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Un Jour, à l'âge de cinq ans,...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1993


Un Jour, à l'âge de cinq ans, je jouais dans un entrepôt avec mon père. En redescendant du grenier à l'aide d'une échelle, j'ai perdu l'équilibre et je suis tombé d'une hauteur de deux étages sur le sol en ciment. Je me suis blessé très sérieusement au bras.

Mon père, qui n'était pas Scientiste Chrétien, m'a conduit au service des urgences d'un hôpital. Le médecin de service a jugé nécessaire de faire venir un spécialiste. L'opération destinée à réduire la fracture n'a pas bien réussi, et le médecin a prédit que mon bras ne se développerait pas normalement.

Nous avons alors décidé de nous appuyer entièrement sur la Science Chrétienne. A notre demande, un praticien de la Science Chrétienne priait déjà pour ma mère et moi. On m'a laissé quitter l'hôpital à condition que je voie un spécialiste tous les mois afin qu'il puisse faire des radios et suivre l'évolution de la situation. Le médecin était sûr que mes parents commettaient une erreur et que l'état de mon bras ne pouvait qu'empirer si l'on ne faisait rien.

Mais nous avons « fait » quelque chose, puisqu'un praticien de la Science Chrétienne priait pour moi. Je garde un merveilleux souvenir de la sollicitude dont ma famille et ce praticien ont fait preuve à mon égard.

Lorsque je me rendais chez le médecin pour les radios, il surveillait l'évolution d'un fragment d'os qui n'était pas à sa place; il cherchait aussi un autre fragment qui manquait.

Je me souviens de l'infirmière qui prenait les radios. Un jour, le médecin s'est fâché, parce qu'elle lui avait donné la fausse radio. Mais après explications et examen de mon bras, il a reconnu qu'elle n'avait pas confondu les radios: le développement de mon bras était normal, et tous les os se trouvaient à leur place. Le fragment qui inquiétait tant le médecin, et qu'il n'avait pu enlever lors de l'intervention, avait disparu. Celui qui manquait était entièrement reconstitué.

Cette guérison m'a laissé une profonde impression. J'y repense chaque fois que je me sers de mes mains dans mon travail et lorsque, responsable de l'accueil à l'entrée de l'école du dimanche de mon église, j'utilise ce bras pour ouvrir la porte aux enfants.


J'aimerais confirmer le témoignage de mon fils.

Après l'accident, le père de Ryan a souhaité qu'il soit soigné par la médecine. J'ai demandé à un praticien de la Science Chrétienne qu'il soutienne tant Ryan que moi-même pendant que celui-ci subissait l'intervention chirurgicale. Il m'a rappelé l'histoire biblique de Schadrac, Méschac et Abed-Nego, qui furent précipités dans une « fournaise ardente » (Daniel).

Comme la situation pouvait se comparer à une « fournaise ardente » pour Ryan, il était réconfortant de lire les lignes suivantes: « Les satrapes, les intendants, les gouverneurs et les conseillers du roi s'assemblèrent; ils virent que le feu n'avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, que les cheveux de leur tête n'avaient pas été brûlés, que leurs caleçons n'étaient point endommagés, et que l'odeur du feu ne les avait pas atteints. » Nous nous sommes aussi attachés, dans nos prières, à la description de l'homme que l'on trouve dans Science et Santé de Mary Baker Eddy: « L'idée composée de l'Esprit infini; l'image et la ressemblance spirituelles de Dieu; la représentation complète de l'Entendement. »

Pendant le séjour de Ryan à l'hôpital, il y a toujours eu quelqu'un de la famille avec lui, et les médecins ont remarqué combien chacun était attentionné. Son frère et ses soeurs venaient lui tenir compagnie après l'école, pendant que je dormais.

Tous les obstacles ont été écartés, bien qu'on nous ait prévenus que la guérison serait très difficile. Selon les médecins, la fracture, qui se trouvait dans la zone de croissance du coude, ne pouvait s'être produite à un endroit plus critique. Lors d'un contrôle, ils ont constaté qu'un fragment d'os de deux centimètres de diamètre, qui noircissait, avait disparu alors qu'il était visible le mois précédent. Ils n'ont pu donner aucune explication à ce phénomène.

Nous avons cessé ces visites mensuelles dès que le bras de Ryan s'est développé normalement. Les médecins nous ont avertis que nous n'étions pas encore tirés d'affaire, car le bras pouvait encore se déformer et nécessiter une nouvelle opération. Mais la guérison s'est avérée compléte et permanente. Ce bras est exactement comme l'autre, et Ryan l'utilise sans la moindre gêne.

Cette guérison, ainsi que beaucoup d'autres, m'emplissent de gratitude. J'ai appris que nous n'avons pas à accepter les limites que semblent imposer les accidents ou la maladie, parce que Dieu est Tout-en-tout.


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