Il y a quelques années, j'ai eu de façon soudaine de gros problèmes cardiaques qui m'ont empêchée temporairement d'aller travailler. Le médecin que j'ai consulté m'a prescrit des médicaments et m'a fait faire des tests. Par deux fois, le matériel d'examen n'a pas fonctionné correctement.
Pour moi, cela a été un encouragement à chercher un autre type de médecin, dont les « outils » étaient toujours intacts: Dieu. Dans la Bible, Dieu nous donne cette assurance:« Je suis l'Éternel, qui te guérit. » (Ex. 15:26) Je savais ce qui est possible lorsqu'on se tourne vers Dieu. Ma mère avait été guérie de la tuberculose, après que les médecins l'eurent déclarée perdue. Ma sœur et moi avions régulièrement assisté à l'école du dimanche de la Science Chrétienne, et nous avions appris les vérités des lois divines de la vie. Puis avaient suivi plusieurs années pendant lesquelles je n'avais prié que dans des cas d'urgence.
Là, j'étais dans une situation difficile. Et j'avais un profond désir de revenir vers ce que j'avais appris étant jeune. J'ai décidé d'appeler un praticien de la Science Chrétienne. Celui-ci m'a assuré que l'Amour divin guérit, et m'a dit qu'il allait m'aider. Ses paroles pleines d'amour m'ont inspiré confiance. Lentement, j'ai commencé à comprendre que ma relation avec mon Père-Mère Dieu ne pouvait jamais être interrompue. Elle était toujours intacte, parce que Dieu ne m'abandonnerait jamais.
Quelques jours après ma première conversation avec le praticien, je me suis sentie sûre de pouvoir arrêter de prendre les médicaments pour le cœur. Une absolue confiance en Dieu avait remplacé ma foi dans la médecine.
Au fur et à mesure que je priais avec le praticien, trois aspects de la guérison me sont devenus particulièrement clairs. D'abord, j'ai appris qu'en Science Chrétienne nous pouvons traiter chaque problème de façon spécifique en traduisant les concepts matériels en idées spirituelles. Dans mon cas, nous nous sommes attachés à ce que symbolise le cœur. Pour moi, d'abord et avant tout, c'était l'amour. Et j'ai examiné ma vie pour voir où manifester davantage d'amour. Regarder les autres avec affection, sans les juger, voilà une chose qui m'était difficile. J'étais souvent très exigeante envers les autres et, lorsqu'ils ne répondaient pas à mes attentes, j'étais déçue. Je ne me traitais pas non plus moi-même avec beaucoup d'amour; je trouvais constamment en moi des choses qui n'allaient pas.
Donc je me mis à aimer davantage chaque chose et chaque personne — y compris moi-même. Les prières du praticien et ma propre étude de Science et Santé m'ont permis de réaliser que c'est Dieu qui aime. Notre relation à Dieu, en tant que Ses fils et filles, nous permet de partager cet amour. Dieu est Amour. En tant que Ses enfants, nous reflétons l'Être Divin. Par conséquent, nous ne pouvons pas vraiment être autrement que pleins d'amour.
Il est devenu plus facile pour moi d'abandonner les fausses opinions que j'avais des autres. J'ai découvert que cela leur a fourni l'occasion de me montrer leurs vraies qualités divines. Un passage de la Bible, dans le livre d'Ésaïe, décrit cela ainsi: « Libère ceux que tu as liés injustement, enlève le fardeau de ceux que tu as mis sous le joug, libère ceux que tu opprimes, détache tous les jougs !... alors ta guérison progressera promptement. » (58:6, 8, d'après la Bible de Luther) J'ai compris qu'il existait une relation entre le fait de reconnaître la véritable bonté en chacun, et celui d'être guéri. Mon désir de me débarrasser du fardeau du passé m'a conduite à étudier un autre concept très utile: l'innocence. J'ai appris qu'en tant qu'enfant de Dieu, j'étais « non coupable ». En réalité, Dieu ne m'avait jamais laissée m'éloigner de Sa perfection. Ma relation à Dieu — à la bonté, à la santé et à la perfection — ne s'était jamais arrêtée. Chaque nouvel aperçu, obtenu grâce à mon étude spirituelle, était accompagné par le sentiment d'être un peu née à nouveau.
Cela m'a conduite à comprendre un troisième aspect de la guérsion. Le praticien m'a dit un jour quelque chose de surprenant. En fait, il n'y a qu'un seul cœur, m'a-t-il dit, le cœur de Dieu, ou le grand cœur de Christ. Ce cœur n'est pas matériel. C'est l'impulsion de l'amour, le rythme de la vie, déterminé et guidé uniquement par Dieu. Ici, pas de déviation de la perfection, pas d'interruption, pas de fonctionnement irrégulier. Cette idée était complètement nouvelle pour moi, et tout simplement magnifique ! Au fur et à mesure que je la faisais mienne, mon amour pour les autres a grandi, et petit à petit j'ai acquis l'assurance paisible que je me mouvais en accord avec Dieu.
Bien que consciente de progrès au niveau de ma compréhension spirituelle, j'ai eu encore quelques nuits difficiles pendant lesquelles je devais d'urgence appeler le praticien. Mais, chaque fois, ma crainte et mon affolement ont été calmés.
Un jour, alors que je semblais près de la fin, je me suis cramponnée à des pensées divines. Et soudain, tout ce que j'avais lu et appris s'est trouvé rassemblé et conforté en ces pensées: « Dieu est Tout-en-tout », et « La Vérité est toujours vraie ». Peu importait ce que je croyais, ou ce que d'autres croyaient, la vérité que Dieu est Tout demeurait intacte. Dieu est la Vie. Et si Dieu était ma Vie, alors où irais-je ? Je ne pouvais pas me perdre. Je ne pouvais pas tomber en dehors de la Vie. Je me suis littéralement reposée sur cette pensée et lentement j'ai retrouvé mon calme. La confiance que j'avais en mon Père-Mère Dieu s'en est trouvée renforcée. Et mon cœur s'est mis à battre de plus en plus régulièrement, en harmonie avec la vérité de Dieu.
Grâce à l'amour de Dieu, à la prière dévouée du praticien, et à mon étude de Science et Santé, une grande transformation s'est opérée en moi et j'ai été guérie. Je me sentais comme une nouvelle personne. Je savais que seule ma nouvelle compréhension de Dieu avait produit ce résultat, ce qu'aucun médicament n'aurait pu faire.
La guérison complète est intervenue il y a plusieurs années, et plus jamais je n'ai éprouvé de problémes cardiaques. Ma gratitude va au-delà des mots. Depuis cette guérison, l'amour de la Science Chrétienne est profondément ancré en moi. C'est mon trésor le plus précieux.
Hanovre, Allemagne