« L'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours. » (Science et Santé, p. 494)
Cette vérité est gravée dans mon cœur depuis la première fois que, tout enfant, en Belgique, je l'ai lue au mur de l'école du dimanche de la Science Chrétienne que j'ai eu le privilège de fréquenter. J'ai découvert en effet en lisant Science et Santé avec la Clef des Écritures, qui est le livre d'étude de cette religion, écrit par Mary Baker Eddy, que Dieu, l'Amour divin, prend réellement soin de chacun de Ses enfants à chaque instant. Science et Santé m'a aussi fait découvrir le sens spirituel du message que contient la Bible. C'est à la lumière de ces deux livres et en m'appliquant à les mettre en pratique au quotidien, que j'ai fait l'expérience de la guérison spirituelle, et cela dans bien des domaines de l'existence.
Un été, il y a quelques années, j'avais une hémorragie qui durait depuis plusieurs jours et, malgré mes propres prières, je ne voyais pas d'amélioration. J'étais effrayée. Ayant déjà eu des preuves du pouvoir de la guérison-Christ en bien des occasions, je savais que je pouvais m'appuyer radicalement sur la prière, mais je sentais toutefois que j'avais besoin d'aide et fus amenée à appeler une praticienne de la Science Chrétienne.
Tandis que je lui exposais le problème, cette dame me dit avoir obtenu par la prière une guérison complète d'un problème similaire pour elle-même, ce qui m'encouragea beaucoup. Puis elle me parla avec douceur et conviction de la toute présence de Dieu, notre Père-Mère, ainsi que de Son amour constant pour chacun de Ses enfants. Dieu gouvernait réellement tout par Sa loi d'harmonie et il n'y avait par conséquent pas de place en Dieu, le bien absolu, pour la moindre erreur ou discorde d'aucune sorte. Dieu ne les avait jamais créées, et cela ne faisait donc ni partie de Lui ni de Son idée, l'homme, tel que cela est décrit dans la Bible au premier chapitre de la Genèse: « Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. » (1:31)
Cette dame me rappela aussi l'histoire de la femme atteinte d'une perte de sang depuis douze ans, qui fut guérie en s'approchant de Jésus et après avoir touché le bord de son vêtement. Jésus lui dit en la voyant: « Prends courage, ma fille, ta foi t'a guérie. Et cette femme fut guérie à l'heure même. » (Matthieu 9:22) Au fur et à mesure que la praticienne me parlait, je percevais de mieux en mieux que l'être réel de l'homme, de la femme, est créé et maintenu par Dieu, l'Esprit, à Son image et à Sa ressemblance. J'ai réalisé que l'homme exprime et reflète sans cesse toutes les qualités divines: amour, santé, harmonie, pureté, douceur, joie, satisfaction... Ces qualités dont la source est dans l'Esprit sont toujours là, présentes et indestructibles. Lorsque je raccrochai le téléphone, ma façon de penser avait totalement changé. Je savais que tout était très bien, et c'était vrai.
Le lendemain, la guérison avait eu lieu. C'était en 2001.
Une autre fois, après avoir fait de gros efforts en faisant mon ménage, j'eus le dos bloqué et dus m'aliter, incapable de mettre un pied par terre. Je savais déjà que le problème n'était pas physique mais mental et que mon être réel est spirituel, non matériel. Je me souviens m'être attachée fermement à l'« exposé scientifique de l'être » qui explique cela (Science et Santé, p. 468) et aussi à la façon dont Jésus voyait son prochain: « Jésus voyait dans la Science l'homme parfait, qui lui apparaissait là où l'homme mortel pécheur apparaît aux mortels. En cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l'homme guérissait les malades. » (ibid., p. 476477) Je fis là encore appel à la praticienne, qui accepta de m'aider. Après mon coup de fil, j'ai senti une nette amélioration et j'ai pu me lever, mais en m'accrochant où je pouvais. J'affirmais des vérités spirituelles qui me venaient à la pensée, telle que celle-ci: « Pour ceux qui s'appuient sur l'infini, soutien constant, aujourd'hui est riche en bienfaits. » (Science et Santé, p. vii) Je me souviens nettement que malgré la situation, je ne pouvais m'empêcher de rire tant mon état physique me semblait ridicule, mais surtout je savais par expérience que tout irait très bien. La praticienne me rappela que l'enfant de Dieu, que j'étais en réalité, ne peut jamais se trouver dans un état de victime impuissante, et elle m'encouragea à ne pas accepter la suggestion d'un handicap.
C'est suite à ce travail spirituel que je me suis remise très rapidement, et définitivement. Bien des années plus tard, je demeure très active. J'ajouterai qu'ayant huit petits-enfants, dont certains en bas âge, il m'arrive régulièrement de les porter, surtout lorsqu'ils viennent à la maison, maison provençale de trois étages avec escaliers étroits, que je monte sans aucune difficulté. Il m'arrive aussi fréquemment de porter des objets lourds pour l'entreprise de mon mari, tels des boîtes à outils ou des seaux de peintures. De plus, j'aime beaucoup danser et même, à l'occasion, shooter dans un ballon pendant les parties de foot de mes petits-fils.
L'étude des écrits de Mary Baker Eddy et de la Bible m'a apporté bien des preuves du pouvoir infini de Dieu. Certaines guérisons ont été instantanées, d'autres m'ont poussée à me tourner davantage et de tout mon cœur vers Dieu, l'Esprit, apprenant à L'écouter de mieux en mieux et percevant ainsi que Son œuvre spirituelle est toujours parfaite, harmonieuse et complète. Il n'est rien qui puisse changer cela, tout est déjà très bon !
La Motte en Provence, France
