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GUÉRISON D'UNE BLESSURE AU PIED

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 2008


Il y a deux ans, pendant les vacances, je suis allé à Yokadouma, une ville à l'est du Cameroun, vers la frontière avec la République Centrafricaine. Là-bas il y a beaucoup de bois, et on venait de finir une construction de maison avec ce matériau. Il restait des planches éparses autour de la concession.

Un matin, en faisant le tour de la maison pour voir comment elle se présentait, j'ai marché sur une pointe qui se trouvait dans un morceau de planche. J'ai tout de suite ressenti une très vive douleur au pied. En regardant, j'ai vu couler du sang et j'ai vite retiré le pied. Mais aussitôt, ce qui m'est venu à l'esprit, c'est l'Exposé scientifique de l'être, qui commence en disant qu’« il n'y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière » et qui se termine par ces mots: « Donc l'homme n'est pas matériel, il est spirituel. » (voir Science et Santé, p. 468) Étudiant la Science Chrétienne depuis sept années, j'avais déjà eu des preuves du fait qu'en se tournant résolument vers Dieu, l'Esprit infini, on peut résoudre toutes sortes de situations, y compris trouver la guérison de maux physiques.

Quand ce passage de Science et Santé m'est venu à la pensée, j'ai commencé à le méditer. Il m'est apparu clairement que mon être réel ne se trouvait pas dans la matière: j'étais spirituel, parce que je vivais dans l'Esprit, et que Dieu, mon Créateur, était Esprit. J'étais Son image, Sa ressemblance, je Le reflétais à l'instant, quelles que soient les apparences.

Le sang s'est arrêté de couler. Mais la suggestion que je m'étais gravement blessé ne voulait pas céder, elle continuait à me faire croire qu'elle était la réalité. J'ai donc persisté à affirmer mentalement et fermement ma véritable nature, à jamais spirituelle et intacte, en m'appuyant sur la Prière du Seigneur et sur son interprétation spirituelle, donnée par Mary Baker Eddy. (voir Science et Santé, p. 16)

Ce n'était pas facile, mais à un moment je me suis rendu compte que j'avais négligé dans ma prière d'extirper la crainte, crainte des conséquences de l'incident, crainte que la blessure ne s'infecte, crainte de souffrir, et c'était une erreur. Je savais, en effet, que c'était cette crainte qui produisait la souffrance. Je me suis donc efforcé de penser beaucoup plus à Dieu, à Son amour pour l'homme, à Son amour pour Sa création tout entière, car je savais aussi, comme le dit la Bible, que « l'amour parfait bannit la crainte ». (I Jean 4:18)

Gardant sans arrêt ces pensées sur l'amour parfait de Dieu, j’ai fini par oublier que j'avais mal au pied ! J'ai commencé à marcher, et deux jours après, pendant que je prenais mon bain, j'ai constaté qu'il n'y avait plus rien. C'était terminé comme ça. Personne à la maison n'a su que j'avais un problème. Si j'avais dit que j'avais quelque chose au pied aux autres membres de la maison, comme je suis le seul scientiste chrétien, le seul à m'appuyer sur ces vérités spirituelles qui guérissent, j’aurais dû affronter les craintes de mes proches, en plus des miennes. Ma tâche aurait été encore plus difficile, aussi ai-je décidé d’être seul avec Dieu, mon Père-Mère, pour traiter ce problème.

C'est une guérison qui m'a vraiment beaucoup, beaucoup marqué. C’est pour moi un souvenir merveilleux, parce que j'ai pu vérifier que Dieu est un secours toujours présent. J'ai vu qu'avec Dieu, je n'avais pas à attendre le bien, parce que Dieu, le bien infini, est. Et je sais que cela est aussi valable pour chacun, maintenant et toujours.


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