Avez-vous déjà craint que le fait d'être éloigné des gens, des aliments, des églises, des médecins, des praticiens que vous connaissez, ou du confort de votre foyer, puisse vous mettre en danger ou vous priver de l'aide et de l'affection dont vous avez besoin ? Moi oui. J'avais 19 ans à l'époque. Nous étions en train de faire, mes parents mon frère et moi, un magnifique voyage à l'étranger.
Nous fêtions notre dernière soirée dans le restaurant gastronomique de notre hôtel. Je n'avais mangé que la moitié de mon hors d'œuvre lorsque j'ai commencé à avoir des vertiges et à me sentir bizarre. Quelque chose n'allait pas.
Je me suis excusée discrètement pour me rendre dans la chambre, où les symptômes sont devenus incontrôlables. Je me disais que je devais souffrir d'une grave allergie alimentaire.
Comme j'avais quitté la table très calmement sans mentionner que je ne me sentais pas bien, ma famille a continué son repas. J'avais admiré un tableau dans le hall d'accueil et ils se disaient que j'étais peut-être allée acheter une peinture. Quand ils sont rentrés dans la chambre, ils ont constaté que j'avais vomi du sang et que je luttais pour rester consciente. Ma mère m'a pris la main en m'assurant de l'amour puissant dont Dieu m'entourait. Elle voulait dire par là que Dieu était présent, à l'instant même. Nous n'étions pas obligés d'aller dans un lieu précis pour Le trouver.
Ma mère a immédiatement appelé une praticienne de la Christian Science, dans notre pays, aux États-Unis, afin qu'elle prie pour moi. Ce recours à la prière n'était pas conditionné par temps ni par la distance. La praticienne n'a pas éprouvé le besoin de me poser beaucoup de questions sur mon état. Elle n'était pas préoccupée par le nombre de kilomètres qui nous séparaient ni par le temps qui s'était écoulé depuis que j'avais consommé ces aliments. Elle savait que le pouvoir de Dieu qui guérit était déjà à notre portée. Et elle savait que sa tâche consistait à agir selon le « temps de Dieu ».
La praticienne a demandé à ma mère de tenir le récepteur près de mon oreille. Elle m'a assuré que Dieu était déjà présent, qu'Il prenait soin de moi et soutenait mon existence même. Que le pouvoir de Son amour qui guérit agissait instantanément. Que ma vie ne dépendait pas d'une capacité qu'aurait la nourriture de me fortifier ou de me faire souffrir. C'est alors que je me suis souvenue du sujet de la Leçon biblique hebdomadaire de la Christian Science que nous lisions cette semaine-là: « Vie ».
La terrible douleur que j'avais dans l'estomac a disparu. Grâce à la faculté qu'avaient la praticienne et ma famille de voir la vérité à mon sujet, c'est-à-dire de voir que j'étais l'enfant de Dieu, parfaite et indestructible, j'ai été vite guérie, dans le temps de Dieu. Il a fallu appeler la praticienne plusieurs fois, mais je me suis endormie paisiblement, me sentant entourée d'amour et de paix.
Malgré quelques inquiétudes dues au fait que je devais prendre l'avion alors que j'étais encore faible, nous sommes repartis pour les États-Unis le lendemain, comme prévu.
Le secours divin est instantané. Il ne dépend pas de l'endroit où nous nous trouvons, des personnes avec qui nous sommes ni de la durée du problème. Tout le monde peut être guéri spirituellement et immédiatement, dans le « temps de Dieu ». Une vraie guérison. Maintenant même.
Melrose,Massachusetts
(U.S.A)
