Il M'arrive D'oublier ce que représente la Science Chrétienne, jusqu'à ce qu'un incident me rappelle fort à propos les effets merveilleux qu'elle a sur ma vie.
Il y a peu, je suis allée chez le dentiste pour un détartrage. Alors que j'attendais dans le fauteuil, une assistante en a profité pour mettre ma fiche médicale à jour. Elle m'a demandé si j'avais eu certaines maladies. Comme je répondais non à chaque question, elle a remarqué: « Je n'ai jamais vu une fiche si peu remplie ! »
Cela m'a rendue consciente de la reconnaissance que je devais à la Science Chrétienne. Ma santé n'est pas due à la pratique du jogging ni à des comprimés de vitamines, mais à l'étude quotidienne de la Bible et de Science et Santé. La compréhension spirituelle m'a en effet révélé que la véritable origine de la santé est en Dieu.
Nous lisons dans Science et Santé: « La base de toute santé, de toute impeccabilité et de toute immortalité est le grand fait que Dieu est l'unique Entendement; et il faut non pas simplement croire à cet Entendement, mais le comprendre. » Je suis très reconnaissante de pouvoir démontrer cette vérité chaque jour.
J'enseigne dans une école primaire où l'on parle beaucoup de maladie. Un jour, j'ai ressenti les premiers symptômes d'un rhume. Je me suis exclamée en moi-même: « Oh non ! Cela recommence ! » Au bout d'un moment, je me suis rendu compte que ce genre de pensée ne faisait qu'entretenir cet état. Je permettais à la maladie de s'imposer à moi, puisque je ne contestais pas sa réalité en invoquant la loi divine du bien.
Une question se posait: Allais-je accepter une loi matérielle qui décrète qu'un rhume condamne à passer quelques jours désagréables, ou prouver, grâce à la loi spirituelle, que la maladie ne m'appartient pas, puisqu'elle n'appartient pas à Dieu ? Je préférais, et de loin, savoir que ma vie était gouvernée par Dieu et que je n'exprimais rien d'autre que Ses qualités.
Le passage suivant de Science Santé m'est venu à l'esprit: « Lorsque l'illusion de la maladie ou du péché vous tente, attachez-vous fermement à Dieu et à Son idée. » Le mot illusion m'a fait penser aux fantômes, aux mirages, aux rêves. J'ai classé aussitôt la maladie dans la même catégorie que toutes ces illusions, ce qui l'a rendue tout aussi irréelle à mes yeux. Dans le cas présent, l'« illusion de la maladie » semblait me tenter; elle essayait de me faire croire que je me trompais en pensant connaître le dessein de Dieu pour l'homme. J'ai alors pensé à l'allégorie d'Adam et Ève, à la façon dont Ève fut tentée de croire à un autre pouvoir que celui de la bonté de Dieu. Il n'était pas question d'accepter qu'un rhume soit plus puissant que Dieu.
Je devais vraiment m'attacher à Dieu et à Son idée, et ne pas me laisser envahir par les pensées de maladie. Mary Baker Eddy explique que l'homme est l'idée de Dieu, créé à Son image, selon Sa ressemblance, et qu'il manifeste la santé, dont l'origine est dans la perfection de Dieu. J'ai pensé que Dieu était l'Amour toujours présent, et que j'étais Son image, que j'exprimais Ses qualités: la santé et l'harmonie. Dieu remplissait tout l'espace, si bien qu'il n'y avait pas de place pour la maladie ni pour quoi que ce soit de dissemblable à Dieu.
Confiante dans la protection de Dieu, j'ai dormi paisiblement cette nuit-là, et, au réveil, j'étais tout à fait guérie de ce rhume. Je suis très reconnaissante à la Science Chrétienne, qui me permet d'accomplir chaque jour des progrès spirituels.
Covina (Californie), U.S.A.
