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Article de couverture

ÊTRE TELLE QUE DIEU M'A FAITE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 2008


Un jour, un ami m’a dit qu’être humble, c’est bien vouloir être tel que Dieu vous a fait. Après quatre années d’études à l’université et quatre années d’enseignement dans un lycée, j’ai commencé à apprendre ce que cela voulait réellement dire.

J’avais toujours désiré être praticienne de la Science Chrétienne pour apporter mon soutien par la prière à mon prochain, pour voir et reconnaître la présence et le pouvoir divins qui guérissent. Et j’étais sûre que Dieu avait fait naître ce désir dans mon cœur, que ce désir faisait partie de Son plan.

J’avais un premier pas à faire qui consistait à être disposée à quitter mon poste d’enseignante afin de consacrer tout mon temps à la pratique de la guérison spirituelle. Des amis et des membres de mon église m’avaient déjà demandé de prier pour eux, et il me semblait tout naturel de m’engager dans cette voie.

Pourtant, avant de prendre cet engagement, j’avais un problème à régler par la prière: une excroissance sur le cou qui était apparue quand j’étais au lycée. Les années avaient passé et je n’avais pas prêté beaucoup d’attention à cette grosseur, trop occupée par mes responsabilités d’enseignante. Or, à présent, je ne voulais pas qu’un problème physique aussi visible nuise à mon travail de guérison.

Il était normal et juste de prier à ce sujet et de m’attendre à ce que ma propre guérison survienne, lorsque je comprendrais que cette excroissance ne faisait pas partie de mon identité spirituelle. J’ai appelé une praticienne de la Science Chrétienne qui a accepté de prier avec moi jusqu’à ce que je sois guérie.

Pour ma part, l’esprit d’une phrase écrite par Mary Baker Eddy m’a aidée dans mes prières: « Cette œuvre de guérison requiert beaucoup de charité et d’humilité. » (Écrits divers 1883-1896, p. 7) Lorsqu’une amie praticienne m’a offert de partager son bureau avec elle quelques heures par jour, j’ai accepté son invitation avec gratitude. J’ai aussi pris des emplois à mi-temps, notamment comme aideserveuse dans un salon de thé où je débarrassais les tables. Je priais pour avoir l’humilité de considérer que chaque emploi faisait partie de ma pratique de la guérison par la Science Chrétienne.

La veille de ma première journée de travail dans le salon de thé, je me suis mise à l’écoute des idées spirituelles que Dieu me donnait pour les mettre en pratique. J’ai été guidée vers un passage de la Bible: « Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde: c’est en cela que l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement. [...] Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. » (I Jean 4:16-19) Ces idées m’ont tellement touchée que je les ai notées pour les avoir avec moi. Sur le chemin, j’ai demandé à Dieu de me montrer comment exprimer Sa vie et Son amour dans mes actes.

Après m’avoir montré en quoi consistait mon travail, la gérante du salon de thé m’a demandé: « Qu’est-ce que vous avez sur le cou ? Vous voyez un médecin ? » Je lui ai assuré que je m’en occupais, en expliquant que je recevais un traitement par la prière d’une praticienne de la Science Chrétienne.

Tout en débarrassant les tables, j’ai pensé à ce passage de la Bible et à la façon dont je pourrais le mieux communiquer l’amour de Dieu envers toutes les personnes que je rencontrerais ce jour-là. J’ai résolu de traiter équitablement chaque serveuse que j’assistais, en apportant à chacune une aide équivalente. L’une ne serait pas mieux servie qu’une autre, mais mon amour s’étendrait généreusement à toutes.

Vers la fin de ma journée de travail, la gérante est revenue me voir pour me dire: « Vous êtes une fille épatante ! J’aime beaucoup la manière dont vous travaillez et dont vous aidez toutes les serveuses. » J’étais touchée. J’avais eu pour but de me montrer charitable envers tous et voilà qu’on me manifestait de l’appréciation. Cette expérience m’a tellement remplie d’humilité que j’étais impatiente de rentrer chez moi pour étudier et en apprendre encore davantage sur Dieu qui, selon la Science Chrétienne, est Amour avec un grand A. Pour moi, c’était une illustration de ce que Mary Baker Eddy a écrit dans Science et Santé: « Et l’Amour se reflète dans l’amour. » (p. 17)

Le lendemain matin, pendant que j’étudiais la Leçon biblique hebdomadaire (qu’on trouve dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne), j’ai puisé de l’inspiration dans une idée de Science et Santé. Là encore, je l’ai notée pour l’emporter avec moi: « Dieu est le bien naturel et n’est représenté que par l’idée de la bonté... » (p. 119) Il serait naturel, me suis-je dit, que je reflète la bonté de Dieu: que je débarrasse bien les tables, que je nettoie bien les comptoirs et que j’aide la plongeuse à garder son poste de travail en ordre. À un moment donné, une serveuse est venue vers moi pour me dire: « Qu’est-ce que tu travailles bien ! » Sa remarque m’a encouragée, parce que je cherchais activement des moyens d’exprimer humblement la bonté de Dieu, et ces efforts avaient été reconnus.

Le lendemain matin, j’ai étudié la Leçon biblique en m’attendant à recevoir encore davantage d’idées spirituelles. Après avoir lu un passage sur la grâce de Dieu, j’ai cherché la signification du mot « grâce » et j’ai trouvé cette définition du mot grec qui en est à l’origine: « L’influence divine sur le cœur et son reflet dans la vie. » C’était comme si Dieu, par Sa grâce, plaçait dans mon cœur Son amour, Sa joie et Son influence, et je savais qu’il m’aiderait à les partager.

Ce jour-là dans le salon de thé, je me suis efforcée d’exprimer la grâce. En débarrassant les tables aussi silencieusement que possible, je plaçais les assiettes doucement dans le bac à vaisselle et je marchais sans me précipiter mais avec efficacité. À un moment donné, une cliente m’a appelée pour me demander si j’étais sûre d’avoir choisi la profession qui me convenait. Je lui ai dit que j’espérais faire un autre métier, mais qu’en attendant j’étais reconnaissante d’avoir cet emploi. Elle m’a répondu: « Vous vous déplacez avec tant de grâce; vous auriez dû être danseuse. » Elle n’aurait pas pu me faire une remarque plus aimable, étant donné mon désir de faire mon travail avec grâce.

J’ai continué à étudier la Leçon biblique tous les jours et à mettre en application les vérités que je découvrais, de manière concrète, dans mon travail. La semaine suivante, j’avais tellement confiance dans la bonté de Dieu, dans Son amour et Sa puissance que j’ai demandé à la praticienne de cesser de prier pour moi, bien que l’excroissance sur mon cou soit toujours là. Convaincue de ce que j’apprenais sur le lien qui m’unissait à Dieu, je n’éprouvais plus aucune inquiétude au sujet de mon corps.

La semaine suivante, l’excroissance s’est ouverte, elle s’est vidée et a disparu pour ne jamais revenir. La gérante du salon de thé était ravie. « C’est parti ! s’est-elle exclamée. La grosseur a disparu ! La prière guérit, n’est-ce pas ? » Au cours de cette expérience, je n’ai jamais eu pour but de remédier à un problème physique. Je m’efforçais seulement de vivre l’inspiration et l’amour qui venaient de Dieu, d’être « telle qu’il m’a faite. » Je pensais que le premier pas vers la pratique avait consisté à quitter ma profession d’enseignante. Or, en réalité, le premier pas avait été d’apprendre ce qu’est la vraie humilité dont Mary Baker Eddy écrit qu’elle « est le premier pas en Science Chrétienne, où tout est gouverné, non par l’homme ou les lois matérielles, mais par la sagesse, la Vérité et l’Amour ». (Écrits divers, p. 354)

Deux ans après cette guérison, je n’avais plus besoin d’emplois à mitemps, et mon désir sincère de devenir praticienne de la Science Chrétienne à plein temps avait été exaucé. Quelle joie !

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