Un grand avantage de la guérison telle que la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce) la pratique, c’est que celle-ci s’appuie sur le pouvoir divin plutôt que sur la croyance humaine incertaine au pouvoir des mesures et remèdes matériels. Car le pouvoir divin est illimité, amenant tout rétablissement ou ajustement dont l’entendement humain peut avoir besoin pour que le corps exprime la santé normale. Christ Jésus dit: « A Dieu tout est possible. » Matth. 19:26;
Le Scientiste Chrétien sait que pour démontrer sa maîtrise sur toute forme de mal, il doit exprimer la nature du Christ, la nature divine qu’exemplifie l’homme créé à la ressemblance de Dieu. Il sait qu’il n’a jamais fait l’objet d’aucune restriction quant à sa capacité de manifester l’esprit de la Vérité. Il a toujours Jésus pour Modèle, dont Jean-Baptiste a dit: « Dieu ne lui donne pas l’Esprit avec mesure. » Jean 3:34; Le Christ, l’esprit de Vérité et d’Amour, donnera à tous les disciples fidèles du Maître le pouvoir de guérir, une fois qu’ils auront compris l’application scientifique de l’esprit du Christ dans leurs efforts pour réconforter l’humanité.
Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, sous la rubrique marginale « Le traitement par le Christ », nous trouvons ces mots de Mary Baker Eddy : « Jésus ne demanda jamais si la maladie était aiguë ou chronique, et il ne recommanda jamais d’observer les lois de l’hygiène, ni ne prescrivit jamais de médicaments, ne pria jamais pour savoir si c’était la volonté de Dieu qu’un homme restât en vie. Il comprenait que l’homme, dont la Vie est Dieu, est immortel, et il savait que l’homme n’a pas deux vies, dont l’une doit être détruite et l’autre rendue indestructible. » Science et Santé, p. 369;
Chacun doit apprendre que sa seule nature véritable est celle qui exprime le Christ. Mais il lui faut démontrer cette nature parfaite comme étant la vérité de son être s’il doit utiliser les énergies divines dans le dessein de guérir.
Dans le Sermon sur la Montagne, le Maître laissa entendre que les éléments composant l’homme réel ne sont pas charnels mais sont des qualités du Christ, bénies de Dieu, telles que la douceur, la pureté, un esprit pacifique, l’obéissance, la justice, l’amour et d’autres encore. Ces qualités sont des forces spirituelles, des énergies divines, qui seules nous permettent de vaincre les caractéristiques erronées d’où l’entendement charnel, le sens corporel de la vie, tire tous les péchés et toutes les maladies. A mesure que la nature du Christ vainc et élimine ce sens erroné, la prétention de créer un esprit contraire au Christ est anéantie ainsi que ses effets.
Si quelqu’un est plein de haine, il ne peut exprimer le pouvoir de l’Amour divin qui détruit la haine. Si quelqu’un est sensuel, il ne peut manifester le pouvoir de l’Entendement pur qui guérit l’impureté. Mrs. Eddy, qui a découvert et fondé la Science Chrétienne, dit: « L’état mental de celui qui n’est pas sincère agit à l’encontre de son pouvoir de guérir; et des effets analogues proviennent de l’orgueil, de l’envie, de la convoitise et de tous les vices charnels. » Rudiments de la Science divine, p. 9; Seule la nature du Christ unit celui qui guérit à la Vérité omnipotente qui détruit l’erreur.
Lorsque quelqu’un exprime le pouvoir de Christ, il donne la preuve certaine qu’il est le fils de Dieu, dont il est inséparable en tant qu’idée par laquelle l’Entendement manifeste ses énergies divines et son autorité. Dans l’œuvre de guérison spirituelle, il est indispensable de s’identifier correctement. Une telle identification ne saurait toutefois demeurer simplement théorique; il faut la manifester par le reflet positif, dans la vie quotidienne, des qualités du Christ.
C’est la nature du Christ qui distingue le traitement par la Science Chrétienne de ces méthodes mentales qui essaient uniquement de remplacer une croyance à la maladie par une croyance à la santé, et qui se satisfont de bienfaits matériels. Quand la nature du Christ est établie dans le caractère du patient en tant que son héritage immortel, il est véritablement guéri et le corps répond de manière favorable parce que les éléments de la maladie — la crainte, le péché et l’ignorance de la Vérité — ont été éliminés dans une certaine mesure.
Dans sa parabole de l’esprit impur, au chapitre onze de l’Évangile de Luc, il se peut que Jésus ait décrit les déceptions que laissent les méthodes de traitement matériellement mentales. Nous lisons: « Lorsque l’esprit impur est sorti d’un homme, il va dans les lieux arides, pour chercher du repos. N’en trouvant point, il dit: Je retournerai dans ma maison d’où je suis sorti; et, quand il arrive, il la trouve balayée et ornée. Alors il s’en va, et il prend sept autres esprits plus méchants que lui; ils entrent dans la maison, s’y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première. » Luc 11:24–26.
Jusqu’à ce que la méthode spirituelle de traitement, qui fait naître la nature du Christ chez le praticien comme chez le patient, soit reconnue et établie comme la seule vraie méthode de guérison, les maladies continueront à tourmenter les mortels et les écoles de médecine resteront confondues. Thoreau écrit dans son ouvrage intitulé Walden : « Lorsqu’un reptile est attaqué à l’une des entrées de son repaire, il apparaît à une autre. » Cela pourrait bien dépeindre la maladie, quand les méthodes de guérison n’ont pas réussi à détruire le sens corporel dans lequel existe la maladie.
De grandes choses ont déjà été accomplies par « le traitement par le Christ ». Les Scientistes Chrétiens savent qu’ils ont beaucoup à apprendre pour s’élever jusqu’à atteindre cet état de pur esprit du Christ qui rendra chaque traitement instantanément efficace et marqué par le succès. Mais la perfection doit inévitablement se faire jour à mesure que le temps, l’expérience et la spiritualisation font mûrir la pensée humaine. Toutes les méthodes matérielles de guérison seront alors remplacées par « le traitement par le Christ », et les maladies deviendront moins nombreuses et leurs effets destructifs diminueront jusqu’à ce que la santé éternelle de l’homme soit pleinement révélée.