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Prévenir les maladies saisonnières

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1993


Quand J’étais Jeune Maman, je souffris pendant plusieurs années de grippes et de laryngites. Dès que le journal local annonçait une épidémie dans la région, je rejoignais les rangs des grippés.

J’étudiais la Science Chrétienne, et j’avais entendu parler ou été témoin de cas remarquables d’accidents évités grâce à la protection divine. J’eus alors envie d’accomplir un effort déterminé pour appliquer à la prévention de la maladie les vérités qui sauvent et guérissent.

Pendant plusieurs mois, j’étudiai avec diligence la Bible et les écrits de Mary Baker Eddy, afin d’acquérir une meilleure compréhension de ma véritable identité d’enfant de Dieu, spirituel et parfait. Je découvris entre autres cette phrase: « A moins de percevoir clairement que vous êtes l’enfant de Dieu, donc parfait, vous n’avez ni Principe à démontrer ni règle pour cette démonstration. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 242.

Mais que veut dire, me demandai-je alors, « être l’enfant de Dieu » ? Penser que Dieu est l’Esprit, ainsi que le définit la Bible, m’aida à comprendre. Puisque Dieu, l’Esprit, est la seule cause, le seul Créateur, la matière n’a jamais été créée. L’Esprit, notre vrai Père-Mère, n’a pas pu créer quelque chose qui lui soit si dissemblable. Et, puisque Dieu, l’Esprit, le bien infini, remplit tout l’espace, d’où vient la matière ? La seule réponse possible, c’est que la matière n’a pas de véritable origine. Bien qu’elle semble être substance, et notamment la substance de notre être, nous devrons tôt ou tard comprendre qu’elle n’est qu’une illusion, un rêve, une contrefaçon de la vraie substance de l’Esprit, de la vraie substance de l’homme et de l’univers.

En me considérant comme une pure idée spirituelle de Dieu, et non comme une entité matérielle, je voyais mieux pourquoi la maladie ne pouvait pas s’attacher à moi. Reflet de l’Esprit, je ne pouvais rien posséder qui ne fasse pas partie de l’Esprit. En effet, si je me place devant un miroir, mon reflet ne peut tout à coup se voir ajouter un détail supplémentaire qui ne fasse pas partie de moi, l’original. L’Esprit, Dieu, ne peut avoir ni grippe ni laryngite; donc, en tant que reflet de l’Esprit, je ne pouvais pas non plus souffrir de ces maux.

Comment une chose aussi contraire à l’Esprit, appelée maladie, pouvait-elle exister ? Dieu l’aurait-Il créée ? Non ! Alors d’où semblait venir cette maladie ? Le verbe sembler me frappa. Pour la première fois peut-être depuis que je m’appuyais sur la métaphysique afin d’affronter la croyance à la maladie, je ne l’appelais plus croyance, car j’avais acquis la certitude que la maladie n’est qu’un « semblant » de réalité. Les maladies saisonnières, comme toutes les autres maladies, ne sont pas des réalités créées par Dieu. Ce ne sont que des noms sans véritable substance. La vraie substance est l’Esprit, perfection absolue qui remplit tout l’espace. Je savais que je pouvais être tout à fait consciente de ce fait spirituel.

Je priai avec ferveur et fis un effort sincère pour ne rien laisser pénétrer dans ma pensée qui puisse donner prise à la maladie. Mary Baker Eddy écrit: « En parcourant les journaux d’aujourd’hui, on pense tout naturellement qu’il est dangereux de vivre, tant l’air luimême semble chargé de maladies. Ces descriptions communiquent à de nombreux esprits des craintes qui se reproduiront un jour sur le corps. » Écrits divers, p.7. Je cessai de m’intéresser à la description détaillée des maladies dont parlent les journaux. Je me tournai vers la Bible avec le désir sincère de mieux obéir à la loi de Dieu exposée dans les Dix Commandements. Le Premier Commandement ordonne: « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. » Ex. 20:3.

La Science Chrétienne, qui s’appuie sur la Bible, nous donne un autre synonyme très important pour Dieu: l’Entendement. Afin d’avoir un seul Dieu, il me fallait donc conformer mes pensées à cet Entendement unique, il me fallait savoir que le seul véritable Entendement est l’unique source de l’intelligence parfaite. L’Entendement divin n’allait jamais me transmettre une information erronée affirmant que j’étais une mortelle vulnérable, sujette à la maladie. L’Entendement m’assurait que rien de dissemblable au bien ne pouvait s’attacher à mon identité d’enfant spirituel, donc parfait, de Dieu. Même si j’entendais parler de grippe ou de laryngite, je n’avais aucune raison de m’inquiéter ni de croire qu’un enfant de Dieu pût être prédisposé à quelque chose que Dieu n’avait pas créé.

Je m’efforçai aussi chaque jour de nier le concept selon lequel l’homme vivait dans un corps matériel. Comment cela pourrait-il se faire puisque Dieu, l’Esprit, remplit tout l’espace et est le seul Créateur ? Comment une chose appelée matière pourrait-elle s’ajouter à la totalité de l’Esprit ? On lit dans le Deutéronome: « Sache donc en ce jour, et retiens dans ton cœur que l’Éternel est Dieu, en haut dans le ciel et en bas sur la terre, et qu’il n’y en a point d’autre. » Deut. 4:39. On en déduit que les enfants de Dieu, Ses idées pures, demeurent en toute sécurité dans la totalité de l’Esprit. Aucun d’eux ne peut rester à l’écart de cette omniprésence.

Je me rendis bientôt compte que ma crainte des changements de saison disparaissait. J’avais l’assurance d’être enveloppée dans l’Amour divin, là où rien de dissemblable au bien ne pouvait pénétrer.

Puis, une nuit, je fus tout à coup réveillée par ce qui semblait être les symptômes familiers de la grippe. Allongée dans mon lit, tout à fait calme, je m’émerveillais de savoir que ces symptômes ne pouvaient s’attacher à moi. Leurs efforts furent vains. J’avais enfin affirmé que mon identité réelle était purement spirituelle, et non pas matérielle. Les symptômes disparurent aussi vite qu’ils étaient venus. Ces maladies saisonnières, qui m’avaient affligée pendant si longtemps, ne m’ont plus jamais affectée au cours des nombreuses années qui ont suivi. J’avais appris que, lorsque Dieu guérit, la guérison est définitive. Je suis reconnaissante à Dieu de Sa tendre protection.

L’aspect prophylactique de la Science Chrétienne est merveilleux. Nous avons le droit divin de revendiquer chaque jour ce qui nous appartient déjà: la perfection et la sécurité des idées bien-aimées de Dieu. Tout ce que crée Dieu, l’Esprit, est bon. Tout ce qui est dissemblable au bien est un mensonge, une illusion, un rêve dont nous pouvons nous réveiller.

Si quelqu’un nous laisse un héritage et que nous ne le réclamions pas, il ne nous servira à rien. Il en est de même du magnifique héritage qui nous vient de notre Père-Mère Dieu. Nous devons revendiquer ce qui nous appartient de droit. Puisque notre intelligence vient de l’Entendement divin, nous avons la capacité de réclamer avec persistance ce qui nous appartient déjà à tous sans exception. C’est un don de notre Père-Mère Dieu.

Une des plus grandes leçons que j’ai tirées de cet épisode de ma vie, c’est que je dois revendiquer à la fois mon propre statut d’enfant spirituel de Dieu et le statut véritable de chacun. Le Sermon sur la montagne, qui insiste sur la nécessité d’aimer son prochain, devint ma ligne de conduite. Ma protection venait de mon obéissance aux lois de Dieu énoncées dans la Bible. J’appris que je devais les observer si je voulais démontrer la sollicitude protectrice de Dieu.

La Bible et les écrits de Mary Baker Eddy contiennent des enseignements précieux pour notre bien-être. Lorsque nous nous familiarisons avec la loi divine, grâce à nos prières et à notre étude assidue, et que nous nous efforçons chaque jour de vivre en harmonie avec cette loi, nous pouvons nous attendre à être sans cesse protégés. C’est notre droit divin, puisque nous sommes les enfants bien-aimés de notre Père-Mère Dieu.

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