J’ai joué de la clarinette de l’école élémentaire jusqu’à l’université. Quand je regarde en arrière, je m’aperçois que j’étais souvent tenté de mesurer ma valeur, dans un groupe ou sur le plan individuel, par rapport à la place que j’occupais dans la formation musicale où je jouais.
Plus j’avais une position importante, plus j’avais de valeur en tant que clarinettiste, ou du moins, c’est ce que je pensais. Je faisais preuve d’un esprit de compétition très intense et j’ai perdu beaucoup d’amis à cause de cela. C’est seulement quand je n’ai plus eu l’occasion de jouer que je me suis rendu compte à quel point j’avais été induit en erreur.
Avez-vous déjà eu l’impression que vous feriez n’importe quoi pour être le premier ? Peutêtre avez-vous entendu parler d’amis dont les relations ont été mises en péril parce qu’ils étaient en concurrence, cherchant tous deux à obtenir la meilleure note, être reconnus ou même aimés ? Les reportages sur les athlètes qui prennent des médicaments interdits afin d’accomplir de meilleures performances, sur les bagarres qui se déclarent entre les adversaires lors de rencontres sportives, et même sur le manque d’honnêteté entre les membres d’une même famille, montrent la nécessité de mieux comprendre la nature du talent et de la valeur d’une personne. A ce propos, un récit biblique qui met en scène deux disciples de Jésus, Jacques et Jean, peut s’avérer instructif.
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