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Surmonter le sentiment de culpabilité

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1998

Christian Science Monitor


A un moment ou à un autre, nous avons tous dit ou fait quelque chose que nous avons ensuite regretté. Avoir des remords peut faire beaucoup pour nous aider à mieux agir la fois suivante. Mais qu’en est-il si nous n’arrivons pas à surmonter un sentiment de culpabilité ?

Ou pire encore, si nous croyons que nous sommes de toute manière des pécheurs — que quelque chose de mauvais fait intégralement partie de notre nature ?

Heureusement, il y a un remède à cela. Pour ma part, j’ai trouvé comment surmonter un sentiment de culpabilité en comprenant de mieux en mieux les vérités contenues dans la Bible.

Beaucoup de personnes croient avoir une nature imparfaite parce que les péchés d’Adam et Éve nous auraient tous séparés de Dieu et de Sa bonté. Les enseignements de Jésus-Christ, cependant, montrent que nous n’avons pas à traverser la vie en nous sentant coupables — que nous pouvons nous éveiller à l’innocence que Dieu nous a donnée, nous affranchir vraiment de toute condamnation, être de meilleures personnes.

Pour beaucoup de biblicistes, il existe deux documents distincts dans le livre de la Genèse. En effet, le premier chapitre dit: « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu... Dieu vit tout ce qu’il avait fait; et voici, cela était très bon. »  Gen. 1:27, 31. Or le chapitre deux décrit l’Éternel Dieu créant l’homme à nouveau, cette fois-ci à partir de la poussière de la terre. L’histoire d’Adam et Ève continue avec le récit de la tentation et de la désobéissance du couple, de leur châtiment et de leur exclusion du Paradis.

L’apôtre Paul en parle, s’adressant aux Romains: « Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes. »  Rom. 5:18, 19. Et le livre d’étude de la Christian Science, écrit par Mary Baker Eddy, dit ceci: « Quiconque sait percevoir l’incompatibilité entre l’idée de Dieu et la pauvre humanité devrait pouvoir discerner la distinction (faite par la Science Chrétienne) entre l’homme de Dieu, créé à Son image, et la race pécheresse d’Adam.»Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 345.

Lequel des récits de la création allez-vous accepter ? Celui qui affirme que vous êtes l’image et la ressemblance pure de Dieu est celui dont la véracité peut être prouvée. Il inclut la guérison. La mission de Jésus ici sur la terre était de guérir, de nous faire prendre conscience de notre vraie nature d’enfants de Dieu, qui est intacte. Ce réveil est une étape importante pour celui qui veut surmonter la tendance à nourrir des sentiments de culpabilité. Nous pouvons comprendre que nous sommes spirituels, que notre vraie nature est entièrement innocente. Nul ne manque d’occasions de prouver cela dans sa vie !

Je me rappelle qu’une fois, je me suis senti très coupable à cause de ce que j’avais dit à quelqu’un. Ma remarque avait été mal interprétée. Même après avoir présenté mes excuses, même après que mes excuses aient été acceptées, j’ai continué pendant plusieurs jours à me sentir coupable. Je ne pouvais cesser de repenser à ce que j’avais dit.

Puis un jour je suis tombé sur ce paragraphe de l’œuvre autobiographique de Mary Baker Eddy: « Il est bon de savoir, cher lecteur, que notre histoire matérielle et mortelle n’est que le récit de rêves, et non de l’existence réelle de l’homme, et le rêve n’a pas de place dans la Science de l’être. “Nos années disparaissent comme un souffle”, et comme “l’ombre du soir”. Selon le dessein céleste, les ombres terrestres servent à purifier les affections, à réprouver la conscience humaine et à la détourner joyeusement d’un faux sens matériel de vie et de bonheur, pour la tourner vers la joie spirituelle et vers l’appréciation véritable de l’être.»Rétrospection et introspection, p. 21.

Ce passage fut pour moi comme illuminé par une compréhension nouvelle. Je vis que mon sentiment de culpabilité et le fait de ressasser cette conversation n’avait rien à voir avec mon identité véritable, qui est spirituelle. Après cela, je n’ai plus eu de problèmes de ce genre.

Si vous souffrez à cause de sentiments de culpabilité, la solution consiste à voir que Dieu vous a fait entièrement innocent. Vous pouvez le prouver en découvrant votre nature spirituelle. Si nous comprenions tous la pureté qui est la nôtre en tant qu’enfants d’un seul Dieu, imaginez comme cela nous libérerait et nous permettrait d’aller de l’avant — et comme cela contribuerait à guérir le monde de ses maux !

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