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Ne craignez pas votre conjoint

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1977


Le mariage était considéré comme un sujet tellement vital par Mrs. Eddy qu’elle y consacra tout un chapitre dans Science et Santé. Bien que le message de ce chapitre ait une signification d’une grande portée, quel que soit le statut matrimonial de chacun, elle adresse là des conseils précis à chacun des conjoints — conseils à la fois sages et pratiques, dirigeant doucement la pensée dans des directions plus pures et plus spirituelles. Elle traite d’une manière réfléchie de points qui ont particulièrement rapport aux besoins et préoccupations individuels à la fois du mari et de la femme. Reconnaissant l’individualité au sein de l’unité du mariage, elle écrit: « Accomplissant les devoirs respectifs de leurs sphères réunies, leurs sympathies devraient se fondre dans une douce confiance et une douce gaîté, chaque conjoint soutenant l’autre, — sanctifiant ainsi l’union des intérêts et des affections, dans laquelle le cœur trouve la paix et le home. » Science et Santé, p. 59; C’est sûrement un but idéal.

Des problèmes peuvent surgir lorsque nous nous permettons de nous laisser aller à compter sur le conjoint pour qu’il procure accomplissement, sécurité, ressources ou confort à notre existence.

C’est une heureuse activité que d’observer chez un mari des qualités telles que le courage, la force, la vitalité, ou de voir chez une épouse l’amour, la pureté, la beauté. Mais croire que de telles qualités selon le Christ ont leur origine dans une personnalité humaine a pour résultat de les limiter ou de les perdre de vue. Rechercher dans un mortel ce qui est réellement donné par l’Amour immortel, le Principe divin, obscurcit les faits spirituels et peut provoquer la peur — peur que ces qualités auxquelles nous tenons tellement puissent s’estomper ou même disparaître. Le bien qui afflue de Dieu ne se dissipe jamais. Il est pour toujours constant et abondant.

Le bien ne vient jamais vraiment d’une personne. L’accomplissement et la plénitude qui satisfont viennent toujours de Dieu. Un conjoint peut se réjouir et être reconnaissant de l’immunité que Dieu a donnée à chacun de Ses enfants à l’égard de chaque phase du mal. Même lorsqu’il est tenté d’avoir peur, le conjoint peut refuser d’être accablé ou déprimé par un faux sens personnel de l’individu parfait que Dieu fit. Nous devons honnêtement aimer la vérité concernant l’enfant de Dieu.

Mais qu’advient-il si dans les rapports d’un couple se développent des éléments qui incluent la crainte de la part d’un conjoint à l’égard de l’autre ? Il peut arriver qu’une épouse se sente glisser vers l’image traditionnelle de la femme qui, par timidité, cache ses pensées et ses pratiques religieuses ou se sent incapable de participer à la prise des décisions. Ou bien un mari ressent les pressions et les craintes accompagnant ses efforts de produire des revenus suffisants. Dans une situation critique, l’un des conjoints peut craindre les conséquences du problème de l’alcoolisme chez l’autre. Les mauvais traitements ou la négligence peuvent en être la conséquence pour la femme. La négligence ou la torture mentale peuvent en être le résultat pour le mari.

Pour guérir, il y a une réponse à la portée du conjoint qui a peur. « Mais attendez ! » pouvez-vous dire. « C’est mon conjoint qui devrait être guéri. C’est sa faute. Après tout, c’est à cause de mon conjoint que j’ai peur. » Est-ce vraiment une question de faute ? N’est-ce pas plutôt une question de savoir qui a le désir d’exercer suffisamment de réceptivité spirituelle — une disposition à écouter Dieu d’assez près — pour discerner Sa présence et Son pouvoir afin que le problème cède ?

La crainte n’est pas réellement le résultat de ce qu’un conjoint fait ou pense. Une telle crainte est simplement l’évidence de la présomption subtile que le bien a son origine dans un mortel et dépend de lui. C’est une inquiétude au sujet d’un retrait possible du bien. Nous pouvons être profondément reconnaissants de ne jamais être sans recours envers ce qui pourrait être considéré comme l’échec d’un autre ne réussissant pas à vivre au niveau de ses plus hautes possibilités. Le conjoint qui a une connaissance claire des faits spirituels se tourne de tout son cœur vers Dieu et Le voit comme la source véritable de toute qualité juste, pure et bonne.

La Science Chrétienne dit au mari ou à la femme dans un tel cas: « Vous n’avez jamais besoin de vous laisser intimider par les actes de votre conjoint. Voyez-le plutôt comme bien-aimé de Dieu. Les qualités spirituelles que vous avez perçues en lui à l’origine sont toujours présentes pour être aimées. Et y a-t-il quelqu’un qui soit mieux placé que vous pour reconnaître et chérir ces qualités ? »

La Bible révèle que « la crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte » I Jean 4:18;. Ici et maintenant, l’Amour est le seul pouvoir — la seule présence. L’Amour est le compagnon complet et parfait. Céder à cette vérité bénit et élève un ménage. Cela apporte l’harmonie, le respect et la paix dans les rapports mutuels.

Bien sûr, il est juste qu’un ménage soit exempt de crainte, prospérant sur des fondations solides. Il faut que même l’élément le plus obscur de la crainte soit éliminé — et il peut l’être. Mrs. Eddy emploie des termes qui portent, dans sa définition de la « crainte ». On y lit: « Chaleur; inflammation; anxiété; ignorance; erreur; désir; précaution. » Science et Santé, p. 586. A la lumière d’une telle définition, combien d’entre nous sont-ils totalement libérés de la crainte ? Ne nous engageons-nous jamais dans une chaude discussion ou dans une discussion qui enflamme les sentiments humains ? La compassion et la compréhension apaisent une telle crainte. N’entretenons-nous jamais un vif désir que notre mari ou notre femme se soumette à notre volonté personnelle ? Reconnaître que la volonté de Dieu est inévitablement accomplie nous enlève un tel désir, avec ses accents de doute et d’incertitude. Parler et agir avec un équilibre et une assurance fondés sur la spiritualité apporte à chacun des époux une réponse de loin plus positive qu’une attitude réservée et empreinte de précaution.

Il est suprêmement naturel d’aimer ce que Dieu révèle au sujet de Lui-même. Soyez reconnaissants qu’Il Se révèle d’une façon permanente plutôt que temporaire; tendre plutôt que brutale; pure plutôt que grossière; par des qualités spirituelles individuelles plutôt que par une personnalité humaine. La révélation de Dieu par Lui-même fait prospérer spirituellement ces époux qui aiment ce qu’ils commencent à apprendre non seulement au sujet de leur propre nature véritable, mais aussi au sujet de la vraie nature de leur conjoint.

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