N’existe-t-il aucune lueur d’espoir pour celui qui a enfreint la loi et purge une peine de prison? Doit-on le considérer comme un rebut de la société ? Devons-nous lui tourner le dos ?
Pour tous ceux qui ont déjà travaillé dans le milieu pénitentiaire (en qualité de visiteurs de prison ou de bénévoles), la réponse à ces questions revêt de merveilleuses promesses. D’ailleurs, il est toujours possible de voir quelqu’un se libérer des croyances asservissantes ayant entraîné son incarcération. En travaillant avec des détenus comme visiteuse de prison, je suis toujours fascinée par la curiosité spirituelle d’un grand nombre d’entre eux. Il semble que les circonstances de leur détention accaparent toute leur attention au point qu’ils se rendent compte de la nécessité de changements radicaux dans leur existence.
C’est alors que la Christian Science entre en scène en leur montrant une vision d’eux-mêmes extrêmement différente de celle qu’ils ont. En effet, les personnes purgeant une peine de prison semblent avoir comme dénominateur commun un manque d’estime d’elles-mêmes. Même l’aspect extérieur le plus dur cache souvent un profond sentiment d’infériorité, sentiment qui, la plupart du temps, date de l’enfance et s’est renforcé avec les années. Finalement, ce concept erroné est accepté comme un fait, et la personne se met alors à manifester tout ce qu’on associe généralement à cette croyance. Cela doit être extraordinaire pour cette personne de s’entendre dire: « Vous êtes l’enfant de Dieu. Vous êtes la ressemblance et l’image de Dieu. » Imaginez entendre cela pour la première fois ! Cette vérité, dès qu’elle est énoncée, rencontre quelquefois la dérision ou le mépris, mais elle parle aussi au cœur affamé de celui qui veut désespérément y croire.
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