J’ai été élevée dans un foyer scientiste chrétien, mais vers l’âge de vingt ans, j’ai pris mes distances par rapport à cette religion. Je considérais naïf de s’appuyer uniquement sur le beau et le bon.
Puis, ma grand-mère m’a demandé si je pouvais l’accompagner à l’Assemblée annuelle 2002 et au symposium. Elle désirait beaucoup s’y rendre, mais ne pensait pas être capable d’y aller seule. Alors, pour elle, j’ai accepté.
Je m’attendais à une ambiance « club », et je doutais fort de pouvoir m’intégrer. Néanmoins, je dois admettre honnêtement que la première chose qui m’a impressionnée, ce fut le cadre. Je ne m’attendais pas à ce sentiment d’être chez moi. J’ai été si heureuse de voir L’Église Mère. L’ambiance était joyeuse, mais pas du tout « club ». Et surtout, c’était une ambiance où l’on sentait régner une grande force. On sentait qu'on avait beaucoup prié pour cet événement. C’est ce qui m’a le plus impressionnée. Toutes les réunions et autres manifestations étaient très ouvertes, très libres, mais aussi puissantes et extrêmement émouvantes. Elles étaient aux antipodes de la naïveté, elles exprimaient une forte conviction.
Lors de l’Assemblée annuelle, j’ai vu combien s’en remettre à l’amour de Dieu représente de profondeur et de sincérité. Je connaissais Science et Santé depuis mon enfance, mais en le lisant dans l’avion, après l’Assemblée annuelle, c’était comme si je lisais ces phrases pour la première fois ! Depuis, j’essaie de mettre ces idées en pratique dans la vie quotidienne. Et cela a vraiment changé beaucoup de choses.
Au cours des six derniers mois, j’avais un job d’appoint dans un club de remise en forme. J’avais de nombreux contacts avec des joueurs de tennis ou de golf qui souffraient d’une synovite du coude.
Je travaille sur ordinateur, et je me suis rendu compte récemment que je manifestais les mêmes symptômes. Je me suis d’abord dit: « Zut ! Maintenant, tu as aussi ça, ça ne se guérit pas et tu ne peux rien y faire. » Puis j’ai pensé: « Non. Mary Baker Eddy nous dit que nous avons le droit de nous rebeller contre ces pensées. Je ne suis pas obligée d’accepter ces pensées de maladie. »
Ensuite j’ai lu dans la Bible: « La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte... celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. » (I Jean 4:18) J’étais honnête avec moi-même et j’ai admis que j’avais encore peur. Cependant, je voulais penser d’une autre façon et m’en remettre totalement à l’Amour. Il est devenu clair que je serais parfaite dans l’amour une fois que je n’aurais plus peur. J’ai beaucoup pensé à la domination et à la toute présence de l’Amour divin qui imprégnait toutes mes pensées et que je manifestais. J’ai affirmé que l’Amour est la seule chose que je peux exprimer et qu’il n’y a de place pour rien d’autre. Le lendemain matin, je me suis levée et quand, vers le milieu de la journée, j’ai repensé à la difficulté, je me suis aperçue qu’elle avait disparu, et elle n’est jamais revenue.
Ma foi est donc devenue plus pragmatique et plus rationnelle, moins alimentée par mes émotions. J’ai commencé à comprendre ce que veut dire être scientiste chrétienne: c’est saisir la vérité davantage à chaque instant, la démontrer davantage, en parler, parler de l’Amour et pouvoir ainsi guérir. Parce que vous avez une bonne nouvelle à annoncer et que vous pouvez le faire.
Depuis l’Assemblée annuelle de l’an dernier, je me sens parfois comme Alice au pays des merveilles. J’ai soudain accès à tant de nouvelles choses ! Il va sans dire que je recommande à tout le monde d’assister à l’Assemblée annuelle 2003 et au symposium.
Un an après, je peux dire qu’aller à l’Assemblée annuelle a changé ma vie.
