Il y a bien des années, je me suis réveillée par un matin ensoleillé pour entendre mon père me relater la guérison instantanée que ma mère avait eue la veille au soir. Alors qu'une douleur interne la faisait horriblement souffrir, elle s'était tout à coup sentie bien. Elle était guérie. Après avoir remercié avec effusion la praticienne qui avait prié pour ma mère, mon père lui avait demandé comment elle avait prié. Elle répondit qu'elle s'était appuyée sur un énoncé de Mary Baker Eddy, dans Science et Santé: « Retenez perpétuellement cette pensée – que c'est l'idée spirituelle, le Saint-Esprit et le Christ, qui vous met à même de démontrer, avec une certitude scientifique, la règle de la guérison, basée sur son Principe divin, l'Amour, qui soutient, protège et environne tout l'être véritable.» (p. 496)
La jeune fille que j'étais à l'époque se demandait ce que la praticienne avait pu comprendre dans ces mots pour lui permettre d'accomplir une guérison instantanée. C'était merveilleux, pensais-je, d'être capable de guérir avec une telle certitude ! Depuis, je n'ai jamais cessé de méditer cette phrase, et je comprends mieux comment et pourquoi on peut guérir avec une certitude scientifique. Pour avoir une idée plus claire sur la question, examinons de plus près les propos de Mary Baker Eddy. D'abord, elle nous invite à fixer notre pensée sur « idée spirituelle ». Quelle est cette « idée spirituelle » ? Pour moi, la réponse est double: c'est le Saint-Esprit et le Christ.
Le Christ est la conscience divine qui nous révèle notre nature, notre perfection et notre substance spirituelles véritables. En quelque sorte, c'est le modèle de notre nature et de notre identité spirituelles qui se développe sans cesse. Au fond de nous, le Christ nous parle de notre union à Dieu. Le Christ est la sainteté qui anime notre être spirituel, la véritable origine de nos pensées inspirées. Mary Baker Eddy déclare: « La compréhension, semblable à celle de Christ, de l'être scientifique et de la guérison divine renferme un Principe parfait et une idée parfaite – Dieu parfait et homme parfait – comme base de la pensée et de la démonstration. » (Science et Santé, p. 259)
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