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A présent, je parle sans difficulté

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2005


Ce récit est la retranscription d'une émission qui a été diffusée, en anglais, sur les ondes de Sentinel Radio.

Dès l'école primaire, je souffrais d'un fort bégaiement. Mes parents avaient pris rendez-vous avec une orthophoniste, chez qui je me rendais régulièrement pour suivre un traitement. Au bout d'un an ou deux, ces séances n'avaient abouti à aucun progrès. Je continuais à bégayer, et nous avons cessé d'y aller.

Au lycée, ce handicap restreignait beaucoup ma participation en classe et il limitait, voire anéantissait complètement, toute vie sociale, car je me mettais à bégayer dès qu'une situation me rendait nerveux ou tendu.

Quand je suis entré à l'université, mon état ne s'était toujours pas amélioré. Toutefois, une chose positive m'est arrivée en première année, car c'est là que j'ai rencontré une étudiante qui allait devenir mon épouse plus tard, et qui étudiait la Christian Science. Très souvent, au cours de nos sorties ensemble, nous discutions longuement des enseignements de cette religion.

L'une des idées qui est ressortie de nos discussions et qui m'a particulièrement frappé, c'était la manière dont la Christian Science explique que l'homme et il s'agit autant des femmes que des hommes est véritablement spirituel. C'était là un concept tout à fait nouveau pour moi. La Christian Science m'a montré qu'en aucun cas mon identité, telle qu'elle a été créée par Dieu, ne souffre de limitations. Pour la première fois, j'ai vu que toutes les qualités estimables qui étaient présentes dans ma vie, comme l'intelligence, l'amour, la tendresse, la gentillesse... provenaient de Dieu. J'ai vu également que tout ce qui m'empêchait d'exprimer ces bonnes qualités, comme le bégaiement par exemple, ne faisait pas réellement parie de moi.

La merveilleuse distinction que fait la Christian Science entre la création divine et la vue matérielle et limitée de la création m'ouvrait une perspective sur une nouvelle façon d'envisager la vie. Tandis que j'acquérais un concept plus clair de ce que j'étais, c'est-à-dire enfant de Dieu, je devenais certain que ce concept m'indiquait le chemin qui allait me permettre de surmonter le handicap. Or, même si ce processus a été graduel, le bégaiement a commencé déjà à diminuer à mesure que je comprenais mieux l'existence spirituelle.

Après notre mariage, alors que ma femme et moi étions encore étudiants, mon premier emploi a consisté à accueillir les visiteurs à l'office du tourisme de Colonial Williamsburg, important site historique de Virginie: toute la journée j'étais en contact avec le public, répondant aux questions et vendant les billets permettant de visiter la ville. J'ai beaucoup aimé ce travail. Il y avait toutefois des circonstances où la crainte prenait le dessus et où le bégaiement se manifestait à nouveau.

Je commençais à voir cependant que cela avait lieu lorsque j'avais peur de quelque chose. Parler avec des amis proches ou avec des membres de la famille ne me posait pas de problème. C'est pourquoi j'ai commencé à réaliser que ce dont j'avais réellement besoin, c'était de surmonter cette peur. J'aimerais vous faire part d'un verset de la Bible tiré d'Ésaïe, qui a vraiment beaucoup compté pour moi à cette époque: «Ne crains rien, car je suis avec toi; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante.» (Ésaïe 41:10) C'était pour moi la promesse que si j'arrivais à me débarrasser de la crainte, le bégaiement ne pourrait plus subsister.

Plus je faisais face à la peur et plus libre était ma faculté d'élocution.

Ce qui m'a aidé à parfaire cette guérison, c'est mon élection, un jour, comme lecteur pour les services de mon église. J'ai su alors que le moment était arrivé de me libérer définitivement du handicap. Quand on doit lire au pupitre, on proclame sans cesse la Parole de Dieu: cette idée a représenté pour moi une certitude tout à fait merveilleuse, car elle m'a enlevé tout sentiment de responsabilité mal placée, tout stress ou peur. Dans l'ouvrage de Mary Baker Eddy intitulé Science et Santé, j'ai trouvé un magnifique passage qui m'accompagnait nuit et jour: «L'intercommunication se fait toujours de Dieu à Son idée, l'homme.» (p.284) Cette phrase signifiait que ce n'était pas moi qui allais être responsable de la proclamation de la Parole de Dieu; Dieu me parlait et Il s'adressait à chaque membre de l'assistance, lors de chaque service religieux. Ce concept m'a libéré Pendant toutes les années où j'ai été lecteur, aucun bégaiement ne s'est manifesté.

A partir du moment où ce travail a été derrière moi, le bégaiement l'a été aussi. Aujourd'hui je m'exprime avec aisance. J'aime répondre au téléphone et cela ne me gêne pas de parler en public. Si pendant toutes ces années, y compris quand j'avais vingt ans, on m'avait dit qu'un jour je parlerais à la radio, j'aurais répondu: «C'est impossible ! Vous devez plaisanter ! Je ne pourrai jamais y arriver.» Et m'y voilà ! Avoir cette impression de liberté, c'est merveilleux...

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