L’Église Mère a annoncé qu’elle avait remboursé dans sa totalité un emprunt fait au fonds de pension, emprunt qui était destiné à couvrir le coût de la fermeture de la chaîne de télévision du Christian Science Monitor.
L’Église a également annoncé qu’elle créait une entité légale distincte, The Mother Church Pension and Benefits Trust, auquel elle a fait une donation irrévocable, qui servira à payer la retraite des employés. Trois fidéicommissaires géreront les fonds pour les participants à la caisse des pensions de l’Église.
Ces deux décisions « ferment un chapitre et en ouvrent un nouveau qui renforce l’engagement à long terme pris par l’Église envers ses employés actifs et retraités », a déclaré Mme Virginia S. Harris, présidente du Conseil des Directeurs.
Au début de l’année 1992, l’Église avait emprunté au fonds de pension 42,5 millions de dollars afin de pouvoir régler les indemnités de licenciement liées à la fermeture de la chaîne de télévision du Monitor, en avril 1992. Depuis, l’Église remboursait l’emprunt avec des intérêts mensuels. Les paiements du capital ont réduit le montant de la dette interne à 35,2 millions, au 30 avril 1998.
Après avoir remboursé l’emprunt au fonds de pension, l’Église a placé 67,7 millions de dollars en liquidités et en titres dans le nouveau Pension Trust. Selon Deloitte and Touche LLP, les experts-compables conseils de l’Église, c’est la somme nécessaire au versement de toutes les prestations déjà acquises par les employés actifs et retraités.
Le montant et le calendrier des versements des retraites n’ont pas été affectés par ces récents changements.
« Depuis plusieurs années, la régularité des dons des membres, le strict contrôle des dépenses et de bons investissements ont placé L’Église Mère dans une position financière solide », a déclaré M. Walter D. Jones, trésorier de l’Église. « Il en résulte que nous avons été capables de prendre ces deux décisions importantes. »
Chaque année, l’Église fera des versements au Pension Trust afin de couvrir la valeur des prestations acquises par les employés au cours des douze derniers mois. Si la valeur des investissements du Trust baisse et si le Trust ne dispose plus des fonds nécessaires au paiement des retraites promises, l’Église compensera les pertes par des donations.
Un marché boursier prospère pourrait fournir au Trust plus d’argent qu’il n’en a besoin pour régler toutes les retraites. Dans ce cas, le contrat autorise l’utilisation des fonds excédentaires pour le payment d’autres prestations dues aux employés actifs et retraités, comme l’assurance-vie, tout en exigeant que les fidéicommissaires gardent disponibles 105% du montant nécessaire au règlement de toutes les prestations.
Les termes du contrat ne permettent ni l’utilisation ni l’emprunt des fonds pour d’autres activités ou d’autres programmes de l’Église. On considérait que le fonds de pension faisait partie du fonds général qui pouvait être utilisé à d’autres fins en cas de besoin, et au moyen duquel les créanciers de l’Église pouvaient exiger d’être payés.
Après avoir créé le nouveau Trust, les directeurs de l’Église ont fermé le fonds de pension. Environ 32 millions de dollars en liquidités et en titres, ainsi que 23 millions en biens immobiliers du fonds de réserve restaient après le remboursement du prêt et la création du Pension Trust. Ces fonds ont été transférés sur le fonds général afin de soutenir les activités missionnaires de l’Église.
