« Quelle est la vérité au sujet de Dieu et de l’homme ? Quand le Consolateur, promis par Christ Jésus, viendra-t-il ? Pourquoi suis-je ici ? » Voilà quelques-unes des questions au sujet desquelles j’étais très troublée. Mes parents et ma religion m’avaient munie d’une forte confiance en Dieu par la foi. Quand j’étais enfant, il me fut enseigné que Dieu répondrait à chacun de mes besoins, toutes les fois que j’écouterais Sa voix et que je mettrais ma main dans la Sienne. Cependant, je désirais ardemment en savoir davantage sur Dieu, l’Amour, qui gouverne l’univers. J’explorai plusieurs formes de religion, mais ne trouvai aucune réponse. Cette quête qui me tourmentait devint presque une obsession et ma santé fut compromise.
Un printemps, mon plus jeune enfant, une petite fille âgée de cinq mois, devint très malade; elle avait la coqueluche, et je fus remplie de crainte. Je priai avec ferveur, mais l’état de la petite s’aggravait chaque jour jusqu’à ce qu’elle devînt blême et apathique, ne pouvant garder que très peu de nourriture.
Un jour, l’institutrice de l’aîné de mes enfants, qui allait au jardin d’enfants, demanda des nouvelles du bébé. Cette nouvelle amie me parla de la Science Chrétienne et m’envoya trois brochures. Ce soir-là, je me mis à en lire une et immédiatement j’eus conscience d’avoir trouvé ma nouvelle religion. Il m’apparut clairement que la Science Chrétienne devait être le Consolateur promis et que Mrs. Eddy était le Découvreur et Fondateur divinement inspiré de la Science démontrable. Plus tard, je trouvai les propres paroles de Mrs. Eddy dans Science et Santé (p. 55): « Selon les paroles de saint Jean: “Il vous donnera un autre Consolateur, afin qu’il demeure avec vous éternellement.” Je comprends que ce Consolateur est la Science Divine. »
Presque toute la nuit, je lus les brochures maintes et maintes fois. Rien ne pouvait arrêter la lumière et la gratitude qui remplissaient ma pensée. J’étais en train de renaître, et mon cœur débordait de joie.
La petite se calma, et nous dormîmes toutes les deux paisiblement pendant plusieurs heures. Le matin, elle était complètement guérie, heureuse et affamée. Une grande allégresse remplit la maisonnée, et je commençai l’étude systématique de la Bible et des écrits de Mrs. Eddy, que mon amie se procura pour moi dans une Salle de Lecture de la Science Chrétienne. Sans prendre contact avec un praticien ou une praticienne ou trouver une église de la Science Chrétienne, je continuai à étudier avec un intérêt de plus en plus profond.
Bien que mon mari ne s’intéressât pas à cette lecture à ce moment-là, moins de deux ans plus tard, il était devenu un étudiant sincère et un travailleur dévoué à l’église. Par ma lecture de Science et Santé, notre famille reçut beaucoup de guérisons magnifiques qui restèrent toutes permanentes. Je fus guérie de sinusite, pour laquelle j’avais subi périodiquement des opérations, et je fus libérée de maux de tête chroniques auxquels je m’étais habituée. Une forte occlusion du côlon s’élimina d’elle-même et l’inflammation périodique cessa. Un mal au dos fut également guéri quand un organe se remit en place sans aide matérielle.
Les enfants furent plus sains et plus heureux, et nous apprîmes à rechercher la solution de chaque problème, au lieu de nous appesantir sur ses symptômes. Mrs. Eddy dit (ibid., p. 467): « En raisonnant de la cause à l’effet dans la Science de l’Entendement, nous commençons par l’Entendement qui doit être compris au moyen de l’idée qui l’exprime, et qu’il est impossible de connaître au moyen de son opposé, la matière. »
En automne, mon amie, la jardinière d’enfants, qui était partie tout l’été, fut surprise de me voir arriver à l’église avec nos trois enfants prêts à être inscrits à l’École du Dimanche. Mon mari et moi, nous devînmes plus tard membres de L’Église Mère et d’une église filiale; nous avons suivi le cours d’instruction et sommes devenus de sérieux travailleurs dans l’église.
La Jolla (Californie), U.S.A.