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Célébrer Noël

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1977


« Après 25 siècles consacrés à la recherche d’une simplicité sous-jacente dans la nature, il se pourrait fort bien, comme l’explique un théoricien... que même à leur niveau le plus fondamental, les phénomènes naturels présentent la même complexité qu’un tableau de Jackson Pollock...

« “Jusqu’à ce que nous ne considérions plus comme étrange [le] rôle étrange de l’observateur dans la définition de la réalité, [dit un éminent savant], nous pouvons croire en effet que nous n’avons absolument rien compris aux sciences physiques, absolument rien compris à ce que nous sommes et à ce qu’est l’univers.” » The New York Times, 28 avril 1976;

Ce point de vue et d’autres encore sur l’orientation de la recherche scientifique ont été présentés l’année dernière au cours des réunions de l’American Physical Society, de la National Academy of Sciences, et d’autres groupements similaires.

« L’univers, ainsi que l’homme, doit être interprété par la Science d’après son Principe divin, Dieu, et alors il peut être compris; mais expliqué du point de vue du sens physique et représenté comme étant sujet à la croissance, à la maturité et à la décadence, l’univers, de même que l’homme, est, et doit continuer d’être une énigme. » Science et Santé, p. 124; Cet énoncé de Mary Baker Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Écritures était le résultat de sa capacité spirituelle de voir au-delà du monde matériel qu’observent les sens physiques. Elle vit que malgré l’insistance et la vigueur déployées par les sens physiques pour observer et simplifier, dans leurs propres termes limités, ce qu’ils appellent réalité, ils ne sont destinés qu’à se contredire eux-mêmes.

Comme l’avait compris Mrs. Eddy, l’univers est spirituel parce qu’il est l’expression de Dieu, l’Esprit. Il n’est pas composé d’atomes, de molécules, de particules, d’énergie électrique. Ceux-ci constituent l’extériorisation des pensées conscientes et inconscientes de l’entendement mortel.

La découverte historique de Mrs. Eddy fut possible en raison de la vie et des œuvres de Christ Jésus dont la naissance, il y a presque 2000 ans, nous est particulièrement présente au moment de Noël. Il avait une manière unique et particulière de saisir et d’interpréter la réalité et il impartit, dans une certaine mesure, cette capacité à ses disciples. « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car je vous dis que beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. » Luc 10:23, 24;

Les sens personnels font obstacle à la réalité. Pour eux, la réalité s’enrobe de conditions matérielles, de limitation et d’inharmonie. Un cosmos matériel et l’homme observateur minuscule et emprisonné, telles sont les bases de ces sens, et ils constituent une fondation sablonneuse. Les sens sont des instruments de l’homme mortel et les mortels, dépourvus d’inspiration, sont incapables de discerner la pure réalité, l’opposé de la mortalité. Mais la conscience et la vision spirituelles le peuvent et elles seules sont à même de connaître et d’observer la création de l’Esprit.

Christ Jésus reconnaissait ces choses, comme l’impliquent irrésistiblement ses œuvres et ses enseignements. Il est donc parfaitement compréhensible que la découverte que fit Mrs. Eddy de la Science de la création ajoute toute une nouvelle dimension aux festivités religieuses destinées à célébrer la naissance de Jésus. Selon les propres termes de Mrs. Eddy: « En Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce), Noël représente le réel, l’absolu, l’éternel — les choses de l’Esprit, non de la matière. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 260.

Christ Jésus n’a vécu sur cette planète qu’un laps de temps relativement court. Le Christ — ce qui illumine à jamais la vérité de Dieu, de l’homme et de l’univers — est aussi éternel que ce qu’il révèle. Le Christ révèle en toutes choses la simplicité sous-jacente — l’essence spirituelle — que le sens mortel, avec toutes ses expériences et ses recherches, ne découvre point. Le Christ dévoile la totalité, l’unité, la bonté de Dieu, l’unique créateur.

Comme l’explique la Science Chrétienne, Noël indique la vérité absolue de l’être, sa perfection totale. Pendant 365 jours par an, ce message de Noël qui nous est trop peu familier devrait figurer au premier plan de nos pensées. Et il en est ainsi dans la mesure où nous reconnaissons que la Science Chrétienne est absolue dans ses enseignements. Absolue, dans un sens très pratique, puisqu’elle affirme et prouve par la guérison l’infinitude de Dieu et de Son idée et le néant total de quoi que ce soit d’autre.

Dans la Science absolue il n’y a pas de degrés de réalité — une croyance matérielle n’est pas moins réelle qu’une autre, tel objet matériel plus réel que tel autre. Tout ce qui est réel est totalement réel, absolument spirituel. Tout ce qui est irréel est absolument irréel, non pas partiellement irréel. Le mal, les limitations, la souffrance n’ont jamais la plus petite ombre de réalité. Ces vérités sont totalement vraies à présent et partout.

L’ « ici » divin se trouve partout, selon la Science Chrétienne. Les vérités de la pure réalité ici présente sont les vérités de la pure réalité partout. Il n’y a dans cette réalité ni objets matériels ni êtres physiques. Pareilles entités, du point de vue spirituel, sont des non-entités, des illusions, ni microscopiquement petites ni cosmiquement grandes. Il n’y a, en réalité, ni grain de poussière qui puisse défier la totalité de l’Esprit ni galaxies matérielles immenses qui puissent imiter la nature illimitée de l’Esprit.

Noël est donc pour nous l’occasion de rafraîchir spirituellement notre champ de vision, de l’élargir si efficacement que les erreurs des années précédentes se trouvent rachetées et éliminées et l’avenir spirituellement enrichi. C’est le moment idéal pour nous éloigner des complexités enchevêtrées du monde matériel et pour jouir d’une vision nouvelle de « qui nous sommes et de ce qu’est l’univers » — une vision nouvelle des simplicités de l’être, du « réel, de l’absolu, de l’éternel ».

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