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Article de couverture

le réchauffement planétaire

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 2008


En janvier dernier, je prenais un bain de soleil. Non, je n'étais pas allongé sur une plage, mais je pouvais sentir sur mon visage la chaleur agréable des rayons de soleil qui entraient à flots par mes fenêtres grandes ouvertes.

Cela n'aurait rien eu d'extraordinaire si j'avais été en Australie. Mais à Londres, où je demeure, nous étions censés être en plein hiver ! Si c'était là l'unique conséquence du réchauffement planétaire, j'applaudirais des deux mains ! Mais comment ne pas se préoccuper des conséquences dramatiques que risque d'entraîner le réchauffement climatique dans bien des pays !

J'aime vivre en accord avec cette loi spirituelle exposée dans Science et Santé: « Dans la relation scientifique de Dieu à l'homme, nous trouvons que tout ce qui bénit l'un bénit tous, ainsi que Jésus le montra avec les pains et les poissons — l'Esprit, non la matière, étant la source de toute subsistance. » (p. 206) Pour moi, cela signifie que personne ne peut jouir d'un bienfait aux dépens d'autrui. Pendant que des scientifiques et autres experts, politiciens et défenseurs de l'environnement débattent des mesures appropriées à prendre face au réchauffement planétaire, j'ai à cœur d'apporter ma propre réponse à ce défi pour le genre humain. J'ai le sentiment que je peux m'associer à une foule d'anonymes qui, dans le monde entier, prient pour répondre à cette menace en ayant confiance dans les ressources spirituelles inépuisables de l'humanité. Je désire participer à cette action de « défenseur spirituel de l'environnement ».

Étant scientiste chrétien, je prie en partant de l'idée que Dieu est suprême. Comme l'exprime de façon succincte Mary Baker Eddy: « La loi de Dieu tient en trois mots: "Je suis Tout"; et cette loi parfaite est toujours présente pour réprouver toute prétention d'une autre loi. » (Non et Oui, p. 30) Si Dieu est Tout, on peut vraiment faire confiance à l'Esprit pour assurer le bien-être de l'humanité. Jésus en fit la démonstration en procurant de la nourriture, à plus d'une occasion, à des milliers de gens, bien qu'il ne disposât que de quelques pains et poissons (voir Jean 6, par exemple). C'est grâce à la compréhension spirituelle, et non à la connaissance matérielle, que l'on obtiendra toutes les informations exactes et nécessaires concernant le climat planétaire et l'environnement terrestre. Toutes les informations et toute la compréhension communiquées par l'Esprit sont dans la conscience divine et en découlent. La perfection universelle est la véritable norme de la création de Dieu. Dieu a sans cesse conscience que cette création est sécurité, qu'elle n'est pas fragile, et Il la nourrit et la soutient avec une sollicitude permanente. La prière est la conscience en chacun de l'équilibre et de l'ordre parfaits maintenus par Dieu.

L'un des aspects de ma prière consiste donc à rendre gloire à Dieu en refusant d'accepter des conclusions selon lesquelles l'avenir de notre planète serait inévitablement sombre. Je ne nie pas pour autant que les modèles environnementaux sur lesquels travaillent de nombreux scientifiques soient légitimes et utiles, étant donnés les faits dont on dispose actuellement « sur le terrain ». Les sciences physiques reconnaissent cependant que les modèles très perfectionnés qu'elles développent sont basés sur les données recueillies et que, de ce fait, leurs prédictions ne sont pas infaillibles.

Mon refus de me résigner au pire ne traduit pas un choix dans un débat scientifique, mais une approche scientifique divine, ou métaphysique. En d'autres termes, je me sens tenu de prendre parti dans le « débat » intérieur de ma propre conscience. Je ressens le besoin de contester mentalement et activement toute tendance léthargique face aux conclusions scientifiques couramment acceptées, et je le fais en défendant le point de vue spirituel par la prière. Prenant mentalement position en ce sens, j'en viens à la conclusion que, contrairement aux apparences, la matière n'a pas cette autonomie d'action qu'on lui attribue, car elle est en fait liée à notre pensée. Tout au long du siècle dernier, des millions de gens ont prouvé la véracité de ce fait en se tournant vers la Science Chrétienne, à l'heure d'une grande détresse, et en accomplissant des guérisons (y compris de maladies très graves), pour eux-mêmes et pour d'autres, uniquement par la prière.

Si la prière spirituelle peut guérir une personne atteinte d'un problème physique, ne pourrait-elle pas aussi jouer un rôle déterminant dans la guérison dont a besoin le « corps » de notre planète ? Derrière l'observation de l'environnement terrestre, les diagnostics, les analyses, peuvent se cacher des pensées destructrices inspirées, par exemple, par la crainte. Puisque ces pensées craintives peuvent avoir des effets visibles dans la vie quotidienne, il est utile de les mettre au jour pour les éliminer. La prière les remplace par des idées bonnes et constructives émanant de l'Entendement divin, des idées irréfutables, incontestables et tout à fait salutaires.

Il est essentiel de prendre en compte le paysage mental sous-jacent quand on prie au sujet des problèmes environnementaux. S'agissant du réchauffement planétaire, la peur de l'avenir se fonde souvent sur une évaluation raisonnée et raisonnable des événements planétaires passés, présents et imminents. Mais c'est parce que l'on part toujours du principe que la matière est une loi pour elle-même. Le facteur essentiel est que Dieu, le bien, gouverne l'univers. La Science Chrétienne révèle que le monde matériel évolue différemment dans la mesure où nos pensées reconnaissent la réalité tangible du gouvernement de Dieu. Une bonne façon d'aborder la crainte consiste à y voir la croyance actuelle que Dieu n'est pas totalement maître de notre bien-être futur.

Là aussi, affronter, ou plutôt supprimer ces peurs concernant l'avenir de la terre, c'est voir que la solution réside avant tout dans la spiritualisation de la pensée individuelle. Faute d'une telle transformation spirituelle, le scénario du réchauffement planétaire pourrait bien se réaliser.

Cela ne veut pas dire qu'on ait tort de réfléchir à la meilleure façon de prendre soin de la planète en changeant ses habitudes et en diminuant l'impact humain sur l'environnement. Ma femme et moi nous efforçons de mettre ces idées en pratique dans notre quotidien. Mais en tant qu'étudiant en métaphysique, mon premier devoir est de demeurer vigilant face à la progression des craintes et du découragement, et de ne pas les propager moi-même. Par des prières pleines de sollicitude, je peux soutenir à ma façon les experts et la population en général dans leurs efforts pour prendre de meilleures décisions et mener des actions appropriées, dans l'intérêt de la planète. Rien ne me semble plus constructif que d'aider à dévoiler ces pensées et craintes qui aboutissent à des négligences et à des abus nuisibles à l'environnement. On peut vérifier leur valeur à la lumière du Dieu infini et éternel, qui Se révèle à jamais en tant qu'Âme pure. À juste titre, la création de Dieu peut considérer que son vrai foyer est l'environnement spirituel de l'Âme, toujours maintenu en parfait état.

Que se passera-t-il si toutes les tentatives échouent malgré tout, et que le réchauffement global poursuit la progression qu'on nous prédit ? Tous ces scénarios catastrophes prévoyant des inondations fatales et des disparitions de plus en plus importantes de terres cultivables se réaliseront-ils nécessairement ? Je dirai seulement qu'en ce qui me concerne, j'ai souvent constaté que lorsque je me trouve au cœur même d'événements que je redoute, et que je continue de prier, la puissance divine me protège en apportant une solution pratique très différente de celle qu'il me semblait devoir espérer. J'ai ainsi mieux compris que la prière n'est pas le moyen spirituel d'obtenir ce que je désire humainement — ou ce dont je suis persuadé avoir besoin — mais le moyen qu'a l'Esprit de m'amener à voir la vérité, là même où je me heurte à ma conception des limites humaines. Dans cette lumière, on peut continuer de considérer les voyants rouges du réchauffement planétaire comme un appel salutaire à se réveiller pour discerner le monde tel que Dieu le voit, dans sa perfection absolue. Dans la mesure où l'on utilise ce sens spirituel pour faire front à ce défi pour l'humanité, la victoire sur la peur et sur des événements redoutés est inévitable.

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