Depuis un demi-siècle, on observe une nette évolution dans la façon de traiter la maladie mentale. Dans la plupart des pays, les personnes reconnues mentalement irresponsables au moment où elles ont commis un meurtre n'encourent plus la peine de mort. Dans de nombreuses sociétés, l'hospitalisation par contrainte est le plus souvent remplacée par des séjours provisoires en structures d'accueil, lorsqu'on estime que les individus concernés ne sont pas dangereux pour leur environnement. Mais certains d'entre eux, qui n'ont plus leur place dans les hôpitaux psychiatriques, souffrent à présent d'un manque d'hébergement chronique. Cependant, si le sentiment de honte que suscitait autrefois la maladie mentale s'est atténué quelque peu, il persiste dans de nombreuses cultures.
Mais la pire des infamies encore associée aux troubles mentaux, c'est sans doute que de tels maux soient considérés comme incurables, et que le mieux qu'un malade puisse espérer, c'est de mener un semblant de vie normale grâce aux médicaments ou à d'autres thérapies. Dans certains cas, naturellement, la médication est obligatoire.
Si nous prions pour soutenir tous ceux qui se sentent prisonniers d'une maladie mentale, ainsi que pour leurs parents et les personnes qui s'occupent d'eux, nous espérons néanmoins de tout cœur que l'on reconnaîtra de plus en plus qu'un traitement basé sur la prière rend la guérison possible et définitive. Tout en améliorant l'état de la pensée, le Christ répond avec tendresse aux besoins humains essentiels. En présence du Christ guérisseur, manifestation de Dieu, il n'y a aucune condition insurmontable, aucune maladie incurable, mentale ou physique. Lorsque Jésus rencontra un homme qui errait nu parmi les tombes, possédé par une « légion » de troubles mentaux, la violence déchaînée céda à l'influence apaisante et réparatrice de l'Amour divin. Ceux qui avaient craint le comportement imprévisible de cet homme le trouvèrent « assis, vêtu, et dans son bon sens » (Marc 5:15). Détail non négligeable, dans sa compassion, Jésus alla même jusqu'à fournir les vêtements propres dont cet homme avait besoin pour que son entourage reconnaisse qu'il était guéri et parfaitement normal.
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