Je suis technicien dans le génie civil, je travaille dans le bâtiment comme chef de chantier. Un soir de juin 2004, au moment où je rentrais du travail, une douleur subite me saisit au niveau de l'aine et je reconnus les symptômes d'une hernie étranglée. Certaines personnes de ma connaissance, qui avaient manifesté les mêmes symptômes, avaient dû subir des interventions chirurgicales. Même m'asseoir m'était impossible. Je me suis allongé et je me suis efforcé de rester calme. Même si je me sentais trop mal pour lire, je ne tenais pas à résoudre ce problème autrement que par la prière, et voici pourquoi: étudiant les enseignements de la Science Chrétienne depuis plusieurs années, je reconnaissais mon état d'enfant parfait de Dieu, créé, comme nous le lison dans la Genèse, à Sa ressemblance. J'avais déjà eu plusieurs occasions de constater les bons effets d'une confiance totale en la bonté infinie de Dieu, notamment lorsque j'avais été guéri par la prière d'hémorroïdes dont j'avais souffert depuis ma naissance.
Le lendemain, j'ai pu retourner travailler, soutenu par la confiance que je plaçais en Dieu et par ce passage de la Bible qui me venait constamment à la pensée: « Recommande ton sort à l'Éternel, mets en lui ta confiance, et il agira.» (Psaume 37:5)
Cependant, le deuxième jour, me lever du lit a été très, très difficile. Je suis cependant sorti pour aller au travail, en boitant, car je n'avais plus de force dans le dos et les reins. Arrivé au chantier, je me suis remis à prier. Il m'est venu à l'esprit que dans ma prière je devais reconnaître l'amour parfait de Dieu, la toute-puissance de l'Esprit, et affirmer mon obéissance à mon Créateur. Mary Baker Eddy a écrit: « Ce n'est qu'en reconnaissant la suprématie de l'Esprit, qui annule les prétentions de la matière, que les mortels peuvent dépouiller la mortalité et trouver le lien spirituel indissoluble qui établit l'homme pour toujours dans la ressemblance divine, inséparable de son créateur. » (Science et Santé, p. 491)
J'ai commencé à méditer cette pensée, à reconnaître que j'étais l'image et la ressemblance spirituelles de Dieu, et que l'image ne peut pas être malade puisque l'original n'est pas malade. J'ai continué à reconnaître qu'en ma qualité d'enfant de Dieu je ne suis pas un homme matériel composé d'un cerveau, de nerfs, de chair, de peau, et d'autres éléments matériels (voir Science et Santé, p. 475). Et j'ai pu travailler sur le chantier ce jour-là, puis je suis rentré à la maison. Là, j'ai continué à prier et étudier, et j'ai lu au moins deux fois la leçon biblique de la semaine (indiquée dans Le Livret trimestriel de la Science Chrétienne).
Le troisième jour, je suis retourné au travail, mais cela n'allait toujours pas. Mes amis au chantier ont remarqué que je boitais et ils m'ont demandé ce qui se passait. Je n'ai pas voulu donner d'explication, pour ne pas soulever d'inquiétudes. À midi, un collègue m'a invité à aller manger avec lui. Après le repas, je me sentais si mal que je suis allé chez un ami qui habite à côté du restaurant et qui possède un exemplaire de Science et Santé. Nous sympathisons beaucoup, cet ami et moi, et j'ai pu aller dans une de ses chambres pour lire tranquillement le livre. J'ai commencé à lire quelques passages du chapitre sur l'enseignement de la Science Chrétienne, puis tout le chapitre intitulé « Récapitulation ». J'y ai trouvé un passage qui m'a beaucoup intéressé, à la page 414, et qui dit: « Soyez conscient de la vérité de l'être, savoir que l'homme est l'image et la ressemblance de Dieu en qui toute existence est permanente et exempte de douleur. » Il m'est apparu clairement que l'homme que Dieu a créé à Son image n'est pas matériel, qu'il est spirituel. Étant l'image de la perfection divine, je ne reflète en réalité que la perfection, la bonté, la sagesse, l'intelligence, la pureté, la santé, la sainteté de Dieu. J'ai lu ce chapitre pendant plus d'une heure et demie. Je me suis senti comme entouré de quelque chose de merveilleux et de paisible. Puis je me suis endormi pendant une quinzaine de minutes.
Quand je me suis réveillé, la douleur s'est dissipée peu à peu. Comme le travail était terminé pour la journée, je me suis apprêté à rentrer chez moi. C'est alors que la douleur a redoublé de violence. À ce point, je n'avais plus aucune crainte. J'ai seulement dit à Dieu: « J'ai fait ma part de travail, ce qui reste T'appartient. » Et je savais que Dieu, en réalité, avait déjà tout accompli. Je suis rentré à la maison, tout à fait tranquille. Moins de trois heures après, je ne souffrais plus du tout, l'hernie avait disparu. Cette guérison a été permanente.
Je suis vraiment très, très reconnaissant pour les enseignements de la Science Chrétienne, qui m'ont aidé à résoudre tant de problèmes. Je pourrais en témoigner jusqu'à demain matin !
Douala, Cameroun
