Dans une économie de «transition»:
♦Les taux d'intérêt doivent-ils baisser ou être relevés ?
♦ Quelle est la meilleure façon de réduire le chômage ?
♦ Le libre-échange est-il un bon ou un mauvais système ?
♦ La délocalisation traduit-elle une gestion de bon sens ou une forme d'exploitation ?
Ce sont là quelques-unes des questions avec lesquelles se débattent les dirigeants et les populations du monde entier, à l'heure où les économies locales, régionales et nationales doivent s'adapter à un environnement en perpétuelle mutation.
Trouver des réponses équitables et profitables à tous exigera beaucoup d'efforts. Le contexte national, les conditions du marché, l'expérience personnelle et les tendances politiques déterminent les différentes manières de réagir. Mais l'ombre de l'incertitude économique plane indistinctement sur l'entrepreneur, le cadre d'entreprise, le salarié ou le retraité.
Pourtant, même en des temps incertains, il existe des certitudes fondamentales enracinées dans une vision spirituelle de la vie et de la réalité. En voici quelques-unes, qui sont déterminantes:
Légitimité de l'amour
Les lois de la vie sont une réalité. Elles ont été résumées par Jésus dans ses deux «grands» commandements: avoir un seul Dieu, et aimer les autres comme soi-même. L'absolu de l'amour est Dieu. Cependant, l'invisible infini n'est jamais éloigné des besoins humains. L'Amour qui constitue notre être nous incite à agir de façon plus conforme à la nature de Dieu en adoptant des comportements empreints de compassion, des objectifs désintéressés, une éthique plus élevée.
Auteur du XIXe siècle, femme d'affaires et praticienne de la guérison spirituelle, Mary Baker Eddy résume ce principe de Cause et effet dans son livre, Science et Santé avec la Clef des Écritures, en une courte phrase: «Et l'Amour se reflète dans l'amour.» (p. 17)
Mary Baker Eddy a écrit Science et Santé pour rétablir la pratique de ces lois dans tous les domaines de l'existence, et pour rendre accessible à tous une méthode de guérison et de résolution des problèmes humains entièrement basée sur ces lois. Les réponses à apporter aux questions posées au début de cet article ne sont pas évidentes, mais elles finiront par s'imposer dans la mesure où l'on recherchera de plus en plus le Père-Mère unique, où l'on découvrira que Sa famille universelle – Ses enfants – est toujours soutenue par l'Amour divin.
Interdépendance
Malachie, l'un des prophètes de l'Ancien Testament, s'interrogeait: «N'avons-nous pas tous un seul père ?» (Malachie 2:10) Ce Père ne connaît pas de frontières, nationales ou religieuses. Bien plus que l'appartenance ethnique ou les gènes, c'est cette source divine unique qui nous relie les uns aux autres. Cette «interconnexion» représente davantage que le terme à la mode utilisé dans les sciences sociales et environnementale. C'est un fait de l'existence, dont les implications en faveur du bien sont considérables.
Que cette interdépendance s'exprime dans le cadre d'un travail en réseau, de prières quotidiennes pour le progrès de l'humanité ou de quelque autre action, nos efforts sont multipliés grâce à un principe de réciprocité qui se trouve décrit dans une épître du Nouveau Testament: «Dans la circonstance présente votre superflu pourvoira à leurs besoins, afin que leur superflu pourvoie pareillement aux vôtres, en sorte qu'il y ait égalité.» (II Corinthiens 8:14)
Des idées à la place de la matière
Les postes avancés, en économie, comme dans tout autre domaine, se situent en terrain métaphysique. Qu'est-ce que la substance ? Science et Santé explique que la substance – ce qui est bon et permanent – est l'Esprit et sa création spirituelle. Les limitations de la vie matérielle présentent seulement une vue inversée de ce que l'Entendement illimité a créé.
On a tendance à parler de l'activité économique en termes physiques: production, distribution et recyclage en tout genre. Mais en réalité nous vivons et travaillons dans un monde fondé sur des idées. Chaque produit, chaque service est d'abord et avant tout une idée.
Le vrai moteur de la croissance économique est la pensée spirituellement libérée, et les idées constituent le matériau de base du commerce. De la nanotechnologie gie à la communication sans fil, la performance croît avec de moins en moins de support matériel.
Un astronaute saoudien nous a donné une grande leçon de vie, et même d'économie, quand il a fait remarquer que le premier jour en orbite, les nouveaux explorateurs de l'univers montraient chacun «son pays», puis les jours suivants «sa région», pour finalement ne plus voir qu'une seule Terre.
Les penseurs des temps modernes font un nouveau pas en avant, à la rencontre d'un Créateur aimant et de peuples unis par une sollicitude mutuelle. Ces découvertes individuelles – mais aussi le fait qu'elles sont reliées entre elles – nous apportent l'espoir de la stabilité dans un monde en mutation rapide.
    