Il y a une dizaine d’années, ma femme et moi avons pu constater le pouvoir libérateur de l’amour de Dieu. Je venais d’être licencié et je devais renouveler ma carte de séjour en France. Quelque temps auparavant, nous avions déposé auprès de l’Office des réfugiés un recours pour ma femme, qui m’avait rejoint sur le sol français et dont le titre de séjour avait expiré. Le recours est une mesure légale qui permet à la personne de rester dans le pays pendant la procédure d’examen et d’obtention des papiers de séjour.
Le jour où nous avons été convoqués, ma carte a été renouvelée, mais nous avons été envoyés dans un autre service de la préfecture pour le cas de ma femme. L’agent de police qui nous a reçus n’a pas pris le temps de vérifier nos documents, il a tapé sur son ordinateur le nom de mon épouse et s’est rendu compte qu’elle avait déjà reçu l’ordre de quitter la France. Il n’a pas pu constater que nous avions déposé un recours. A notre grande surprise, des policiers sont venus alors nous arrêter. Après une fouille, j’ai été libéré, mais on m’a appris que ma femme devait rester et qu’elle serait transférée au Palais de justice, avant d’être expulsée de France. A cette annonce, j’ai été très inquiet pour ma femme, mais d’emblée, je me suis tourné vers Dieu pour trouver un soutien.
Cependant, comme si cela ne suffisait pas, à peine suis-je sorti de la préfecture pour rentrer chez moi que j’ai perdu ladite carte de séjour, mon passeport, ainsi que d’autres documents importants. Là je me suis senti découragé et vraiment perdu, mais à nouveau je me suis tourné vers le Christ, le message de Dieu, certain que cette succession de difficultés (licenciement, arrestation de ma femme et perte de documents) n'était autre qu'une tentation de me faire oublier la toute présence de Dieu.
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