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Vers une plus grande spiritualité

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1993


Vous Êtes Décidé à faire des progrès spirituels, à consacrer davantage de temps à la prière. Vous voulez être plus actif dans votre église et plus utile aux autres. Vous vous êtes promis d'augmenter votre compréhension spirituelle d'un sujet précis, grâce à l'étude de la Bible et du livre d'étude de la Science Chrétienne, Science et Santé de Mary Baker Eddy. Vous tenez à guérir un mal chronique par la prière ou encore à écrire un article ou un témoignage pour le Héraut. Mais, au fil des jours, vous vous apercevez que la bonne vieille routine accapare votre temps, que vous faites peu de progrès en dépit de vos efforts sincères, ou qu'une situation nouvelle prétend vous empêcher d'atteindre votre objectif.

« Que se passe-t-il ? Qu'est-ce qui s'oppose à mes progrès spirituels ? » vous demandez-vous alors. Mais ne vaudrait-il pas mieux vous poser la question dans l'autre sens et vous demander: « Que se passe-t-il réellement ? Qu'est-ce qui favorise mes progrès spirituels ? »

En tout premier lieu, vous avez le désir sincère d'accomplir des progrès spirituels. C'est très important, car cela indique que vous écoutez la voix de Dieu qui parle à votre conscience. Cela prouve que Dieu est présent avec vous, comme Il est présent avec chacun de nous à tout moment. Il est conforme à la volonté de Dieu que nous fassions des progrès spirituels. Qu'est-ce donc qui œuvre en faveur de votre croissance spirituelle ? C'est Dieu ! Et qu'est-ce qui s'y oppose ? Rien qui ne puisse y parvenir sans d'abord dominer Dieu ! Or la Science Chrétienne prouve que Dieu soutient les progrès spirituels de l'homme, progrès inévitables puisque Sa puissance est suprême.

Je fus, un jour, chargée d'écrire un texte qui devait servir de point de départ à une discussion sur le rôle du Saint-Esprit dans la guérison spirituelle. Mais j'avais beau faire, je ne pouvais dépasser un certain stade de réflexion. C'est alors qu'un soir, je me promis de m'atteler à cette tâche en priorité dès le lendemain et de la terminer. Au matin, je me réveillai avec les symptômes d'un gros rhume. Je ne me sentais pas bien du tout. Le simple fait d'ouvrir les yeux m'était extrêmement difficile. Qu'allais-je faire ?

L'Évangile selon Luc rapporte que Christ Jésus était « rempli du Saint-Esprit » Luc 4:1.. Après sa résurrection, il déclara à ses disciples: « Recevez le Saint-Esprit. » Jean 20:22. Et les Actes des Apôtres mentionnent à plusieurs reprises que les apôtres étaient « remplis du Saint-Esprit » Voir Actes 2:4.. Mon étude de la Science Chrétienne m'avait appris que le Saint-Esprit est la Science divine, le Saint Consolateur promis par notre Maître. Comme mes yeux étaient trop congestionnés pour me permettre d'écrire, je m'attachai à « recevoir » le Saint-Esprit. J'ouvris ma pensée à Dieu. J'étais décidée à garder les yeux fermés tant que je n'aurais pas reçu une compréhension claire du Saint-Esprit susceptible d'inspirer mon travail. J'écartai toutes mes préoccupations — l'article à rédiger et le report éventuel du rendez-vous que j'avais ce jour-là à midi — et restai tranquillement assise, dans l'attente d'idées nouvelles.

La définition donnée dans le Glossaire de Science et Santé me revenait sans cesse à l'esprit: « Saint-Esprit. La Science divine; le développement de la Vie, de la Vérité et de l'Amour éternels. » Science et Santé, p. 588. Cette idée de « développement » retenait mon attention depuis des semaines. En y repensant ce matin-là, j'eus très envie de jouer quelques cantiques au piano. Bien que je sois incapable de jouer sans partition, j'obéis à cette impulsion et me dirigeai vers le piano, dans la salle de séjour. Je m'assis devant l'instrument, plaçai mes doigts sur les touches et m'arrêtai pour réfléchir encore au « développement de la Vie, de la Vérité et de l'Amour éternels ».

Puisque Dieu est l'Esprit et que l'homme est Son image et Sa ressemblance spirituelles, pensai-je, Dieu est forcément responsable des progrès spirituels de l'homme. Sachant que Dieu et l'homme, le Principe divin et l'idée, sont inséparables, ce développement spirituel se poursuit perpétuellement, puisque l'auteur de ce déroulement progressif, c'est Dieu. La création de Dieu est complète, mais elle n'a pas de fin; Dieu, l'Entendement divin toujours actif, révèle sans cesse Son idée spirituelle d'une façon nouvelle.

Arrivée à ce point de ma réflexion, il me parut soudain tout à fait possible d'apprendre à jouer du piano les yeux fermés. J'essayai en tâtonnant quelques notes d'un cantique familier. Mais l'idée de pouvoir apprendre à faire les choses de façon différente me faisait comprendre l'activité du Saint-Esprit qui guérit et régénère. Je me réjouissais de l'existence de la Science divine — la loi de l'Esprit sans cesse active qui seule assure le développement de l'homme. Je vis que l'expression créatrice de la Vie, de la Vérité et de l'Amour éternel ne pouvait rencontrer aucune opposition provenant de la matière, ou l'entendement mortel, parce que Dieu, la perfection même, est Tout-en-tout.

Percevant clairement que l'expression du Saint-Esprit en l'homme est tout à fait indépendante de circonstances matérielles, je savais que rien ne pouvait m'empêcher d'être réceptive à la Parole divine et d'être régénérée par Dieu. Cette reconnaissance de la signification véritable du Saint-Esprit eut aussitôt raison de tout obstacle m'empêchant d'écrire mon texte. Je rouvris les yeux sans la moindre gêne et me mis à la tâche en pleine forme. J'étais cependant si impatiente d'écrire ce que je venais d'apprendre sur le Saint-Esprit que je ne pris pas tout de suite conscience de ma guérison physique.

Cela se passait vers le milieu de la matinée. A 14 heures, à la fin de mon rendez-vous, je me rendis soudain compte que j'avais été instantanément guérie devant mon piano, ce matin-là. « Rempl[ie] du Saint-Esprit », de la Vérité scientifique qui révèle l'homme sans rencontrer la moindre opposition, j'étais allée dans mon bureau pour terminer mon texte, et j'avais maintenu mon rendez-vous à midi sans manifester le moindre symptôme de rhume.

Tout ce qui avait voulu s'opposer à mes projets n'était rien d'autre que l'extériorisation de la croyance à une dépendance matérielle de l'homme. L'activité du Saint-Esprit avait effacé cette croyance de ma pensée. Il m'avait alors été prouvé que l'homme ne fait qu'un avec Dieu, qu'il ne saurait y avoir entre Dieu et l'homme la moindre faille susceptible de laisser pénétrer quoi que ce soit qui s'oppose aux progrès spirituels. Mary Baker Eddy déclare dans Science et Santé: « La matière ne peut en aucune façon s'opposer aux justes efforts faits contre le péché ou la maladie, car la matière est inerte, sans entendement. » Ibid., p. 253.

Si vos progrès spirituels rencontrent une forte opposition semblant provenir de votre propre pensée ou de l'extérieur, quelle que soit la forme qu'elle prend, ce n'est rien d'autre que le magnétisme animal, la croyance, dépourvue d'entendement, à un pouvoir opposé à Dieu. Défiez cette opposition, qui n'est qu'une prétention erronée, jusqu'à ce que vous cessiez d'en avoir peur ou de croire à sa réalité. Prenez position contre elle en vous mettant du côté de la Science divine. Comblez le fossé qui prétend vous séparer de Dieu. Recevez le Saint-Esprit ! Alors rien ne pourra s'opposer aux efforts que vous entreprendrez pour parvenir à une plus grande spiritualité.

Dieu vous ouvre la voie.

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