Science et Santé et la pensée du xxie siècle
De Grands Changements se produisent dans le monde. Des changements révolutionnaires. Pourtant, dans bien des cas, ils semblent passer inaperçus. C’est une transformation qu’on ne peut aisément mesurer ni analyser, mais que ressentent les cœurs compatissants. Ses effets sont visibles pour ceux dont les yeux s’ouvrent à la vérité.
Cette transformation n’est pas due à des forces économiques, ni à des bouleversements politiques, elle n’est pas la conséquence d’un conflit armé ni le résultat du travail de groupes de réflexion, de laboratoires ou de séminaires. Le plus grand changement de notre époque se produit dans le domaine de la conscience humaine, et c’est un livre qui l’opère.
De prime abord, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy ne semble pas destiné à devenir un manifeste révolutionnaire. Il contient peu de théorie pure, il ne propose aucun slogan politique, ne fait pas de propagande. Ce n’est pas un livre qui parle de révolution; mais, quand on le médite, qu’on le comprend et qu’on met en application les idées qu’il expose, il provoque inévitablement une régénération radicale et des progrès spirituels dans l’existence humaine. A sa lecture, les malades sont guéris. Ceux qui étaient esclaves d’un péché destructif s’en voient libérés. Tout cela parce qu’une femme a tant aimé Dieu, la Bible et la famille humaine toute entière qu’elle a consacré son existence à la recherche de la signification spirituelle des Écritures.
Ce ne sont pas les mots d’un livre par eux-mêmes qui incitent, qui forcent la pensée à changer, mais c’est le Christ, la Vérité, que révèlent ces mots. L’univers entier ressent l’effet de chaque réponse à l’appel au repentir lancé par Jésus, appel à la régénération spirituelle, à la reconnaissance de l’individualité spirituelle en Christ de chaque homme et de chaque femme.
Des lettres écrites récemment par de nouveaux lecteurs de Science et Santé décrivent en termes simples mais profonds ce qui se passe au cours de leur lecture. Nos correspondants parlent de « bouleversement spirituel » et d’existences « complétement transformées ». Ils le disent sans détours: « J’ai retrouvé la vue. » « Mes plaies se sont refermées. » « J’ai retrouvé la mémoire. » Et, avec une note poétique: « J’ai eu l’impression de rentrer chez moi, de retrouver un endroit que j’aime et que j’avais quitté par erreur.»
Ce livre a pour effet de transformer de façon radicale la raison d’être du lecteur. L’un d’eux nous écrit: « J’ai trouvé la paix de l’esprit... et je montre à d’autres le chemin de la paix. » Un autre correspondant nous parle de son récent désir « de faire de la pratique pour le public. » Un habitant d’un petit village nous dit: « Tout d’abord, j’étudiais seul. Maintenant nous sommes cinq. »
Science et Santé n’est pas un livre-recette pour le développement de la personnalité; ce n’est pas le refuge des égocentriques. C’est un ouvrage profondément chrétien qui s’appuie sur le credo sans ambiguïté de l’apôtre Jacques: « Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes oeuvres » Jacques 2:18. ainsi que sur la promesse de Jésus: « Si vous demeurez dans ma parole... vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. »
Jésus a précisé la condition essentielle de cette libération: « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples. » Jean 8:31, 32. Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Science Chrétienne, demeura dans la parole du Maître. Au cours de nombreuses années d’ardentes recherches, luttant pour trouver une véritable compréhension spirituelle et une santé stable, elle fut poussée à étudier à fond les Écritures. Les paroles de Jésus et les lois divines sur lesquelles elles sont fondées lui devinrent aussi réelles et familières que son propre foyer. On peut dire à juste titre qu’elle « demeur [ait] dans la parole », dans la révélation que Jésus avait apportée.
C’est grâce à cette lumière de la révélation divine que naquit son livre, Science et Santé. Parlant de l’accueil que reçut cet ouvrage à sa parution, Mary Baker Eddy écrit: « ... les critiques déclarèrent qu’il était incorrect, contradictoire, non scientifique, non chrétien; mais ces opinions humaines n’avaient aucun poids dans la balance de Dieu. Le fait demeure que le livre d’étude de la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce) est en train de transformer l’univers.»Écrits divers, p. 372.
Distinguer les signes de transformation
Comme à l’époque de Jésus, la guérison coïncide avec la nouvelle naissance et la réforme. Science et Santé nous fait voir que Dieu est l’Amour infini, la seule intelligence ou le seul Entendement de l’univers, et qu’Il Se révèle par l’activité du Christ toujours présent. Nous apprenons que l’homme, créé par Dieu, est entièrement spirituel, nous découvrons ce que signifie être créé à la ressemblance de Dieu et être entouré de Son amour infaillible.
Que vous lisiez ce livre d’un bout à l’autre pour la première fois, que vous le repreniez au bout de nombreuses années, ou qu’il s’agisse d’une exploration et d’une découverte quotidiennes, vous devez vous attendre à une transformation. Tout comme on prévoit les effets de la lumière et de la chaleur sur un semis, on peut s’attendre à des signes de transformation. Quels sont ces signes ?
• Le désir spontané d’aider et de guérir autrui. Ceux qui cèdent au pouvoir de transformation du livre deviennent naturellement des guérisseurs, pour eux-mêmes et pour les autres. Ils ont très envie d’aider les autres à connaître la liberté qu’ils ont eux-mêmes trouvée.
• Des questions posées par des voisins et des amis. Qu’est-ce que la Science a à voir avec le christianisme ? Pourquoi n’éprouvez-vous pas de crainte? Comment êtes-vous si sûr que Dieu existe et qu’Il nous aime ? Comment ressentir la paix que vous ressentez ? Pouvez-vous m’expliquer comment vous priez ? Une vie que le livre a transformée rayonne de lumière spirituelle.
• Une soif d’apprendre et une générosité sans crainte semblables à celles d’un enfant. Si nous sommes quelque peu transformés à chaque fois que nous ouvrons le livre, aucune réticence à témoigner en faveur de cet ouvrage ne peut nous empêcher de le donner à d’autres.
• La ferme conviction que notre prière pour le monde est efficace. Comme ce fut le cas pour Job dans l’Ancien Testament, il arrive bien souvent que nous nous rétablissions, que nous nous transformions, lorsque nous prions pour nos amis. Qu’ils sont riches ceux qui considèrent comme leur ami tout être qui se trouve dans le rayon de leur pensée, toute personne qui a besoin du Christ !
• La paix qui s’installe dans notre conscience, bien que le monde semble encore loin de devenir le royaume paisible que décrit Ésaïe. La patience nous permet de percevoir avec plus d’acuité l’action transformatrice de la Vérité dans l’univers. Il nous faut être patients avec nous-mêmes et patients avec les milliards d’habitants de la planète. L’univers se transforme peu à peu: l’un après l’autre, les cœurs se réforment et se libèrent, l’une après l’autre, les consciences se spiritualisent.
• La nécessité de boire la coupe du Christ, remplie du doute et de l’incrédulité des mortels. Une profonde compassion est nécessaire face à celui qui croit seulement ce que perçoivent les sens physiques, et à qui il arrive même d’écarter la preuve irréfutable d’une guérison par la prière en y voyant une exception inexplicable. Christ Jésus répondait aux incrédules avec peu de mots et beaucoup d’amour. Il leur assurait que ceux qui le suivraient accompliraient « de plus grandes » œuvres encore.
Aujourd’hui comme en 1875 — data à laquelle Science et Santé parut pour la première fois — la publication de ce livre n’est pas complète sans nos preuves de guérison. Ce sont nos guérisons qui nous permettent de toujours mieux comprendre ce livre. Empreints de sincérité, les témoignages des réunions du mercredi soir, ceux qui sont publiés dans ce périodique et d’autres contribuent à faire du livre une force moderne dans la société et amènent la pensée à saisir le Principe de la Science divine: Dieu et Ses lois régénératrices.
Éliminer les objections
La nature humaine résiste au changement comme le lit d’un cours d’eau résiste à sa transformation en canyon. Plus dure est la pierre, plus lent le changement. Comme Gaspard Hauser Voir Science et Santé, p. 194. cet ermite dés la naissance, les mortels préfèrent souvent les ténèbres qui leur sont familières à la lumière du jour.
Mary Baker Eddy constata sans surprise que son livre rencontrait souvent résistance et rejet. Tout en continuant d’espérer que les penseurs et les chefs religieux à l’esprit ouvert accepteraient au moins le défi lancé par le livre, à savoir ne pas s’arrêter aux points de vue matériels sur la vie, sur Dieu et sur la nature de l’homme, elle savait aussi avec quelle obstination les opinions humaines résistent quand on les renverse. Elle commence le chapitre intitulé « Réponses à quelques objections » par cette phrase: « Les critiques dont ce livre fut l’objet voudraient condamner à l’oubli la vérité qui redonne la force à des milliers de gens qui en étaient privés et qui, les arrachant à un christianisme théorique, les élève jusqu’à un christianisme pratique. » Un peu plus loin, à la même page, elle jette le gant à la fois au critique et au lecteur bienveillant: « En Science Chrétienne la simple opinion n’a pas de valeur. La preuve est essentielle pour apprécier ce sujet comme il convient.»Ibid., p. 341.
Des preuves. Des actes. Des œuvres. La santé rétablie et le péché abandonné. Des gens libérés de la peur. Lorsque la véracité de ce qu’expose cet ouvrage sur la Science du Christ sera mieux démontrée par tous, la censure n’aura aucun poids et les critiques aucun impact tranchant. Le seul tranchant, c’est le progrès de la cause de la spiritualité pratique; c’est ce qui se passe dans le laboratoire planétaire de la conscience humaine.
Si nous avons peur de recommander le livre à un ami en difficulté, peut-être acceptons-nous la retenue imposée par la résistance de l'entendement mortel et en sommes-nous prisonniers. L’amour pour Dieu, pour Mary Baker Eddy en tant qu’auteur et Leader, et pour l’humanité fait disparaître toutes les objections. Le livre lui-même contient l’exposé complet de la Vérité, et cette même Vérité qui bénit le chercheur à l’esprit ouvert protège aussi celui qui la présente avec amour.
Posons-nous les questions suivantes: Est-ce que je considère le livre comme Mary Baker Eddy le considérait ? Est-ce que j’étudie ce livre autant qu’elle ? Lorsque je lis cet ouvrage ou que je le donne à d’autres, est-ce que j’attends les résultats qu’elle attendait ? Estce que je guette les signes inévitables de la transformation spirituelle que subit l’univers ? Est-ce que j’aime assez mon prochain pour lui donner ce que j’aime le mieux ? Est-ce que je désire vraiment que d’autres possèdent cette clef du pouvoir inestimable de la Bible, pouvoir de guérir et de sauver ? Est-ce que je reconnais, en dépit des apparences extérieures, le désir inné de tout enfant, de toute femme et de tout homme de connaître Dieu et de ressentir Son amour si réconfortant ?
Pensez à toutes les possibilités: vingt-quatre heures sur vingt-quatre, dans le monde entier, aujourd’hui, en ce moment même, des penseurs sans préjugés, ainsi que d’autres qui se posent des questions et ont des doutes, ouvrent Science et Santé. Tous sont des chercheurs. Chacun hâte la transformation que la Vérité fait subir à l’univers. Puisse chaque lecteur se sentir encouragé par la toute première phrase du livre: « Pour ceux qui s’appuient sur l’infini, soutien constant, aujourd’hui est riche en bienfaits. »Science et Santé, p. vii.
