Au début des années 90, mon mari et moi avons déménagé. Nous avions acheté une belle maison, et je me réjouissais beaucoup à l’idée de la décorer. J’avais aussi pour objectifs de devenir membre d’une église filiale et de trouver du travail.
Nous n’étions pas plus tôt installés qu’une maladie de peau désagréable est apparue sur mes mains et mes genoux. Je me suis mise à prier immédiatement, mais étant donné que la maladie s’étendait, j’ai pris contact avec un praticien de la Christian Science pour qu’il me donne un traitement par la prière. A mon grand désespoir, la maladie a continué de s’étendre jusqu’à ce qu’elle me couvre entièrement le corps. J’ai pu me joindre à une église filiale et ai participé à ses activités avec peine, mais j’étais dans l’incapacité de trouver du travail. La plupart du temps, j’étais couchée pour étudier ou pour essayer de dormir, car il semblait que ce soit le seul moment où je ne me sentais pas trop mal. J’étudiais la Christian Science depuis de nombreuses années, et, pour la première fois, je voulais abandonner. Ce qui m’en a empêchée, ce sont les guérisons que j’avais eues par le passé. Certaines avaient pris du temps, mais invariablement, quand la guérison se produisait, j’avais non seulement recouvré la santé, mais j’avais aussi progressé sur le plan spirituel.
J'ai lu Science et Santé cinq fois, jusqu’à ce que je sois Complètement guérie !
J’étudiais et je priais avec assiduité, mais en vain, semblait-il. Au moment où la maladie en était à son stade le plus critique, une lettre m’est parvenue de la part de l’Association Scientiste Chrétienne des élèves de mon professeur. La lettre parlait de la persévérance dans le traitement. Elle donnait l’exemple d’une femme qui souffrait d’une maladie considérée incurable en expliquant qu’elle avait persisté à lire Science et Santé jusqu’à ce qu’elle soit guérie.
Après avoir lu la lettre, je me suis sentie poussée à aller allumer la télévision, dans la pièce voisine. Là, j’ai appris avec consternation que dans une heure, des troupes américaines allaient être envoyées dans un pays où un conflit venait de se déclarer. En général, je prie au sujet de telles situations, mais cette fois-ci, J’ai éprouvé un plus grand besoin de prier parce que mon fils appartenait à l’une de ces troupes. J’ai téléphoné à mon fils qui m’a confirmé qu’il allait bientôt partir. Je lui ai dit que nous allions prier pour lui. Mon mari était à son travail, et je l’ai donc appelé pour lui faire part de la nouvelle. Ce qu’il m’a répondu a apaisé toutes mes craintes, car il m’a assuré que l’innocence de notre fils le protégerait. Avec cette pensée, je suis retournée me coucher et me suis mise à lire Science et Santé.
Je me souviens très bien de l’état de désespoir dans lequel je me trouvais quand j’ai commencé à lire. D’abord, j’ai lu très rapidement. A la fin de ma première lecture du livre, je ne me sentais pas mieux qu’avant. J’ai recommencé à lire. Cette fois-ci, je me suis servie d’un calendrier pour noter où j’en étais de ma lecture. Au bout de la troisième fois, j’approfondissais les idées de plus en plus. J’utilisais un dictionnaire et prenais des notes dans un carnet afin de m’assurer que je connaissais le sens de chaque mot. Au cours de cette lecture, il y a eu des moments où je ne ressentais aucune douleur. Je progressais aussi spirituellement. J’apprenais à être patiente, fervente, à abandonner toute idée préconçue. J’ai lu le livre cinq fois, jusqu’à ce que je sois complètement guérie ! J’aimerais ajouter que notre fils est revenu sain et sauf, et que, pendant toute la période où il était parti, mon mari et moi n’avons pas eu de crainte quant à sa sécurité.
Je suis très reconnaissante des progrès spirituels accomplis au cours de cette guérison et de tous les bienfaits qui en ont découlé. Je me souvient de ce que j’ai appris avec beaucoup de gratitude. Mary Baker Eddy écrit: « La pensée dirigée toute entière vers l’accomplissement d’une chose honnête rend cet accomplissement possible. » (Science et Santé, p. 199) Je me souviens aussi avec tendresse de l’aide que j’ai reçue de mon mari et du praticien qui répondait toujours à mes appels, parfois plusieurs fois par jour. Les mots sont incapables d’exprimer la reconnaissance que j’épouve pour la Christian Science et pour le livre d’étude, Science et Santé, qui nous révèle les trésors de la Bible.
Boston (Massachusetts), U.S.A.
