Par l’étude de la Science Chrétienne, ces paroles de Christ Jésus ont maintenant une signification pratique, vivante et nouvelle pour moi (Jean 8:32): « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » La compréhension que la vérité spirituelle nous libère me permet d’affronter n’importe quelle sorte de difficulté avec assurance.
Un jour, je me trouvais dans le bureau de la firme pour laquelle je travaille en qualité de correspondante et d’interprète ; j’étais en train de préparer le programme d’un voyage à l’étranger que je devais entreprendre deux jours plus tard. Je me sentis soudainement si malade que je perdis presque connaissance. J’arrivai à surmonter ce malaise, mais la douleur que je ressentais dans mon corps et les symptômes d’une légère hémorragie étaient effrayants, car je n’avais jamais rien éprouvé de semblable auparavant.
Une de mes collègues, alarmée par mon aspect, voulut appeler un médecin. Au lieu de cela, je lui demandai de téléphoner à un praticien de la Science Chrétienne. J’expliquai au praticien d’un voix faible que je me sentais très malade, et que j’avais besoin de son aide d’urgence. Il m’assura qu’il allait entreprendre un travail de prière métaphysique, et que nous reprendrions notre conversation téléphonique dès que je serais rentrée chez moi.
Mes supérieurs me firent raccompagner à la maison et, en même temps, contactèrent des gens à l’étranger pour s’assurer le concours d’une interprète sur place afin de me remplacer. Pour eux, il était évident que, dans l’état où je me trouvais, je ne serais pas capable d’entreprendre le voyage.
Lorsque je me retrouvai seule à la maison, j’essayai de calmer mes craintes en répétant mentalement une partie du Psaume vingt-trois (v. 4): « Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi. » Puis je répétai la totalité du Psaume quatrevingt-onze, et très lentement, ma pensée se calma. Quand je repris ma conversation avec le praticien, je pus parler d’une voix calme.
Si quelque trace de peur subsistait encore, il réussit à la dissiper entièrement par ce qu’il me dit. Il m’expliqua, entre autres choses, qu’une perte de sang n’affecte pas la vie, que la Vie est Dieu, éternelle; et que l’amour de Dieu m’enveloppe complètement.
A la fin de notre conversation, je ressentis beaucoup de gratitude pour ce praticien et pour tous les praticiens qui sont prêts à nous aider. Quelques heures plus tard, je pus quitter mon lit et me livrer à des travaux ménagers.
Deux jours plus tard, au grand étonnement de mes supérieurs, je fus capable de partir en voyage comme cela avait été décidé plus tôt. J’exécutai tout le travail nécessaire dans les jours qui suivirent, bien que quelques symptômes de la maladie essayassent de m’effrayer. A chaque moment, je m’accrochai à la pensée que, où que je sois, Dieu est avec moi, et qu’Il me protège comme un Père aimant contre chaque prétention erronée du mal. Il devint clair pour moi que le mal, sous quelque forme qu’il se présente, n’est jamais que néant; petit ou grand, il est encore toujours rien puisqu’il n’est pas vrai.
Lorsque je rentrai chez moi, une semaine plus tard, tous les symptômes de la maladie avaient disparu. Je suis profondément reconnaissante pour les nombreuses preuves de l’amour de Dieu, et envers Mrs. Eddy, Découvreur et Fondateur de la Science Chrétienne. Sans l’étude de cette Science, je n’aurais pas été capable de démontrer le Consolateur promis par Christ Jésus (voir Jean 14:16), ni de connaître la vérité qui m’a affranchie.
Nuremberg, République fédérale d’Allemagne