Un jour, lors d'une leçon de gymnastique à l'école, je devais exécuter un exercice qui consistait à grimper à la barre Voulant à tout prix réussir afin d'obtenir une bonne note je me suis déchaussée afin de mieux pouvoir grimper sans glisser. Une fois le but atteint, je me suis laissée descendre en appuyant fortement mes pieds contre la barre pour ralentir ma descente. Ce frottement a occasionné une blessure sous l'un d'eux. Au début, rien de conséquent; mais comme nous étions en hiver et que je portais toujours des souliers fermés et des chaussettes, la blessure ne se refermait pas mais s'aggravait au contraire. Après une dizaine de jours, je n'arrivais plus à mettre mes souliers d'hiver. Comme il était prévu que nous allions passer une semaine en montagne avec ma famille pour faire du ski, je ne voyais pas comment je pourrais chausser mes souliers de ski et encore moins comment j'allais skier.
J'ai alors décidé de demander de l'aide à un praticien de la Christian Science. Il m'a parlé d'un passage de la Bible que j'aime beaucoup: «Ne crains rien, car je suis avec toi; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante.» (Ésaïe 41:10) Puis il m'a tout simplement assuré que je pouvais partir tranquille et que tout se passerait bien.
Par la suite je me suis rappelé un passage de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy qui me parle particulièrement car il m'est facile à comprendre: «Il n'y a qu'une cause première. Donc il ne peut y avoir d'effet d'aucune autre cause, et il ne peut y avoir de réalité en quoi que ce soit qui ne procède de cette grande et unique cause.» (p. 207)
Pendant le voyage, j'ai mis des sandales aux pieds pour être plus à l'aise, mais je n'avais plus de crainte. Le lendemain, après avoir passé une excellente nuit, j'ai constaté que la croûte de ma blessure s'était reformée. Sans me poser de questions j'ai chaussé mes souliers de skis et j'ai passé une superbe journée sportive, sans jamais ressentir de douleur. En rentrant, j'ai constaté que la blessure ne s'était pas ouverte et qu'au contraire elle se refermait très rapidement. La suite de la semaine s'est magnifiquement passée et je n'ai plus eu aucun problème.
Cette expérience m'a surtout montré que si nous nous tournons vers Dieu, nous sommes toujours protégés. Et ce sentiment de protection fait disparaître la peur. En fait, je me suis rendu compte que la peur d'être limitée dans mes mouvements et de ne pas pouvoir pratiquer mon sport monopolisait mes pensées et m'empêchait de discerner la vérité à mon sujet, la vérité que Dieu connaît.
Il a suffi que j'élève mes pensées vers Dieu et que je les détourne de la matière pour que je sois libre et déliée de cette peur. Ainsi j'ai pu discerner combien mon être réel était créé parfait, et que rien ne pouvait m'atteindre si je m'attachais fermement à la Vérité divine.
Sonceboz, Suisse
