Je suis étudiante à l’université de Leyde. L’année passée, je suis allée rendre visite à mes parents pour le weekend de Pâques. Au cours de la soirée — nous étions tous en train de lire — j’ai ressenti une douleur aiguë au ventre. Ma première réaction a été de rester assise, de garder mon calme et de réfléchir au fait que je suis l’enfant de Dieu.
Quelques instants plus tard, toute douleur avait disparu.
Comme je ne réussissais pas à détourner mon attention de la douleur, j’ai commencé à lire un périodique de la Christian Science. Je n’avais pas lu de périodiques de la Christian Science depuis longtemps, et je me suis aperçue, à ce moment-là, que quelque chose m’avait manqué. Mes pensées se sont remplies de l’Amour de Dieu, et j’ai prié pour savoir comment démontrer ce que je comprenais déjà. Les douleurs ont diminué, mais plus tard lorsqu’elles ont repris, je me suis sentie découragée.
Cependant l’idée me vint que rien ne pouvait empêcher l’enfant de Dieu de démontrer la Vérité. Peu importe ce que les sens matériels prétendent, la Vérité reste vraie et est toujours à notre portée. Avec cette assurance j’ai continué à lire et je n’ai pas perdu confiance dans la Vérité qui triomphe de tout. Ce que je venais de lire m’avait fait comprendre que même lorsque la prière ne semblait pas avoir un effet immédiat, nous pouvons être certains que la présence de Dieu est un fait immuable. Je pouvais avoir la certitude que mon désir honnête de percevoir la réalité spirituelle ne resterait pas sans réponse. Je refusais de m’inquiéter quant à la façon dont la guérison se produirait, et je comprenais que cette responsabilité n’est pas la nôtre, mais est entièrement entre les mains de notre Père. L’article que je lisais expliquait aussi que nous possédons, tout au long de la journée, la force pour demeurer fermes dans notre conviction que la loi de Dieu est capable de gouverner Son univers en harmonie et qu’à aucun moment Ses enfants ne peuvent être privés d’une santé parfaite.
Quelques instants plus tard, toute douleur avait disparu. J’avais perçu que notre nature réelle d’enfant de Dieu est toute harmonieuse et que je ne pouvais qu’exprimer l’harmonie. Je ne pouvais m’imaginer un plus beau weekend de Pâques. Je l’avais fêté avec mon Père-Mère Dieu !
Boekelo, Pays-Bas
