Il y a quelques années, je constatai que j’avais une anomalie dans le dos. Elle s’élargit considérablement et je compris qu’elle devait être guérie. La crainte de la difficulté à vaincre et le fait que cette tache était dissimulée à la vue m’avaient rendu peu disposé à prier avec assiduité. Je savais qu’en Science Chrétienne cette répugnance est considérée comme une phase du magnétisme animal — le nom pour désigner l’erreur — la suggestion mensongère qu’une puissance existe en dehors de Dieu.
Je me mis à étudier sérieusement la Bible et Science et Santé de Mrs. Eddy, afin de comprendre et d’appliquer la vérité de ma relation à Dieu en tant que Son reflet parfait et Sa parfaite manifestation. Je devenais conscient des progrès de ma pensée, d’une perception croissante de la nullité de ce mal, mais l’évidence physique demeurait.
Un soir, la pensée me vint de faire carrément face à la prétention que ce mal représentait. Je me souviens de m’être dit qu’en Science Chrétienne, il y a une réponse qui guérit toute prétention mortelle à un pouvoir opposé à la loi de Dieu, car cette Science du Christ est la loi de Dieu.
M’armant de courage, je fis face à la prétention, l’appelant par son nom, et je la vis comme une croyance à la débilité, à la décadence, à la destruction et à la mort. Je ne m’attardai pas sur ce tableau. Au lieu de cela, je tournai calmement ma pensée vers Dieu, Lui demandant la réponse. Immédiatement, doucement mais avec une grande assurance, me vint à l’esprit la déclaration de Science et Santé (p. 507): « La création se manifeste perpétuellement, et doit toujours continuer à se manifester en raison de sa source inépuisable. » Je ne savais pas que je connaissais cette déclaration par cœur, bien que je l’eusse lue souvent. Mais elle était là, cette réponse qui faisait échec à la prétention de domination de l’erreur — c’était Dieu, le bien, le Tout-en-tout, révélant constamment Sa divine nature qui guérit.
J’étudiai chaque aspect de cette déclaration et me rendis compte qu’elle annulait complètement tous les arguments que j’avais affrontés. Il était très clair que deux choses aussi contradictoires que l’erreur et la vérité ne pouvaient agir en même temps et au même endroit, spécialement quand l’une proclamait avec une telle force la présence de Dieu.
La difficulté augmenta quelques jours plus tard, mais je savais que mon traitement avait atteint son but, car j’avais étudié ce que Mrs. Eddy dit à propos de la chimicalisation (Science et Santé, p. 401): « Ce que je nomme chimicalisation, est la révolution produite lorsque la Vérité immortelle détruit la croyance mortelle erronée. » Je continuai à prier de cette façon, sans anxiété.
En deux semaines, toute trace de cette prétention disparut dans le tuyau d’écoulement tandis que je prenais ma douche. A l’endroit où l’anomalie se trouvait depuis plus de deux ans, la peau était fraîche et neuve, sans cicatrice. La guérison s’est effectuée en juin 1975; elle a été complète.
J’exprime humblement ma profonde gratitude à Dieu pour Christ Jésus, le Guide, dont la vie révèle indubitablement la vérité libératrice, et aussi pour Mrs. Eddy, Découvreur, Fondateur et Leader de la Science Chrétienne, dont l’obéissance et la dévotion désintéressée aux directives divines lui permirent d’écrire dans un livre cette vérité pour le bien de toute l’humanité.
Arlington (Virginie), U.S.A.
