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Un récit contemporain de guérison chrétienne

L’amour de Dieu triomphe de tous les maux

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1993


Le Monde Actuel se débat contre les souffrances et les problèmes: relations familiales conflictuelles, chômage, absence de foyer, maladies... On peut considérer ces problèmes comme des épreuves ou comme l’occasion de grands progrès spirituels.

Comment réagir devant l’adversité ? En prenant des décisions irréfléchies dictées par la panique ? En recourant à Dieu pour trouver la solution et la guérison ? La Science Chrétienne révèle à l’humanité que pour surmonter de façon permanente toute discordance, il faudra tôt ou tard se tourner vers Dieu, la source de tout bien.

Dans l’adversité, on ne peut trouver meilleur réconfort qu’en se « blottissant », en quelque sorte, dans les bras de Dieu, l’Amour divin. Nombreux sont ceux qui, à la dernière extrémité, ont placé leur confiance dans le pouvoir de Dieu et ont obtenu une guérison physique. La guérison spirituelle change à jamais le point de vue de celui qui est guéri. Elle transforme sa vie: tout prend un nouvel aspect, tout s’illumine.

La prière entraîne parfois une guérison physique immédiate. A d’autres moments, il faut prier sans relâche, du plus profond de son être, pour qu’une guérison se produise. Dans tous les cas, la guérison résulte de la compréhension spirituelle et de la régénération que confère la mise en application de vérités spirituelles absolues: les lois de Dieu. Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy écrit: « Dans la transmission figurée de la pensée divine à la pensée humaine, la diligence, la promptitude et la persévérance sont comparées aux “troupeaux sur les innombrables montagnes”. Elles portent en elles la ferme résolution et vont de pair avec les desseins les plus nobles. »Science et Santé, p. 514. Elle dit également: « Quiconque veut démontrer la guérison en Science Chrétienne doit en observer strictement les règles, tenir compte de chacun de ses énoncés, et progresser en partant des rudiments établis. Cette tâche n’a rien de difficile ou de pénible lorsque le chemin est indiqué; mais seuls l’abnégation de soi, la sincérité, le christianisme et la persistance remportent le prix, comme il en est habituellement dans tous les domaines de la vie. » Ibid., p. 462. Dieu créa l’homme spirituel et parfait. La persévérance et la volonté de percevoir cette perfection véritable, jointes à l’acceptation des exigences du christianisme, doivent forcément, maintenant comme toujours, entraîner la guérison.

Le Christ présente la lumière spirituelle de la Vérité divine; quand on accepte d’être guidé par cette lumière, elle apporte liberté, force et maîtrise sur tout élément d’origine matérielle qui s’oppose à Dieu. La Bible dit: « Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. » Ps. 119:105.

La guérison qui suit est décrite dans l’espoir qu’elle aidera d’autres personnes à compter sans réserve sur Dieu pour résoudre leurs problèmes par la prière, quelles que soient les circonstances.

En 1985, je me suis réveillé un matin avec tous les symptômes d’une grippe, symptômes qui se sont rapidement aggravés. De plus, l’élimination physiologique était douloureuse.

Je parlais tous les jours avec une praticienne de la Science Chrétienne à qui j’avais demandé de prier pour moi. Je me suis efforcé de comprendre que j’étais spirituel, que je reflétais la perfection de Dieu. Au bout de trois jours, j’ai évacué une substance. Très soulagé, j’ai pensé que le mal avait été guéri par la Science Chrétienne. Ce n’était cependant que le début d’une longue période d’adversité et de croissance spirituelle. Je me rends compte maintenant que je ne me sentais pas vraiment très proche de Dieu à l’époque ni bien certain de ma perfection spirituelle.

Après le repas, j’ai ressenti une nausée ainsi qu’une douleur telle que je n’en avais jamais éprouvée jusque-là.

Manger ne faisait qu’aggraver les choses, et j’en étais réduit à boire du lait par petites quantités. Je n’ai pas tardé à m’affaiblir et à perdre du poids. Au début, j’avais l’impression d’être en plein brouillard, et je m’appuyais sur la praticienne qui ne cessait de prier pour moi.

Je me suis mis à utiliser mes jours de vacances, plutôt que de prendre un congé de maladie, ce qui m’obligeait à être au bureau quelques jours chaque semaine. J’en étais arrivé à un état de faiblesse tel que ma femme devait me conduire au travail et me ramener.

Les choses ont empiré au point que ma femme a dû un jour tenir le combiné du téléphone contre mon oreille pour que j’entende toutes les vérités spirituelles qu’énonçait la praticienne. J’ai reconnu alors qu’il ne suffit pas de prendre position en paroles pour la guérison par la Science Chrétienne; il faut prier sincèrement du mieux qu’on peut pour comprendre qu’on est spirituel et que Dieu est Tout. Encouragé par ma femme, je me suis mis à lire, dans les périodiques de la Science Chrétienne, les témoignages de personnes qui ont été guéries grâce à la mise en pratique de cette religion. J’ai lu le chapitre intitulé « Les fruits de la Science Chrétienne », dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé de Mary Baker Eddy. Des gens y racontent les guérisons spirituelles qu’ils ont obtenues par la simple lecture de cet ouvrage. Ayant conscience que cela m’était nécessaire, j’ai relu Science et Santé de la première à la dernière page, en prenant soin de le méditer.

Je ne pouvais toujours pas prendre d’aliments solides, mais j’ai retrouvé assez de force pour conduire ma voiture moi-même.

La secrétaire du service dans lequel je travaillais manifestait beaucoup d’inquiétude pour moi, car j’avais le teint terreux et je flottais dans mes vêtements. J’en ai profité pour lui offrir un exemplaire de Science et Santé et pour lui assurer que Dieu prenait soin de moi avec amour.

Un jour, peu après avoir terminé ma lecture du livre d’étude, j’ai trouvé cette phrase de Science et Santé, citée dans un témoignage de guérison: « Corrigez la croyance matérielle par la compréhension spirituelle, et l’Esprit vous reconstituera. »Science et Santé, p. 425. Le lendemain, prenant au hasard un autre numéro du Christian Science Sentinel, je suis tombé sur la même phrase, et le surlendemain également. Je me suis exclamé: « C’est Dieu qui me parle ! » La Bible nous dit: « Aujourd’hui, nous avons vu que Dieu a parlé à des hommes, et qu’ils sont demeurés vivants. » Deut. 5:24. Dans le même ordre d’idées, Mary Baker Eddy a écrit: « L’intercommunication se fait toujours de Dieu à Son idée, l’homme. »Science et Santé, p. 284.

Je me suis donc mis à l’écoute de Dieu et me suis senti très proche de Lui, comme si je reposais dans le creux de Sa main. J’avais l’impression d’être le fils prodigue qui revient chez son Père. Quel que puisse être mon état physique, je savais que j’étais le reflet de Dieu, exempt de toute imperfection. J’avais acquis la compréhension spirituelle nécessaire à la guérison. Quand on se sent enveloppé de l’amour de Dieu, comme ce fut le cas pour moi ce jour-là, la guérison se produit. Trois mois s’étaient écoulés lorsque cette compréhension m’est venue. Ce soir-là, j’ai pris un repas normal, et, au bout d’un mois, j’avais retrouvé mon poids.

J’ai pensé que ma guérison était compléte, parce que la douleur avait cessé. Je me suis relâché dans mes prières et mon étude de la Science Chrétienne bien que je sois encore fatigué. Je ne me suis pas rendu compte qu’il me fallait continuer à prier pour une guérison totale.

Peu de temps après, j’ai accepté un nouveau poste pour lequel je devais suivre une formation intensive qui allait coûter beaucoup d’argent à mon entreprise. Vers la fin de ma formation, j’ai appris que je devais subir un examen médical complet. J’ai accepté de me conformer à cette demande. Peu après, l’assistant du docteur de la société m’a informé que, selon les analyses, j’avais une leucémie.

Sur le moment, j’ai paniqué. Après un entretien avec la praticienne qui m’avait aidé auparavant, je me suis rapidement calmé. Les examens suivants ont indiqué une légère amélioration de mon état, mais on m’a vivement recommandé de voir un médecin.

J’ai dit alors à l’assistant du docteur que j’étais Scientiste Chrétien. Comme il paraissait inquiet, je lui ai assuré que le traitement par la Science Chrétienne était très efficace. Il n’a manifesté aucune opposition et m’a autorisé à prendre le poste pour lequel j’avais été formé, parce que le diagnostic n’entraînait pas de conséquences pour le travail.

Je me trouvais maintenant dans une autre situation difficile. J’avais étudié la Bible et les livres de Mary Baker Eddy, et j’avais progressé en compréhension spirituelle, mais je devais aller plus loin. La disparition précédente de la douleur et le poids que j’avais repris m’ont donné le courage d’avancer. Ma femme et moi sentions tous les deux qu’il n’y avait qu’une seule solution: démontrer complètement l’empire de Dieu sur la maladie.

Je peux dire en toute sincérité que j’ai commencé alors à prier pour ma guérison sans ressentir la crainte qui m’avait submergé jusque-là. Je bénéficiais du soutien constant d’une praticienne de la Science Chrétienne et, surtout, Dieu était à mes côtés. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « La conscience construit un corps meilleur lorsque la foi en la matière a été vaincue. Corrigez la croyance matérielle par la compréhension spirituelle, et l’Esprit vous reconstituera. Vous ne craindrez plus à l’avenir qu’une seule chose, c’est d’offenser Dieu; et vous ne croirez plus jamais que le cœur ou toute autre partie du corps puisse vous détruire. »Ibid., p. 425. Il me fallait surmonter toute tentation de croire que mon corps physique devait être guéri, alors que la vraie guérison, c’était de rejeter le mensonge selon lequel l’homme créé par Dieu pouvait être victime de la maladie.

Je me plongeais de plus en plus dans la Bible et dans les ouvrages de Mary Baker Eddy, et, avec le temps, je pus sentir la présence de Dieu tout autour de moi en permanence. Dieu était mon Père-Mère, mon meilleur ami et la source de mon être. Je sentais, comme jamais auparavant, Son amour pour moi. Puisque j’étais Sa création et Son reflet, mon identité spirituelle ne comportait aucun défaut. Il n’y a pas de point faible dans la cuirasse de la compréhension spirituelle véritable. J’ai ainsi repris peu à peu des forces. La fatigue s’est dissipée jusqu’au moment où j’ai enfin senti que j’étais guéri. Cette fois-ci cependant, j’ai poursuivi mon étude régulière et mes prières.

Dix-huit mois plus tard, on m’a demandé de subir un nouvel examen médical pour me confirmer dans mon poste. L’infirmière a été très étonnée de constater que mon ouïe et ma vue étaient meilleures que lors de mon embauche vingt-cinq ans auparavant. Deux semaines plus tard, l’assistant du docteur à qui j’avais eu affaire m’a appelé pour me rendre compte des analyses. Il m’a expliqué qu’en raison du diagnostic antérieur, le laboratoire avait procédé à des analyses plus poussées que d’ordinaire. Il n’y avait absolument aucune trace de leucémie. J’ai éprouvé une immense joie pour cette guérison qui était confirmée dans mon dossier médical.

Un an plus tard, j’ai dû passer une troisième visite médicale, et les résultats ont indiqué, une fois de plus, que j’étais en bonne santé. Depuis, j’ai terminé une maîtrise en suivant des cours du soir pendant deux ans et demi, tout en travaillant à plein temps. Les cours, par cycles de deux mois, comportaient des examens importants toutes les quatre semaines. Cela voulait dire de longues heures d’étude à la maison et bien des nuits sans sommeil. Pourtant, je n’ai pas manqué un seul jour de classe ni de travail et j’ai obtenu mon diplôme avec des notes excellentes. J’ai prié sans cesse pour être guidé par Dieu, et cela m’a soutenu pendant ces études.

Si j’ai l’air enthousiaste au sujet de la Science Chrétienne, c’est que je le suis ! Je trouve merveilleux de me réveiller chaque matin pour voir ce que Dieu a préparé pour moi. A ceux qui lisent ces lignes et se trouvent peut-être devant un problème en apparence insurmontable, je tiens à dire ceci: « N’abandonnez jamais ! Dieu vous aime, Il vous fera triompher. » On peut lire dans Science et Santé les synonymes de Dieu que Mary Baker Eddy a découvert en étudiant la Bible: « Principe divin, Vie, Vérité, Amour, Ame, Esprit, Entendement. » Ibid., p. 115. Ces synonymes englobent tout et assurent l’humanité de la suprématie et de l’autorité de Dieu. J’ai constaté sans doute possible qu’une compréhension de ce fait permet de maîtriser et de résoudre tout problème humain. Aujourd’hui, je m’incline avec respect devant Dieu, et les mots me manquent pour exprimer ma reconnaissance.

Mon récit serait incomplet si je ne mentionnais pas ma gratitude envers la praticienne dévouée, dont les prières m’ont accompagné sans fléchir et dont la perception du lien qui m’unit à Dieu est restée d’une clarté absolue.


C’est d’un cœur rempli de joie et de reconnaissance que je confirme la guérison de mon mari.

Quand il m’a fait part du diagnostic médical, une grande crainte s’est emparée de moi, comme si un arrêt de mort avait été prononcé. Mais ce sentiment n’a été que passager, car je me suis rappelé les merveilleux progrès qu’il avait faits lors de la maladie précédente.

A ce moment-là, son état était très alarmant et, au cours d’une nuit ou deux, il est devenu critique. Nous sommes restés éveillés toute la nuit à prier avec la praticienne de la Science Chrétienne, à lire la Bible et Science et Santé et à chanter des cantiques. A aucun moment, mon mari n’a vacillé dans sa foi ni exprimé le désir d’avoir recours à autre chose qu’à des moyens spirituels pour se guérir. Notre fils et moi l’avons soutenu dans sa décision de confier sa vie à Dieu et nous serons toujours reconnaissants à notre divin Père de Sa tendre sollicitude.

Nous devons beaucoup de gratitude et d’amour à la praticienne de la Science Chrétienne. Mary Baker Eddy nous dit dans Science et Santé: « Le pouvoir de la Science Chrétienne et de l’Amour divin est omnipotent. Il est en effet à même de faire lâcher prise à la maladie, au péché et à la mort, et de les détruire. » Ibid., p. 412. Cette épreuve nous a fourni l’occasion de démontrer et de prouver la vérité de cette affirmation.

Je suis extrêmement reconnaissant de la guérison que mon père a obtenue en s’appuyant complètement sur Dieu et sur la Science Chrétienne. Je ne vivais pas à la maison à l’époque, mais j’avais assez de contacts avec mes parents pour me rendre compte de l’épreuve incroyable qu’ils avaient à surmonter. Rien n’est impossible à Dieu !

Je suis la secrétaire mentionnée dans l’article de M. Tabor. Je m’inquiétais en effet beaucoup de l’état de santé de M. Tabor. Quand il a maigri et qu’il est devenu très pâle, je l’ai harcelé pour le persuader d’aller chez le docteur. Je l’ai persécuté, j’ai plaidé, raisonné, mais il était absolument convaincu que Dieu le guérirait.

Lorsque les choses en sont venues au point où sa femme devait le conduire au bureau, j’en ai parlé à notre chef de service dans l’espoir que celui-ci ferait pression sur M. Tabor pour l’amener à se faire traiter médicalement. Il m’a répondu que s’il ne voulait pas voir de docteur, c’était son affaire.

Il s’est avéré que M. Tabor connaissait bien son affaire. J’ai été le témoin de son rétablissement graduel et je m’en suis réjouie. J’ai gardé des contacts avec lui et je suis toujours stupéfaite de sa bonne santé et de l’enthousiasme avec lequel il accueille tout nouveau défi.

J’ai toujours le livre, Science et Santé, que M. Tabor m’avait donné. Il ne savait pas à l’époque que je connaissais sa religion; ma grand-mère maternelle était praticienne de la Science Chrétienne. Je me rappelle que, dans mon enfance, ma mère et ma grand-mère parlaient de Mary Baker Eddy.


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