manuel, fut présentée à l’assistance. La jeune nurse de la Science Chrétienne qui intervenait dans la vidéo insista sur le fait qu’une nurse devrait être transparente pour la Vérité, un reflet de la sollicitude parfaite de Dieu.
Puis Bill Warrick, de TMCYouth, présenta quelques activités que son département propose aux jeunes: école du dimanche, organisations à l’université, aide pour devenir membre de L’Église Mère, conférences sur la Science Chrétienne et réunions régionales de la jeunesse.
Ensuite, Abe McLaughlin, ancien journaliste au Christian Science Monitor, montra l’importance du pardon et du Christ en action à travers un touchant reportage qu’il avait réalisé au Rwanda. À l’occasion du centième anniversaire du Monitor, tous les membres des églises filiales et des associations d’élèves de la Science Chrétienne dans le monde entier furent invités à s’abonner au Monitor, en signe de soutien et de gratitude.
La deuxième vidéo illustrant les rapports du Champ présenta Première Église du Christ, Scientiste, à Yorba Linda, en Californie. En résumé, cette église n’est pas tant un édifice que la croissance spirituelle de la congrégation. Membres et visiteurs se perçoivent comme une famille, ils prennent soin les uns des autres et jouent un rôle majeur dans leur localité.
Nathan Talbot et les autres membres du Conseil des Directeurs présentèrent ensuite leur rapport. Le Secrétaire souligna que la base de la théologie de la Science Chrétienne est belle, claire, et spirituelle. Tom Black résuma cette théologie en quelques mots: Dieu existe. Dieu est bon. Dieu est tout. L’univers, y compris l’homme, est le reflet de Dieu. Et le mal n’existe pas. Puis Mary Trammell, cita Science et Santé, qui explique que la révélation de la Science Chrétienne se compose de deux parties, « La découverte de cette Science divine de la guérison-Entendement... » et « la preuve, par la démonstration actuelle... », et que cette Science guérit véritablement (Science et Santé, p. 123). Walter Jones souligna que, même si parfois les gens s’enfoncent dans la complexité du matérialisme, tous peuvent s’appuyer sur le fait que Dieu est tout et que nous reflétons tous Sa bonté et Sa pureté. D’autres membres du Conseil des Directeurs firent à nouveau remarquer que la théologie de la Science Chrétienne est simple et pure, fondée sur la Bible et les écrits de Mary Baker Eddy. Les règles et statuts du Manuel qui gouvernent L’Église sont simples, et nous pouvons toujours en tirer de nouvelles inspirations.
Pour finir, Nathan Talbot demanda à tous les membres de se joindre au Conseil des Directeurs pour mettre en pratique la simplicité du Christ, suivant en cela le Manuel.
L’Assemblée prit fin avec le solo Finding the Christ in me [Trouver le Christ en moi], chanté par Julia Wade, et suivi par une minute de prière silencieuse.
Sur la vidéo de l’Assemblée, en anglais, on peut constater que l’amour et l’enthousiasme transcendent les langues ! À voir sur le site: www.tfccs.com/annualmeeting
Commentaires de participants
« Ce qui m’a le plus touché lors de cette Assemblée, c’est l’unité dans le mouvement de la Science Chrétienne. Avec la simplicité du Christ, les églises de différentes localités sont unies dans l’expression de l’Amour divin et dans l’accomplissement de leur mission. »
São Paulo, Brésil.
« Quelques jours avant mon départ pour Boston, quelqu’un m’a demandé pourquoi j’avais soudain décidé d’y aller. J’ai réalisé après coup que ce qui m’avait attiré au fond, c’était le thème de cette Assemblée. J’ai toujours beaucoup aimé ce passage où l’apôtre Paul parle de la «simplicité qui est en Christ», et je trouve de plus en plus que la simplicité est quelque chose de profondément juste, quelles que soient les circonstances. C’est pourquoi lors de l’Assemblée, j’ai beaucoup apprécié d’entendre relier la simplicité à la pureté et à la clarté, telles que nous les avons vues s’exprimer dans les deux exemples d’églises chaleureuses et vivantes [vidéos du Brésil et de Californie]. Les deux interventions du Conseil des Directeurs m’ont aussi donné le sentiment de paisibles conversations en famille, cœur à cœur. Je suis repartie avec un certain nombre d’idées simples et utiles, comme par exemple qu’on ne peut pas avoir de vrai christianisme sans pureté morale, et aussi que la théologie de la Science Chrétienne est toute simple. Je ne regrette pas d’être venue ! »
Eaubonne, France
« Les activités proposées et les conversations que j’ai eues avec des employés de L’Église Mère m’ont apporté de l’inspiration et des idées que je partagerai avec les membres de mon église filiale. J’espère que la gratitude pour les Héraut et le Monitor s’exprimera par de nouveaux abonnements. Il m’est aussi apparu que nous pouvons souscrire des abonnements-cadeaux en faveur de personnes qui vivent dans d’autres pays. Le sentiment de faire partie d’une seule famille et le désir d’exprimer de l’amour pour notre prochain nous prépare à faire ces pas. »
Hambourg, Allemagne
