Un jour, lors d'un entraînement de football, nous avons disputé un match amical. J'occupe le poste de gardien de but dans mon équipe. La partie s'est très bien déroulée mais, à quelques minutes de la fin, j'ai dû effectuer un dégagement aux cinq mètres (cela consiste à poser le ballon au sol et à le shooter très fort). A ce moment-là, j'ai entendu mon genou gauche craquer, puis j'ai ressenti une douleur très violente. J'ai tout de même pu terminer le match, mais en ayant très mal.
Le lendemain, à mon réveil, je ne pouvais presque plus bouger mon genou. Cela était très embêtant, car je devais participer à un tournoi de football scolaire le jour suivant. Je n'avais pas du tout envie de manquer un tel événement, d'autant plus que ma classe et moi nous y étions préparés durant toute l'année. J'ai tout de suite demandé de l'aide à un praticien de la Christian Science. J'ai également prié de mon côté. Je me suis souvenu de deux phrases que j'entends chaque dimanche à l'école du dimanche:
«La matière est l'erreur mortelle... la matière est l'irréel et le temporel.»
Voici le passage complet duquel sont tirées ces deux phrases, qui se trouve à la page 468 de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy: «Il n'y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout. L'Esprit est la Vérité immortelle; la matière est l'erreur mortelle. L'Esprit est réel et et l'éternel; la matière est l'irréel et le temporel. L'Esprit est Dieu, et l'homme est Son image et Sa ressemblance. Donc, l'homme n'est pas matériel; il est spirituel.». Ce passage m'a aidé à me voir tel que Dieu me voit, spirituel et non matériel, heureux et non souffrant.
Ce soir-là, ma famille et moi étions invités chez des amis pour fêter les vingt ans de leur fils. Nous nous y sommes rendus à pied et j'ai senti que mon genou allait déjà un peu mieux. Pendant la soirée, j'ai remarqué que l'état de mon genou s'améliorait encore.
Cependant, sur le chemin du retour, je ressentais toujours une petite douleur. Avant de m'endormir, je me suis rappelé que la matière étant inintelligente, elle ne pouvait avoir de sensation.
Le lendemain matin, je me suis rendu au tournoi avec la certitude que j'allais pouvoir jouer normalement. A mon arrivée au stade, je n'ai plus rien ressenti, d'un seul coup. J'ai pu jouer tous mes matches normalement et sans aucune difficulté.
Nous n'avons pas gagné le tournoi, mais la plus belle victoire pour moi, c'est d'avoir été témon du triomphe de l'Esprit sur la matière, démontrant que l'on peut toujours faire appel à Dieu et s'attendre à un bon résultat. Cette expérience a vraiment fortifié ma confiance en Dieu et j'en suis très reconnaissant.
Delémont, Suisse
