Des chauffeurs de taxi recourent à des moyens spirituels
De une à deux heures du matin, qu’il pleuve ou qu’il vente, un groupe de chauffeurs de taxi chrétiens se réunit pour prier et chanter dans un parc, dans le centre de Montevideo.
A l’origine de cette initiative, quatre chauffeurs de taxi qui, il y a quelques mois, ont décidé qu’il devait s’opérer un changement dans leur vie. D’après Yllomar Da Rin, l’un des fondateurs du groupe, le travail de nuit incite ses collègues à fumer et à boire de l’alcool pour tenter de rendre les nuits plus courtes. Le groupe a alors décidé, dans un premier temps, de prier pour lui-même, mais par la suite il a élargi ses objectifs. Maintenant, ce groupe essaie de toucher la société de Montevideo dans son ensemble en faisant passer ce message: Dieu peut transformer la manière de vivre de chacun.
Chaîne de télévision Ciudad,
Montevideo, Uruguay
Les méfaits de la crainte
Dans une chronique diffusée le 14 janvier dernier à la Radio Suisse Romande, Michel Thévoz rapportait un phénomène qui n’étonnera pas les lecteurs du Héraut. Il a expliqué que dans son enfance, à l’étonnement de ses camarades, son père médecin l’autorisait à se baigner après les repas, alors que la croyance générale voulait qu’on ne puisse se baigner pendant deux heures après avoir mangé, même légèrement, sous peine de noyade. Longtemps après, son père lui a montré un article dans une revue médicale expliquant que, depuis que cette règle sanitaire était tombée en désuétude, on a remarqué que le nombre de cas d’hydrocution a beaucoup diminué. Le médecin auteur de l’article en avait conclu, ainsi que le rapporte M. Thévenoz, que « ce qui jadis provoquait la noyade chez les baigneurs avec un sandwich dans le ventre, ce n’était pas la digestion, mais l’angoisse de la transgression. C’est la peur de la noyade qui entraînait la noyade ».
Un remède contre la délinquance
Depuis 1990, l’association française Tempelga prend en charge des groupes de garçons de 16 à 18 ans qui lui sont confiés par la Direction régionale de la protection judiciaire de la jeunesse de la Région Centre, pour les emmener en Afrique afin de réaliser un projet de coopération internationale. Ces jeunes, en grande difficulté et ayant souvent commis de graves délits, sont choisis pour leur motivation. En partenariat avec l’action éducative menée par les travailleurs sociaux et les autorités judiciaires, cette initiative a un but pédagogique. Il s’agit de permettre aux jeunes de rompre avec un passé délictueux. Pourquoi l’Afrique ? Selon cette association, ce continent offre un certain nombre de valeurs (importance donnée à la parole, à la famille, respect des anciens) ainsi que des actions utiles à réaliser, dans le cadre de villages chaleureux, qui aident ces jeunes à surmonter leur indifférence à l’autre et à se sentir valorisés. Leur « contrat » prévoit qu’à leur retour ils doivent témoigner de leur expérience africaine devant leur famille, leurs éducateurs et leurs magistrats. L’association Tempelga fait sienne cette parole du sage malien Hamadou Hampâté Bâ: « Pour faire un Homme il faut tout un village. »
Association Tempelga
Centre éducatif renforcé
Boîte postale no9
45380 La chapelle Saint Mesmin
France
Les chrétiens et les musulmans s’unissent pour combattre le SIDA au Nigeria
« La création d’une organisation non gouvernementale (ONG), Inter-Faith HIV/AIDS council of Nigeria [Conseil interconfessionnel du Nigeria contre le SIDA], par des leaders chrétiens et musulmans a donné un élan supplémentaire à la lutte incessante contre ce fléau dévastateur. La nouvelle ONG a été formée conjointement avec The Balm in Gilead [Le Baume de Galaad], une ONG afro-américaine.
« Le Conseil interconfessionnel contre le Sida a été créé... pour remédier aux difficultés liées au SIDA, à la suite de l’appel à l’union lancé par le Baume de Galaad pour affronter le problème de la maladie qui s’étend de plus en plus au Nigeria. Le Conseil interconfessionnel du Nigeria contre le SIDA a tenu sa première assemblée... le 16 avril 2002, à Abuja [la capitale]. La nouvelle ONG, qui a pour devise “Dans l’amour, l’unité et l’espoir nous luttons contre le SIDA”, a déclaré que sa mission consistait à donner davantage de pouvoir aux organisations religieuses afin qu’elles jouent un rôle de leader dans le combat contre l’épidémie du SIDA au Nigeria et dans le soutien à apporter aux malades et aux porteurs du virus. »
“HIV/AIDS: Religious Leaders form NGO”
[SIDA: des leaders religieux forment une ONG]
This Day (Lagos)
20 novembre 2002
A la suite d’une erreur qui s’est glissée dans « Un peu d’histoire... », à la page 18 du Héraut de février, un lecteur canadien nous a fait parvenir cette rectification:
La Déclaration des droits du citoyen et la Charte canadienne des droits et des libertés sont et ont toujours été deux documents distincts qui n’ont aucun lien sur le plan historique. La Déclaration des droits n’est pas devenue la Charte, et la Charte n’a pas été, au moins directement, inspirée par la Déclaration des droits. La Charte fait partie de la constitution canadienne, alors que la Déclaration des droits n’était qu’un projet de loi adopté par le Parlement canadien et qui a une portée beaucoup plus limitée que la Charte.
