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[Original en français]

Il y a plusieurs années, j’étais en vacances à la montagne.

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1977


Il y a plusieurs années, j’étais en vacances à la montagne. Je jouais avec ma cousine, quand j’ai pensé qu’il serait plus rapide de passer par la fenêtre pour descendre dans le jardin. Ma cousine est bien passée, mais moi, j’ai glissé et je me suis déchiré le ventre sur une grille de fer.

Ma tante, qui était proche, m’entendit et avec une amie vint à mon aide et m’étendit. Tout de suite j’ai pensé et dit tout haut que Dieu était présent, tout proche et tout-puissant. Mon grand-père, venu à côté de moi, a déclaré tout haut la vérité: la totalité de Dieu et Son amour précieux pour moi. Je sentais que cela me faisait du bien, et après quelque temps la douleur a brusquement et définitivement cessé.

Dans l’intervalle, une praticienne de la Science Chrétienne qui habitait à des centaines de kilomètres de là, avait été alertée, et elle priait pour moi. Maman arriva, et toutes les deux d’accord, nous avons décidé de nous appuyer sur Dieu seulement et de ne faire appel à aucune aide médicale; nous étions tous du même avis.

Mon professeur à l’École du Dimanche nous avait dit, juste avant le départ en vacances, que nous devions savoir que ce qui nous arrivait nous permettrait de prouver que Dieu ne nous quitte jamais, qu’Il est notre véritable Père. Pendant les semaines suivantes j’ai vécu avec cette idée: « Dieu donne et ne reprend jamais. » Avant de repartir pour la rentrée des classes, j’ai pu me lever et me promener pour voir les vaches qui redescendaient des alpages pour l’automne ; puis Maman et moi avons fait une centaine de kilomètres en voiture avant de prendre un avion pour rentrer à la maison.

Maintenant je comprend mieux Science et Santé qu’a écrit Mary Baker Eddy, et je sais tout à fait que Dieu ne nous abandonne jamais. Je suis infiniment reconnaissante à Mrs. Eddy, qui a eu l’idée de créer nos Écoles du Dimanche, où nous apprenons comment Christ Jésus guérissait. Et j’ai aussi beaucoup de gratitude envers la praticienne qui a travaillé pour moi. Toute la famille a été magnifique. Pour pouvoir retourner au lycée, j’ai dû passer une visite médicale; et le docteur qui a vu la cicatrice m’a dit: « Eh bien, tu as de la chance de t’en être tirée ! C’est miraculeux, et il vaut mieux ne pas recommencer ! »

Dieu est notre Père-Mère tout aimant, et nous sommes Ses enfants bien-aimés.


Je tiens à confirmer le témoignage de ma fille, qui à l’époque était âgée de onze ans et demi. La conviction de la Vie maintenue par la praticienne qui aidait ma fille était si profonde, si certaine, si inébranlable, que pas un instant je ne fus effleurée par une crainte pour son existence.

En arrivant auprès de ma famille et de l’enfant, je ne trouvai que l’harmonie et le calme, et une activité ordonnée et constructive régnait. Je demandai à la praticienne sur quels points particuliers elle basait son travail, et elle m’indiqua trois passages de Science et Santé, dont l’un se rapporte à la démonstration de Christ Jésus (p. 44): « S’appuyant sur la base de la Science Chrétienne, le pouvoir de l’Entendement sur la matière, il combattit et anéantit toutes les revendications de la médecine, de la chirurgie et de l’hygiène. » Les miens s’appuyaient également sur ces passages, qui répondaient parfaitement au cas de ma fille.

L’enfant était confiante, calme, obéissante, reflétant les qualités de l’Amour divin. Depuis le début elle refusait de mentionner l’accident, ainsi que de voir la plaie; sa confiance dans le pouvoir de Dieu et sa certitude qu’Il était le meilleur et le seul chirurgien étaient totales. Durant la période entière de la guérison, l’enfant ne ressentit plus aucune douleur et resta parfaitement sereine et joyeuse.

La pensée de la maternité de Dieu, l’Amour divin, me donna un vrai sens de la maternité détaché de soi et laissant à Dieu seul la place. Travailler ainsi à réaliser l’amour que Dieu a pour moi en tant que Son idée, et dont je suis le reflet, me permit de libérer ma fille de tout ce que l’amour maternel humain peut avoir de pesant ou de craintif. Six semaines après cet accident, de retour à la maison, je dus emmener Cosette chez un médecin pour obtenir un certificat médical de bonne santé l’autorisant à retourner au lycée. Avant de nous rendre chez le docteur, nous nous efforçâmes de réaliser que la vraie identité de l’homme est la manifestation de qualités spirituelles. Observant la cicatrice, le docteur déclara que le travail avait été parfaitement bien fait, que tout était en ordre, que cette cicatrice s’estomperait certainement avec le temps, étant donné la rapidité avec laquelle par endroits elle était déjà presque invisible, et il ajouta: « Ne recommence pas, c’est un miracle que tu sois en vie. » Ma gratitude est plus profonde que les mots ne peuvent l’exprimer, de savoir que (ibid., p. 134) « le miracle accomplit la loi de Dieu, mais ne viole pas cette loi ».

Dieu a réellement donné au monde, par l’intermédiaire de Mrs. Eddy, la Science véritable et démontrable des œuvres de guérison de Christ Jésus.

Je suis le grand-père dont parle ma petite-fille dans son témoignage.

Ma reconnaissance est sans bornes envers Mrs. Eddy, qui nous a donné cette Science démontrable dans tous les événements de notre vie. Dans l’organisation du mouvement de la Science Chrétienne, il est un point sur lequel notre Leader, Mrs. Eddy, insiste beaucoup: c’est la nécessité de l’École du Dimanche, car les enseignements que les enfants y reçoivent leur donnent la foi, l’assurance et la force, qui leur permettent de comprendre que « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse » (Ps. 46:2) et qu’ « à toute heure l’Amour divin dispense tout bien à l’humanité entière » (Science et Santé, p. 494). [Voici la phrase complète: « Il n’est pas bon de se figurer que Jésus démontra le pouvoir divin de guérir seulement pour une certaine élite ou pour une période de temps limitée, puisque à toute heure l’Amour divin dispense tout bien à l’humanité entière. »]

Je suis heureux d’être membre de L’Église Mère, d’une église filiale, où je sers, d’avoir suivi le cours de Science Chrétienne et d’être moniteur à l’École du Dimanche.

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